Le 10 Mars 2017 est décédé Joni Sledge . (1956-2017) . Le groupe musical Sister Sledge s’était formé en 1971 à Philadelphie. Les quatre soeurs Debbie, Kim, Joni et Kathy, avaient longtemps peiné à connaître le succès . Si le premier extrait, He’s the Greatest Dancer (plus tard samplé par Will Smith pour son Gettin’ Jiggy Wit It), permet à Sister Sledge de se faire enfin remarquer et de se frayer un chemin dans le haut des charts, c’est un mois après la sortie que l’irrésistible single-titre de l’album en fait des stars.

Le philosophe Ruwen Ogien, mort en mai 2017, repose au cimetière de Montmartre, division 11, tout près de la tombe de François Isambert.
https://www.franceculture.fr/philosophie/mort-de-ruwen-ogien-penseur-de-la-liberte

Les cendres de Jean d’Ormesson décédé le 05 décembre 2017 ont été dispersées à Venise

Inhumé à sa demande en toute discrétion le 2 février 2017 dans le cimetière du Montparnasse, mort le 27 janvier, Lucien Malson, né en 1926. Philosophe de formation, sociologue, mais surtout journaliste qui « créa » (Tendance jus de crâne) le jazz sur les ondes nationales de la RTF, et fut chroniqueur musical au Monde dont son successeur Francis Marmande, dans sa notule hommage, le crédite d’avoir repéré, et le mentionnant pour le compte du journal, parmi les Jackson Five le jeune Michael, durant leur première escale en France, il y a longtemps...

Comme j’avais cru comprendre. Le 5, et non le 6...

Des fois, le sort des muses amuse...
Maria d’Apparecida, morte dans l’oubli en juillet dernier. Maria Candido genre, pour la médiatisation.
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"La muse de Félix Labisse pourrait être réinhumée à Douai

Elle est décédée en juillet, à Paris, dans l’appartement où elle vivait, presque dans l’anonymat. Presque, parce que Maria d’Apparecida ne manquait pas d’amis. À Douai, notamment, où elle continuait à faire vivre la mémoire du peintre Félix Labisse, mort en 1982 et dont elle était l’égérie. Ces amis souhaiteraient que sa dépouille, comme elle en aurait émis le souhait, repose au cimetière de Douai."
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Pour le moment, c’est Bagneux qui l’héberge. Mais comme le dit l’article :
« La Ville étudie ainsi la possibilité d’offrir une tombe descente à Maria, là où elle a été enterrée, ou de ramener son corps à Douai. »
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La « Tombe descente », un concept labissal ?
Oubliée, Maria avait pourtant quelques titres de gloires :
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"Née le 17 janvier 1936 à Rio de Janeiro (Brésil).
Fille de Sylvio Marques, Instituteur, et de Mme, née Dulce Adelino.
Etudes : Ecole normale de Rio de Janeiro, Conservatoire brésilien de musique de Rio de Janeiro, Conservatoire national supérieur de musique et Ecole normale de musique de Paris.
Carr. : Institutrice puis Speakerine de diverses stations brésiliennes de radiodiffusion (1955-58), récital de mélodies brésiliennes à l’Odéon-Théâtre de France (1961), au festival de Vaison-la-Romaine dans le rôle de Didon dans Didon et Enée (1962), rôle de Carmen à l’Opéra de Bordeaux (1962), Carmen à l’Opéra de Paris (1965-68), interprète l’Amérique de Kafka à l’Odéon-Théâtre de France (1964), création des Fiançailles à Saint-Domingue à l’Opéra de Bordeaux, Lucrèce de Padoue au théâtre Gérard-Philipe à Saint-Denis (1967), interprète l’Heure espagnole à l’Opéra Comique à Paris (1972), l’Amour sorcier (chant et danse) au théâtre des Arts de Rouen, la Voix humaine (de Jean Cocteau et Francis Poulenc) au théâtre des Arts à Rouen, récitals et concerts dans plusieurs théâtres parisiens, récital à Bobino (1978), spectacle Canta o Brazil au carré Sylvia Monfort (1988), récital au Sénat (1995), participe à de nombreux festivals en France et à l’étranger, Délégué général pour le Brésil (1991), tournée en Amérique du Sud (2000). Décoration : Chevalier de la Légion d’honneur, Officier des Arts et des Lettres, Médaille Rio Branco (Brésil). Distinctions : Diplôme d’honneur et Médaille d’argent au concours international de musique G-B Viotti à Vercelli (Italie), Grand prix de l’Académie du disque lyrique français, Médaille d’or et Diplôme d’honneur du Mérite brésilien Carlos Gomes (1965), prix Printemps de Suède (1971), Grand prix du disque de l’Académie du disque français (1973), Citoyenne d’honneur de la ville de Rio de Janeiro (1981), Médaille de la Ville de Paris, Grand prix international du disque de l’Académie Charles Cros pour le disque Brasileirissimo (1988), Médaille d’or de la Société d’encouragement au progrès. Collection de tableaux. Adr. : privée, 19 rue Auguste Vacquerie, 75116 Paris."

