BAGNEUX (92) : cimetière parisien 3/5 : divisions 31 à 60
par
Naguère, le cimetière parisien de Bagneux faisait l’objet d’un article unique, mais l’immensité du lieu et le nombre croissant de personnalités qui s’y font inhumer m’a obligé à le saucissonner en 5 et de créer une rubrique pour lui seul car je ne pouvais plus gérer le script de l’article !
En cas de recherche, il vous faudra désormais couvrir les 5 articles qui se décomposent ainsi :
1/5 : présentation générale du cimetière. Si vous avez des compléments d’infos, merci de les poster sur cet article sur lequel j’ai laissé tous les commentaires concernant le cimetière quand il faisait l’objet d’un article unique (sauf si vous connaissez la division, en auquel cas vous pourrez l’indiquer dans la tranche concernée).
2/5 : divisions 1 à 30
3/5 : division 31 à 60
4/5 : division 61 à 90
5/5 : division 91 à 115
J’ai fait le choix de présenter le cimetière par divisions. A l’intérieur de chacune sont présentés, à la manière des autres articles, les tombeaux notables, les célébrités les plus connues, puis les célébrités bénéficiant d’une aura moins large. Vous pouvez dès lors arpenter l’article en visiteur patient. Pour les plus pressés, un coup de [ctrl+F] vous permettra de vous rendre au plus vite vers la personnalité visée.
31ème division
Serge DOUBROWSKY (1928-2017) : écrivain, critique littéraire et professeur de littérature, Son œuvre comporte à la fois des essais critiques et des romans autobiographiques qu’il qualifie lui-même d’autofictions, terme dont il est le créateur (Fils, 1977). Il reçut le prix Médicis 1989 pour Le Livre brisé.
Maurice FEFERMAN (1921-1942) : résistant, membre des Bataillons de la Jeunesse du Parti communiste, il fut intégré au deuxième détachement des FTP-MOI. Incarcéré successivement à la prison de Fresnes, puis à la prison de la Santé, il fut envoyé au camp de Pithiviers (45), d’où il s’évada. Militant très actif, plusieurs faits d’armes lui sont attribués. Ainsi, par exemple, en compagnie du jeune Pierre Georges (futur Colonel Fabien), de Samuel Tyszelman et d’Elie Wallach, il s’empara des premiers vingt-cinq kg de dynamite que se procura la Résistance et qui servirent à la fabrication de bombes. En 1942, échappant de peu à une arrestation, il fut grièvement blessé mais il réussit à prendre la fuite. Les policiers (aidés par des passants) le rattrapèrent. Réalisant qu’il ne pouvait leur échapper, il avala un cachet de cyanure en criant « Vive le communisme ! Vive la France ! » et il se tira la dernière balle de son pistolet dans la tête, pour ne pas se livrer.
Jacob KAPLAN (1895-1994). Grand rabbin de France de 1955 à 1980, il dut affronter bien des bouleversements liés à l’afflux de ses coreligionnaires rapatriés d’Afrique du Nord suite à l’indépendance du Maghreb. Il fut un interlocuteur important lors de l’affaire Finaly alors qu’il était grand rabin de Paris, en 1953. Autorité morale, il est fut en 1967 à l’Académie des sciences morales et politiques. Il mourut alors qu’il allait devenir centenaire.
Lazare RACHLINE dit Lucien RACHET (1905-1968) : Arrivé en France en 1906 pour échapper aux pogroms, il fut le co-fondateur de la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA) (devenue LICRA) aux cotés de Bernard Lecache, Rachline devint rapidement très actif dans la défense des juifs. Engagé volontaire en 1939, il rejoignit la Résistance après 1940. En avril 1944, Rachline fut désigné par De Gaulle pour accomplir une mission clé : l’unification de la résistance pour la libération de Paris. C’est lui qui nomma Jacques Chaban-Delmas, qui n’était pas encore général, délégué militaire national chargé de la coordination militaire sur l’ensemble du territoire. Après la guerre, il fut fait Compagnon de la Libération mais ne fit pas signer le document. Avec Marcel Bleustein-Blanchet, rencontré dans la Résistance, il fonda le magazine Point de Vue.
32ème division
Florence BLOT (Marguerite Digneffe : 1912-1994) : second rôle du cinéma, elle tourna de 1950 à 1992. On la vit souvent dans des compositions de bavardes pédantes et elle fut très employée dans Au théâtre ce soir. Elle incarna durant plusieurs années la marque Paic citron à la télévision. Elle fut l’inquiétante Mme Zy dans Le Locataire de Polanski. Elle repose dans le caveau moderne de la famille (Digneffe).
L’acteur et metteur en scène Jean-Joseph RENOT (Joseph Désiré Renot : 1850-1909. [1]
Claire SAUNIER (1908-1998) : engagée dans la Résistance sous le pseudonyme de « Corinne », elle assura la distribution de journaux clandestins pendant la durée de la guerre. Agent de liaison du journal « Franc-Tireur », elle devint aussi secrétaire générale adjointe du Mouvement de Libération nationale (MLN) et secrétaire générale de la branche féminine de ce mouvement, dirigée par Lucie Aubrac. A ce titre, elle participa à la lutte contre la déportation des prisonniers politiques. A la Libération, elle fut décorée de la médaille de la Résistance. En 1946, elle fut désignée par l’Assemblée nationale au titre du groupe de l’Union démocratique et socialiste de la Résistance, pour siéger au Conseil de la République. Elle compta ainsi parmi les 21 premières femmes entrant à la Haute Assemblée. Ses pairs la choisirent pour être secrétaire du Conseil.
Le poète et critique Robert de la VAISSIÈRE de LAVERGNE (1880-1937), qui fonda avec Tristan Derème et Francis Carco l’Ecole fantaisiste.
33ème division
La chanteuse brésilienne Maria d’APPARECIDA (Maria d’Apparecida Marques : 1926-2017), interprète du répertoire classique puis du folklore brésilien. Elle avait émis le vœu d’être enterrée au côté de Félix Labisse à Douai, une ville chère à son cœur puisqu’elle avait donné un tableau important du peintre au Musée de la Ville. L’association des amis de Maria d’Apparecida a notamment pour but, outre de promouvoir ses productions artistiques, de permettre le transfert du corps de Bagneux vers Douai, d’accéder à ses archives personnelles bloquées dans un garde-meuble depuis son décès, et d’apposer une plaque commémorative sur l’immeuble où elle a vécu.
Dans cette division fut inhumé le 22 septembre 1903 Alphonse Nicolas AUBERTIN (1835-1903) : « inventeur » malheureux en affaire, paranoïaque suite à une série de faillites, il se mit en tête d’assassiner Jules Ferry et lui tira dessus à la chambre des députés. Il mourut dans la misère après une dégradation totale de sa santé mentale. Il est bien dans les registres, dans cette division « 6ème section », mais je ne sais si sa tombe s’y trouve toujours, ce qui paraît peu probable ;
Le physicien Yves COUDER (1941-2019), dont les travaux se situèrent à la confluence de la physique, de la mécanique, de la biologie. Fils d’André Couder, il enseigna à l’université Paris-Diderot. Fasciné par la géométrie fractale de certains végétaux, il mène des expériences utilisant des fluides magnétiques et parvient à déterminer des règles universelles de croissance végétale, puis s’intéresse aux nervures des feuilles et à la croissance des extrémités des tiges. Il fut membre de l’Académie des sciences.
Mireille KNOLL (1932-2018) : âgée de quatre-vingt-cinq ans et rescapée de la Shoah, elle fut sauvagement assassinée à son domicile par un voisin et un complice, mis en examen et condamnés pour meurtre antisémite.
Le compositeur français d’origine russe Ivan WYSCHNEGRADSKY (1893-1978). Il fréquenta Scriabine, dont il reçut l’empreinte sur les plans musical et philosophique. Il fut un incontestable novateur, et son œuvre ne fut réellement reconnue qu’à la fin de sa vie. Quelques compositeurs (dont Messiaen, Boulez, Ligeti, Xenakis) ont utilisé épisodiquement l’ultrachromatisme, tandis qu’il a particulièrement inspiré des compositeurs comme Bruce Mather, Alain Bancquart et surtout Claude Ballif.
34ème division
Albert BEDOUCE (Albert Bedouch : 1869-1947) : partisan de Jean Jaurès (c’est lui qui présenta Jules Guesde à Jean Jaurès en 1892 à Toulouse), athée et anticlérical, il a été le premier maire socialiste de Toulouse, conseiller général de la Haute-Garonne à trois reprises, mais aussi député socialiste de la Haute-Garonne à sept reprises, ministre des Travaux publics du Front populaire dans le premier gouvernement Léon Blum et candidat malheureux à l’élection présidentielle de 1939. Pendant son mandat à la mairie de Toulouse en 1906, il crée la Bedoucette, première poubelle toulousaine. Ce fut sa première tentative sérieuse pour améliorer le ramassage des ordures. Ce n’est qu’en 1929, en tant que député, qu’il parvint à imposer l’emploi de boîtes à ordures, à l’instar du préfet de Paris, Eugène-René Poubelle. Ces récipients en métal galvanisé furent aussitôt baptisés bedoucettes par le peuple toulousain. La bedoucette est également une pièce de cinq francs, gravée par Lucien Bazor, chère aux collectionneurs. Elle a été fabriquée en 1933 uniquement, à l’époque où il était un membre influent de la Commission des Finances, et qu’il avait constaté qu’un énorme stock de nickel qui avait été fait en vue des fabrications de guerre dormait, stérile, dans les caisses. Elle a circulé jusqu’en 1937.