Le grand organiste Michel Chapuis, né à Dole le 15 janvier 1930 est mort dans la même ville le 12 novembre 2017. Il repose au cimetière du Nord de sa ville.

La mort le 25 décembre à Paris, de la princesse Constance de Polignac âgée de 73 ans.
Cendres répandues ou ensevelies sur le domaine de Kerbastic dont la famille est propriétaire depuis 1851, à Guidel dans le Morbihan.

Avec certainement moins de force dans le « Tralala », Suzy Delair, vient à son tour de franchir la barre des 100 ans ; longue vie Madame !

"L’ancienne grande voix d’Europe 1 dans les années 70 et 80, Mychèle Abraham est décédée samedi.
Elle avait animé de grandes émissions musicales dans les années 1970 et 1980."
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Je ne vous raconterai pas ses dialogues nocturnes avec le regretté journaliste Jean-Michel Desjeunes (Jumeau et mentor de Pierre Lescure, Il s’est un jour jeté par la fenêtre...) quand elle raconta qu’un moustachu débarqué en Rolls lui avait une nuit fait l’amour dans une église de Saint Tropez sur l’autel ! Entre fantasmes et mythomanie, où commence la déraison ? Elle était la belle-soeur du poète gardien de phare Jean-Pierre Abraham (1936-2003).

Suite, Saint-Germain-des-Prés, tout ça...
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Patrick Vian
et son épouse, Emilie,
Cédric et Jason Vian,
son petit-ils et son arrière-petit-ils,
ont accompagné
Michelle LEGLISE VIAN,

jusqu’à sa dernière demeure
à l’âge de quatre-vingt-dix-sept ans.
Elle fut la première épouse de Boris
Vian (1940-1950) et la secrétaire de Jean-
Paul Sartre (1950-1980).

La cérémonie aura lieu au crématorium
du cimetière du Père-Lachaise, le 3 janvier
2018, à Paris 20e, à 14 h 15."
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Comme Claude Faux, « secrétaire de Jean-Paul Sartre (1950-1980) ». La langue française est farceuse, le secrétariat était un concept... Très large pour d’aucune !

Prologue : Saint-Germain-des-Prés, où il n’y a plus d’après, se vide de ses fantômes...
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"Gisèle Halimi,
son épouse,
Emmanuel Faux,
Jean-Yves, Serge, Maud et Edouard
Halimi,
ont la profonde tristesse d’annoncer le
décès de
Claude FAUX,
écrivain,
ancien secrétaire
de Jean-Paul Sartre,

survenu le 22 décembre 2017, à Paris,
à l’âge de quatre-vingt-sept ans.
Les obsèques auront lieu le mardi
2 janvier 2018, à 14 h 30, au crématorium
du cimetière du Père-Lachaise, Paris 20e."
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Considérations intello-pipeules : Gisèle Halimi est donc veuve, et le journaliste Emmanuel Faux orphelin (Faux pour un journaliste...). Le teigneux Serge Halimi est aussi un peu orphelin, mais toujours aussi fâché avec sa mère ?...

René Lenoir est décédé le 16 décembre, à l’âge de 90 ans. Il avait été secrétaire d’Etat à l’action sociale de juin 1974 à avril 1978. Il avait sensibilisé les milieux politiques aux problèmes des exclus et il est à l’origine d’une loi en faveur des personnes handicapées. Auteur d’un roman (Orages désirés) et de plusieurs essais, il était le père du philosophe Frédéric Lenoir.

Le Monde :
« Claude Pierre-Brossolette, qui avait occupé les fonctions de secrétaire général de l’Elysée de 1974 à 1976 sous Valéry Giscard d’Estaing, est mort à 89 ans. Regrettant qu’il ait « fait ce choix, ce jour de nous quitter », le président de la République, Emmanuel Macron, a salué dans un communiqué cet ancien résistant devenu dans les années 1950 un « haut fonctionnaire d’exception ». »
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« Regrettant qu’il ait «  fait ce choix, ce jour de nous quitter  »... ». Formulation étonnante, on croit comprendre à une euthanasie revendiquée avec déploration jupitérienne ! Le disparu était veuf depuis dix mois, la stricte intimité avait alors prévalu quant aux obsèques de son épouse, et vu le destin post-mortem de Pierre Brossolette...