Edmond JACQUELIN (1875-1928) : coureur cycliste, il remporta le Championnat de France 1896 de vitesse. En 1900, il rafla le Grand Prix de Paris sur piste, le Championnat de France puis le Championnat du monde. Le tout Paris s’enthousiasma pour ses exploits. Il est néanmoins une parfaite illustration du fait que la notoriété n’est pas synonyme de postérité : alors que son prestige fut considérable au début du XXe siècle (il fut, entre 1895 et 1910, l’un des sportifs les plus célèbres), sa tombe désormais anonyme est laissée à l’abandon. Néanmoins, une association semble vouloir rénover le monument.
35ème division
36ème division
Dans cette division repose la comédienne roumaine Elisa Popesco, dont l’assassinat en 1903 à l’hôtel Regina de Paris défraya la chronique.
La comédienne Junie ASTOR (Rolande Risterucci : 1911-1967) : couronnée par le prix Bianchetti en 1937, elle connut un début prometteur qui ne se concrétisa pas, et si elle tourna jusqu’en 1966, ce fut soit pour des petits rôles, soit pour des films médiocres. Directrice de deux cinémas sur les boulevards à Paris (dont l’Astor), elle mourut dans un accident de voiture [2]
L’aviateur Pierre BURELLO (1894-1938), as de la Première Guerre mondiale, qui mourut prématurément dans un accident d’hydravion.
Le sculpteur médailleur Raymond CORBIN (1907-2002), ancien élève de Dropsy à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, auquel il succéda en qualité de professeur de gravure en médailles mais également au fauteuil de l’Académie des Beaux-Arts. Il fut un des maîtres de la médaille en taille directe (il créa la médaille de l’ordre du mérite sportif). Il fut également l’auteur du Maquis, haut-relief qui orne le Mont Valérien.
L’artiste dramatique arménien Boris ESPÉ (1883-1932). Avec lui repose « l’artiste » Wyk SIMONIAN (mort en 1982).
L’helléniste Jean MARCADÉ (1920-2012), qui fut professeur d’archéologie classique à la Sorbonne, et membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Il a principalement publié des ouvrages sur la sculpture grecque et sur les fouilles de Delphes, Xanthos et Délos.
Le comédien belge Pierre MICHAËL (Pierre Baguette : 1932-2001), qui tourna pour le cinéma des années 60 aux années 80, mais qui fut également acteur de théâtre. Époux de l’actrice française Françoise Giret, il était le père de l’acteur français Jean-Pierre Michaël.
37ème division
Le médiatique professeur Pierre ABOULKER (1906-1976), urologue de l’hôpital Cochin, qui opéra le général de Gaulle de la prostate.
Antoine BALPETRÉ (1898-1963) : comédien dont la filmographie s’étendit de 1933 à 1962. Il tourna pour Cayatte, Clouzot ou encore Bresson dans des rôles secondaires. Son tombeau est désormais quasiment illisible.
André DANJON (1890-1967) : astronome français, il fut directeur de l’observatoire de Strasbourg entre 1929 et 1945, puis de l’observatoire de Paris entre 1945 et 1963. On lui doit la définition de l’année tropique, ainsi que la mesure du reflet de la Terre sur la Lune (balance de Danjon). Il donna aussi son nom à une échelle permettant d’évaluer l’apparence et la luminosité de la Lune durant une éclipse lunaire. Il était membre de l’Académie des sciences.
Le médecin et physiologiste Noël FIESSINGER (1881-1946), appartenant à une illustre famille de médecins, lui-même membre de l’Académie de Médecine, qui fit grandement progresser les soins liés aux blessures de guerre suite à son engagement sur le front durant la Première Guerre mondiale. Il accumula les titres et les honneurs mais contribua, pendant l’occupation, à l’exclusion des juifs de la faculté de médecine de Paris et au soutien de thèses ouvertement antisémites.
Le sculpteur Angioli NICCOLI (1908-1964), auteur de la pleureuse et du double médaillon de ses parents qui orne sa tombe.
Maurice de SEYNES (1914-1944) : pilote du groupe de chasse Normandie- Niemen, il se tua peu après un décollage : s’étant rendu compte qu’il était victime d’une fuite d’essence dans la cabine, aveuglé et intoxiqué, il chercha à atterrir à plusieurs reprises, mais en vain. Il reçut l’ordre de sauter en parachute, mais refusa, par solidarité avec son passager qui n’en avait pas, et s’écrasa au sol lors de sa dernière tentative d’atterrissage.
Le journaliste sportif Loys VAN LEE (1905-1982).
38ème division
Le sculpteur roumain Constantza BUZDUGAN (1912-1965).
L’historien médiéviste Alfred COVILLE (1860-1942), qui mena une carrière dans l’administration de l’Education nationale. Elu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, il participa à l’élaboration de l’Histoire de France de Lavisse.
39ème division
Le romancier et dramaturge Alexandre ARNOUX (1884-1973). Son œuvre, très variée, comporte des poèmes (trois recueils de vers, 1906-1909), des récits inspirés de la guerre, des romans fantastiques fortement marqués de science et de musique, du théâtre et des essais. Il fut membre de l’académie Goncourt.
Max d’OLLONE (1875-1959) : chef d’orchestre, compositeur et musicographe, il fut habile de manière très précoce. Elève de Massenet, il obtint tous les prix jusqu’au Premier Grand Prix de Rome en 1897 avec la cantate Frédégonde. Longtemps professeur au Conservatoire, il publia deux volumes sur le Langage Musical. Outre de la musique de chambre, on lui doit plusieurs opéras et ballets.
Le peintre Louis-Eugène FABRE (1906-1979).
Clarisse FRANCILLON (1899-1976) : romancière suisse, elle fut très engagée politiquement, et appartint à l’Union des écrivains socialistes. Elle publia une vingtaine d’ouvrages romanesques mettant en scène des femmes prises au pièges d’amours impossibles, dans le contexte étroit de la mentalité de la petite bourgeoisie. Elle fut également la traductrice de Malcolm Lowry. Sa tombe semble anonyme : son identité est en réalité portée sur la dalle, mais est devenue quasiment illisible.
Gaston LEVAL (Pierre-Robert Piller : 1895-1978) : théoricien socialiste libertaire et militant anarcho-syndicaliste, il fut un historien de la révolution sociale espagnole de 1936 à laquelle il participa.
L’économiste marxiste Eli LOBEL (1926-1979).
L’actrices de cinéma muet Emmy LYNN (Emily Leigh : 1889-1978), qui tourna des années 10 aux années 40. Elle repose avec son époux Charles PEIGNOT (1897-1983), à l’origine de la fondation de l’Association typographique internationale. Il donna son nom à un Prix.
40ème division
Le Compagnon de la Libération Martial BRIGOULEIX (1903-1943) : résistant en Corrèze, arrêté par la Gestapo, il fut fusillé au Mont Valérien. Il est inhumé dans cette division qui est l’un des carrés militaires du cimetière.
41ème division
Le musicologue Maurice CHATTELUN (1912-2002) [3].
Le journaliste sportif Bernard PERE (1939-1999).
42ème division
Georges BRUYERE (1893-1923) : ouvrier parisien et syndicaliste, il fut à l’initiative et l’un des créateurs, avec d’autres militants de Gauche tels que Barbusse, Souvarine, ou Vaillant-Couturier, de l’ARAC (Associations républicaine des Anciens combattants et victimes de guerre.
Le compositeur de musique religieuse orthodoxe Jean LIAMINE (1899-1944).
43ème division
Teresa ANDRÉS-ZAMORA (1907-1946) : bibliothécaire espagnole, elle développa les bibliothèques de la culture populaire pendant la guerre civile . Déléguée à Valence du ministère de l’Instruction publique, communiste, républicaine, syndicaliste et militante féministe, elle dut s’exiler, d’abord en Belgique puis en France.
44ème division
André FONTAINAS (1865-1948) : critique d’art (il collabora plusieurs années au Mercure de France) et poète symboliste belge, il passa une longue partie de sa vie en France. Dans l’ombre de Mallarmé, il laissa des témoignages précieux sur la génération des symbolistes.
Le compositeur Mihai MITREA-CELARIANU (1935-2003) : originaire de Bucarest, il avait fréquenté le conservatoire de sa ville natale avant de compléter sa formation dans les stages du groupe de recherche de l’ORTF et les cours de Pierre Schaeffer au Conservatoire de Paris. Parmi ses principales œuvres figurent le Chant des étoiles, qui obéit à l’esthétique du sérialisme, le cycle Convergences, musique de forme aléatoire, ou encore les Incantations de la nuit éclairée, un ensemble réunissant une trentaine de compositions.
Joseph PANKIEWICZ (Józef Pankiewicz : 1866-1940) : peintre, graveur et enseignant polonais, il fut professeur aux Beaux-Arts de Cracovie. Ami de Pierre Bonnard qui l’inspira, il évolua du collorisme post-impressionniste vers le fauvisme. Installé à Paris, il devint directeur de l’Ecole polonaise des Beaux-Arts. Sa tombe, visible sur ma photo, a désormais été reprise.
Louis SALOU (Louis Goulven : 1902-1948) : comédien issu de la troupe des Pitoëff, il a imposé au cinéma une suite de personnages qui sont restés dans la mémoire des cinéphiles : le Comte de Montray des Enfants du paradis, l’officier prussien de Boule de Suif…Il se suicida.
45ème division
Isidore LEVY (1871-1959) : historien de l’Orient sémitique, auteur de nombreuses publications, il fut professeur au Collège de France.