Le père de Michel Platini, Aldo, est mort jeudi à l’âge de 90 ans, annonce L’Est Républicain. Il a notamment entraîné l’équipe de Joeuf, et l’équipe de D3 de l’AS Nancy-Lorraine. Il a surtout été directeur sportif et directeur du centre de formation de l’ASNL.

La mère de Nicolas Sarkozy, est décédée. Andrée Sarkozy, née Mallah, et surnommée « Dadu », est décédée dans la nuit de mardi à mercredi, selon l’entourage de l’ex-chef de l’État.

Née le 12 octobre 1925, elle était âgée de 92 ans.

Mère de trois enfants - Nicolas, Guillaume et François -.

"Les obsèques de Marianne Epin auront lieu ce vendredi 15 décembre à 11h a l
Eglise Saint Roch..
Je dis bien 11h, et non 10h30"
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Il faut chercher profond dans Facebook, en auto-commentaire d’une journaliste culturelle de France 3 IDF, Dominique Poncet, pour avoir quelques informations suite au décès ce week-end de cette excellente comédienne. Elle avait 65 ans et luttait contre un cancer depuis 20 ans. Ex épouse du metteur en scène Gildas Bourdet, elle était la compagne du comédien algérien Fellag. Epin était le nom de sa mère journaliste, mais elle était la fille tardive d’un autre journaliste historiquement plus éminent, Jean Guignebert (1897-1958), Secrétaire d´Etat à l´Information du gouvernement provisoire du général de Gaulle. Lui-même fils de Charles Guignebert, historien du christianisme qui crée la chaire en Sorbonne au moment de la séparation de l’église et de l’état, il traite de la question en laïc. Charles (1867-1939), Marianne (1952-2017), il y a comme ça des précipices temporels qui laissent songeurs ! La filiation Guignebert père et fils apparait sous la plume d’un vieux livre de l’oubliée Louis Weiss, et que Google a digitalisé (Pas Louise, le livre, autrement il y aurait un e). Wikipédia ne mentionne rien sur les deux notules de ces oubliés...
Marianne Epin avait notoirement joué dans « Mont-Oriol », un téléfilm en deux partie de Serge Moati, en 1980. C’est encore le blog d’Armelle Héliot, du Figaro, qui nous aura appris la triste nouvelle.

Je suis sans doute ici le seul avoir un souvenir de « La Femme aux bottes rouges » de Buñuel fils avec Deneuve pour une raison tout technique, et libidinale, car à un moment du film, l’actrice pénètre dans un restaurant, je crois, et affublée d’un opulent manteau de fourrure, elle se plante devant un dineur, et... Ouvre tout grand le manteau sous lequel elle est nue. Il se trouve que s’était le premier film que je regardais sur un magnétoscope (Chez un copain de copain, un outil onéreux à l’époque...) et donc, miracle de la technique, tout de suite on remonta le temps pour faire un arrêt sur image... Pour constater que Catherine D. portait une fine combinaison, avec moumoute acrylique au niveau de l’entrejambe...

Au rayon des récents disparus, quatre noms méritent d’être cités. Judith Miller (1941), fille de Jacques Lacan et de Sylvie Bataille (engrossée par le psychanalyste alors qu’elle vivait encore avec l’écrivain Georges Bataille (1897-1962), et femme de Jack-Alain Miller, l’éditeur du Séminaire de Lacan et frère de Gérard, l’un des bouffons de la bande à Ruquier...
Juan Luis Bunuel (1934), fils du célèbre cinéaste, et qui aura réalisé quelques films respectables, dont La Femme aux bottes rouges (1974) avec Catherine Deneuve et Fernando Rey.
Le footballeur nantais Jacky Simon (1941), un des grands joueurs du FC Nantes de 1965-1966, qui permit au club, avec les Gondet, Budzinski et consorts, de glaner ses deux premiers titres de champion de France...
Et enfin, le grand patron d’Ouest-France, François-Régis Hutin (1929), décédé dimanche dernier et auteur d’un éditorial post-mortem dans le célèbre quotidien régional de ce jour.

S’il est acquis que Jean D’Ormesson sera crématisé on ne sait trop quand, rien n’a transpiré du devenir des cendres... Françoise et Héloïse sont de sacrées cachottières !