L’architecte Emmanuel PONTREMOLI (1865-1956) : Grand prix de Rome en 1890, il effectua nombre de relevés archéologiques et de restitutions de monuments antiques (Delphes, Pergame, Didyme...).Entre 1902 et 1908, il donna son œuvre la plus connue, la villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes), villa dans le style de la Grèce antique construite pour Théodore Reinach. De cette époque date également le consulat général de France à Smyrne (Izmir), reconstruit à l’identique après le grand incendie de 1922. En 1911, il construisit à la demande d’Edmond de Rothschild la synagogue de Boulogne-Billancourt, en style byzantin. En 1912, il conçut l’Institut de paléontologie humaine (Fondation Albert Ier) à Paris. Architecte en chef du Muséum national d’histoire naturelle, il fit édifier en 1926 le bâtiment du vivarium du Jardin des plantes de Paris. Il fut l’un des grands professeurs d’architecture de l’École des beaux-arts de Paris, dont il fut nommé directeur en 1932.
Moshe WALDMANN (1910-1996) et son épouse Ménuha RAM (Rywka Waldman : 1916-2000), qui firent partie des principaux animateurs de la culture yiddish à Paris (poèmes yiddish de Moshe waldman).
46ème division
L’avocat, et écrivain Cyrille FLEISCHMANN (1941-2010), auteur de nombreuses nouvelles qui évoquent de manière à la fois gai et nostalgique le petit monde juif ashkénaze des années 1950 dans le Marais, à Paris, où il vécut. Son épitaphe célèbre la vie.
Le poète René-Albert FLEURY (1877-1950).
Léon POLIAKOV (1910-1997) : historien français issu d’une famille juive russe, il s’installa en France après avoir fuit la révolution bolchevique, puis la montée du nazisme. En pleine clandestinité durant la Guerre, il fut l’un des fondateurs du Centre de documentation juive contemporaine destinée à recueillir les preuves documentaires de la Shoah, ce qui lui valut, après la victoire alliée, d’assister Edgar Faure, chef de la délégation française au Procès de Nuremberg. Il fut l’auteur du Bréviaire de la haine, première grande étude consacrée à la politique d’extermination des Juifs menée par les nazis. Il fut aussi le premier historien à mettre en cause l’attitude du pape Pie XII et du Vatican durant l’Holocauste. Il écrivit ensuite de nombreux ouvrages traitant de l’antisémitisme et du racisme.
Benoit REGENT (1953-1994) : acteur de théâtre, il tourna également pour le cinéma et fut nominé aux Césars en 1985 pour son rôle dans la Diagonale du fou. Son identité n’est pas évidente à voir sur sa dalle d’une très grande simplicité.
47ème division
- Médaillon de Marie-Jeanne Dardichon signé Daveline.
- Tombe de Marlène Kanas
Jacob BUCHMAN (1904-1994), qui créa en 1988 le Prix Mémoire de la Shoah, décerné par la Fondation qui porte son nom, et qui récompense un écrivain, un artiste, un historien, un étudiant ou un enseignant pour une recherche ou une thèse portant sur le génocide du peuple juif.
Le sculpteur Elisée CAVAILLON (1873-1954) [4]
Le journaliste politique Naum VILNER.
48ème division
la magistrate Myriam EZRATTY (1929-2017) : directrice de l’Éducation surveillée de 1981 à 1983, elle fut la première femme nommée directrice de l’Administration pénitentiaire en 1983 puis la première femme à occuper la fonction de première présidente de la cour d’appel de Paris, entre 1988 et 1996.
Le réalisateur et scénariste Alexandre JOFFÉ (1918-1995), auteur de douze films dont cinq avec Bourvil (Fortunat, Les cracks).
Victor VICAS (1918-1985) : réalisateur français d’origine russe, on lui doit de nombreuses séries policières pour la télévision, dont de nombreux épisodes des fameuses Brigades du Tigre.
Le peintre Sam SZAFRAN (Samuel Berger : 1934-2019), qui fréquenta l’académie de la Grande Chaumière à Paris entre 1953 et 1958. Il s’essaya aux collages et à la peinture abstraite avant de revenir, au début des années 1960, à la figuration. Il laisse derrière lui une œuvre dans laquelle, de temps à autre, le déploiement de la végétation laissait apparaitre des présences humaines fantomatique généralement enroulées dans des vêtements colorés.
49ème division
Vadim KOSSOVOÏ (1937-1999) : poète russe, il fut un traducteur de la poésie française dans son pays (en particulier des œuvres de Henri Michaux, Julien Gracq, René Char, Francis Ponge, ou encore Maurice Blanchot). Arrêté en 1957 pour activités « contre-révolutionnaires et antisoviétiques », il passa six ans au goulag. Il s’installa en France en 1981, travaillant comme directeur de recherche au CNRS.
Le manager sportif Charles MICHAELIS (1910-1984).
Le musicologue russe Piotr SOUVTCHINSKY (1892-1986).
La comédienne Catherine STERMANN (1949-1985). [5]
50ème division
Certains plans indiquent la présence de Marguerite Baldenseperger, qui fut la dernière « amitié amoureuse » de Clémenceau (elle avait quarante ans de moins que lui), dans cette division. Il s’agit en réalité d’une homonyme : l’amie de Clémenceau est inhumée à Saint-Dié, dans les Vosges.
La femme de lettres et metteur en scène Anna BOUDAGHIAN (1880-1954).
Serge FÉRAT (Sergueï Jastrebstoff : 1881-1958) : aristocrate aisé et cultivé, il suivit les cours de Bouguereau puis exposa au Salon plusieurs œuvres inspirées des Nabis. Influencé par le cubisme, il rencontra Picasso et Apollinaire (c’est ce dernier qui lui donna le pseudonyme de Férat). En 1913, il racheta avec ce dernier et sa cousine, la baronne Oettingen, la revue d’avant-garde Les Soirées de Paris que dirigea le poète, mais cette parution fut interrompue par la guerre. En 1917, il illustra et réalisa les décors et costumes de la pièce d’Apollinaire Les Mamelles de Tirésias. Ferat exposa dans de nombreux salons et réalisa des cartons de tapisseries. Il repose avec sa cousine, la baronne Hélène d’OETTINGEN (1887-1950), qui fut connue comme poète sous le nom de Léonard Pieux, comme romancière sous le nom de Roch Grey (cette identité apparaît sur sa tombe) et comme peintre sous le nom de François d’Angiboult. Elle tint dans les années 1910 un salon « artistico-littéraire » où se retrouva toute l’avant-garde russe et française. Ruinée par la révolution russe, elle vendit les toiles achetées au douanier Rousseau pour subvenir à son train de vie. L’épitaphe sur leur tombe, composée par cette dernière, proclame : Nous, hommes de l’art / nous n’avons pas d’âge comme les anges. / Et ce n’est pas l’âge qui nous fait mourir / mais l’appel urgent pour aller ailleurs, / appui que nous sommes des forces / qui ne fléchissent jamais.
Le comédien belge JEAN-JACQUES (Jean-Jacques Guillaume : 1923-1994), que l’on vit essentiellement dans des pièces de boulevard où il jouait des homosexuels maniérés, caricature prisée par le public jusqu’aux années 90.
Le peintre impressionniste russe Pëtr NILUS (1869-1943), qui s’installa en France en 1917 et qui exposa au Salon des Ambulants.
Le peintre de nus Raymond PALLIER (1887-1943).
La peintre suisse Martha STETTLER (1870-1946). [6]
52ème division
La psychanalyste Micheline ENRIQUEZ (1931-1987), qui rejoignit l’Ecole Freudienne dès sa fondation par Jacques Lacan, puis après la rupture au sein de l’Ecole Freudienne participa à la création du Quatrième Groupe. Elle mourut dans un accident de voiture.
Léo HAMON (Lew Goldenberg : 1908-1993) : Membre du Mouvement républicain populaire puis de l’Union pour la défense de la République, il fut député de la quatrième circonscription de l’Essonne, sénateur de la Seine, porte-parole du gouvernement et secrétaire d’État de la Participation et de l’Intéressement.
53ème division
54ème division
L’auteur et ’illustrateur pour enfants Claude BOUJON (1930-1995). Il fut directeur de Pif jusqu’en 1972, puis il se consacra à l’illustration et la création artistique (peinture, sculpture...). Son épitaphe gravée sur sa tombe : Notre raconteur d’histoires s’est endormi dans sa coquille alors que nous n’avons jamais été aussi nombreux à l’écouter.
Demetre CHIPARUS (1886-1947). Sculpteur roumain émigré à Paris, où il étudia avec Antonin Mercié et Jean Boucher, il se fit connaître par ses petites sculptures chryséléphantine, particulièrement des danseuses. Il a également produit une vaste gamme de sculptures d’enfants.
55ème division
Israelis « Izis » BIDERMANAS (1911 - 1980) : photographe lithuanien installé en France en 1930, il se fit connaître par ses cliches de bords de Seine à Paris. Préférant l’intimisme au sensationnel (quoique ayant travaillé à Paris Match), il fut l’un des grands photographes de la capitale, un habile portraitiste, mais également un amoureux du cirque qui sut, dans ses ouvrages photographiques, retranscrire la magie mélancolique de ces lieux.
L’écrivain Noël CALEF (Nissim Calef : 1907-1968), qui publia une vingtaine de romans et de nouvelles, dont six romans policiers. Il est devenu célèbre grâce au film Ascenseur pour l’échafaud de Louis Malle, adaptation cinématographique de son roman éponyme. Il a également collaboré à de nombreux films en tant que scénariste ou dialoguiste. [7]
Bella DARVI (Baila Wegier : 1928-1971) : actrice polonaise au destin assez tragique, sa beauté avait été remarqué par le producteur américain Daryl Zanuck qui l’a fit tourner dans quelques films (dont L’Egyptien) [8]. Brouillée avec lui, elle décide de rentrer en France pour y faire carrière : elle n’y connut qu’une filmographie sans envergure. Prise par la passion du jeu, elle dut tourner pour rembourser ses dettes. Ruinée, elle se suicida par le gaz. Son corps ne fut découvert qu’une semaine plus tard.
La comédienne Esther GORINTIN (1913-2010), qui fit ses débuts au cinéma en 1998, à l’âge de 85 ans grâce au réalisateur Emmanuel Finkiel qui l’engagea pour jouer le rôle d’une vieille dame juive parlant russe, yiddish et français dans le film Voyages. Remarquée par des réalisateurs à la sortie de Voyages, elle tourna dans plus de dix films, notamment des rôles principaux (en particulier dans Depuis qu’Otar est parti... de Julie Bertuccelli). Elle incarna son dernier rôle en 2008 à l’âge de 95 ans. Elle fut inhumée dans le caveau de l’association des anciens combattants juifs dont son mari David faisait partie. L’identité de ce dernier est portée, mais pas la sienne.
L’acteur Claude MELKI (1939-1994), surnommé le Buster Keaton français, remarqué par Jean-Daniel Pollet qui le fit tourner dans plusieurs de ses films. Il était l’oncle du comédien Gilbert Melki.
Le journaliste, historien, et responsable communautaire juif français Henri MINCZELES (1926-2017). Activement engagé dans la Résistance à Libé Nord, il participa à la Libération de Paris le 25 août 1944. Fréquentant le milieu bundiste , il devint, grâce à Aby Wieviorka (le père de Michel, Annette, Sylvie et Olivier), rédacteur au Réveil des Jeunes ; c’est dans ce bimensuel qu’il commença ses activités de journaliste. Il adhéra à l’AMEJD en 2000, l’Association pour la mémoire des enfants juifs déportés et l’apposition des plaques sur le fronton et l’intérieur de ces écoles.
Le sculpteur Michel MILBERGER (1920-1997).
Le peintre, sculpteur, graphiste et illustrateur d’origine juive bulgare Albert RUBIN (1887-1956), qui servit dans l’armée pendant la Première Guerre mondiale, enseignant l’art aux soldats belges et français. Il reçut la nationalité française et exposa son travail au Salon des Artistes Français , où il fut salué dans les journaux pour ses pastels et ses huiles. Plus tard, il devint un portraitiste recherché.
56ème division
Le réalisateur Henri CALEF (1910-1994), qui tourna une vingtaine de films entre 1975 et 1980 (Jericho, Ombre et Lumière…).
L’astrophysicien Daniel GERBAL (1935-2006), qui fut directeur de recherche au CNRS.
57ème division
Georges BOSKOFF (1882-1960), pianiste roumain de style romantique, qui fut apprécié pour ses interprétations de Chopin et de Liszt. Il avait étudié à Bucarest et à Paris puis enseigné à Bucarest et à Athènes. Il fut également compositeur.
Le comédien Joseph DENIS D’INES (1885-1968), issu du théâtre -il entra à la Comédie-Française en 1914, en fut sociétaire de 1920 à 1953, puis administrateur général par intérim en 1945- , mais qui tourna également pour le cinéma des années 10 aux années 50.
L’harmoniciste Claude GARDEN (1937-2004), qui joua avec les plus grands artistes.
Hélène GUERTIK (1897-1937) : peintre et une illustratrice russe, elle fuit la révolution bolchévique et arriva en France en 1923, après un long périple à travers le Moyen Orient en passant par Constantinople. Elle peignit des écharpes pour Chanel, puis devint illustratrice de livres pour enfants chez Flammarion. Elle réalisa ainsi pour « Le Père Castor » onze albums.
André RICHIR (1887-1962) : sculpteur et mouleur de formation artistique, il se spécialisa dans le moulage de pièces anatomiques et devint un maître en la matière. Ses moulages, que l’on peut à peine distinguer des originaux, sont visibles au Musée Fragonard de Maison-Alfort.
58ème division
Le peintre pointilliste Lucien NEUQUELMAN (1909-1988), qui repose avec la peintre Camille NEUQUELMAN (1908-1999).
La poète Maïse PLOQUIN (Marie-Louise Ploquin : 1911-1994), qui repose sous une épitaphe désabusée : Partie sans regret ! On donna son nom à un prix biennal de l‘Académie française créé en 1985, qui récompense « l’auteur d’un recueil de poésie, en vers classiques ou libres, d’expression romantique ».
59ème division
André CADERE (1934-1978) qui fut un artiste roumain conceptuel. il exposa au Marché expérimental d’art des peintures dans la mouvance de l’Op Art ; fréquenta Isidore Isou et le milieu lettriste. Très vite, il tissa des liens avec les artistes parisiens qui, dans le sillage de l’art minimal, du Land Art et de l’art conceptuel, mettent en question l’identité de l’auteur et de l’œuvre, la pertinence de la signature et de l’« objet ».
Le sculpteur Félix FEVOLA (1882-1953), dont Poissy, d’où il était originaire, abrite plusieurs œuvres (monument aux morts, tombeau de Léon Deliance, statue de Saint-Louis). A Paris, il réalisa le miroir d’eau et les fontaines du Palais de Tokyo pour l’exposition universelle de 1937. Sa tombe est ornée d’une tête d’enfant de sa composition.
La comédienne Anicette FRAY (1915-1991).
Le décorateur de théâtre Pierre GUFFROY (1926-2010), qui tourna avec les plus grands metteurs en scène de Cocteau(Le testament d’Orphée) jusqu’à Roman Polanski (Tess) en passant par Godard (Pierrot le fou), Milos Forman ou encore Luis Bunuel ( Le Charme discret de la bourgeoisie).
60ème division
La peintre Aurelie [9] NEUMOURS (Marcelle Baron : 1910-2005), qui fréquenta l’atelier de Fernand Léger entre 1948 et 1951. À partir des années 1960, elle mit la forme carrée au centre de ses créations et considéra l’abstraction géométrique comme l’expression capitale du XXe siècle. En 2001, elle créa le prix portant son nom qui récompense chaque année un créateur dans l’art. Une place parisienne porte son nom.
Pour revenir
1/5 : présentation générale du cimetière
2/5 : divisions 1 à 30
A suivre
4/5 : division 61 à 90
5/5 : division 91 à 115
Merci à Jean-Michel Albert pour les photos Popesco, Coville, Michaël, Fiessinger, Lynn, Lobel, Fabre, Leval, Pontremoli, Liamine, Buchman, Fleischmann, Souvchintsky, Kossovoi, Nilus, Pallier, Calef, Bidermanas, Guffroy.
Merci à Eric Meunier pour les photos Cadere, Neumours, Doubrowski, Feferman, Guertik, Boujon, Minczeles, Ezratty, Szafran, Zamora, Bedouce, Rubin.
Merci à cp pour les photos Arnoux, Couder et Knoll
[1] La tombe semble reprise selon Eric Meunier.
[2] Un correspondant (Quentin Stinat) m’envoie l’article suivant qui relate l’accident : John Simone, associé de Jean Thépenier pour l’importation des Maserati en France se rendait à l’usine de Modène en compagnie de sa compagne Junie Astor, une actrice qui avait connu son heure de gloire avant guerre en jouant aux côtés de Gabin dans les Bas Fonds. Une étape était prévue à Nice où le couple possédait un appartement. Au moment de l’accident, survenu après Ste Magnance, la Mistral roulait à 200km/h. Elle s’apprêtait à doubler une file de voitures et s’est donc déportée sur la voie du milieu. Le conducteur de la dernière voiture jaugea mal la vitesse à laquelle arrivait la Maserati et entreprit lui aussi de doubler. Simone n’avait plus le temps matériel de freiner, il se déporta sur la 3ème voie, alors qu’il arrivait en haut de la côte. Un camion conduit par Gilbert Amat de Cavaillon arrivait en face, la Mistral fut laminée sous le poids lourd. Le
chauffeur de ce dernier serra au maximum vers la droite pour tenter d’éviter l’accident, il perdit le contrôle de son camion qui se renversa en travers de la N6. Derrière le camion, une 404 de Paris roulait trop près, elle partit en tonneaux (c’est la Peugeot montrée en photo). John Simone et Junie Astor furent tués sur le coup, dans la 404, les passagers furent tous blessés gravement. Seul le pékinois de Junie Astor fut sain et sauf. L’enquête des gendarmes détermina l’entière responsabilité du conducteur qui entreprit le dépassement devant la Maserati... A noter que John Simone repose dans cette même tombe : officier de renseignement dans l’US Air Force, il s’était employé à recueillir et analyser les activités concernant les pays occupés par l’armée allemande et particulièrement en France. Ses actions avaient contribué à l’élaboration des plans des Alliés pour la libération de l’Europe.
[3] Ligne 3, tombe 6.
[4] La tombe semble reprise selon Eric Meunier.
[5] La tombe semble reprise selon Eric Meunier.
[6] La tombe semble reprise selon Eric Meunier.
[7] compter 22 lignes (en partant de la 47° division). En 13° position, tombale blanche dont les noms et le médaillon sont en relief, peu détectables
[8] Son nom de scène était une combinaison des noms de Darryl et de son épouse Virginia.
[9] C’est elle qui décide d’écrire son prénom sans accent.
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