SAINT-PIERRE-LAFEUILLE (46) : cimetière
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J’ai cherché des années avant de trouver l’emplacement de sa tombe, mais voilà qui est fait.
C’est dans le petit cimetière de Saint-Pierre-Lafeuille que j’ai retrouvé la présence d’un auteur assez oublié qui connut pourtant un grand succès à son époque : JEAN-CHARLES (Jean-Louis Charles : 1922-2003).
Son nom est immédiatement associé à celui de son grand succès : La Foire aux cancres. L’ouvrage a été tiré à plus d’un million d’exemplaires, deux millions avec les traductions en une vingtaine de langues.
Les « perles » sont un genre littéraire réalisé par des « adultes qui croient se déguiser en enfants ». Peu de rapport avec la réalité de ce que sont les productions d’élèves, ces perles étant par définition à la fois trop culturelles et si peu adaptées à l’esprit des ados... mais elles persuadent les adultes infatués qu’ils sont tellement plus savants que la génération qui arrivent, et elles alimentent dans l’opinion public l’idée que "vraiment, ma bonne dame, ces nouvelles générations sont vraiment incultes... Qu’est ce qu’on leur apprend ? » Ce que dénonçait déjà Cicéron en son temps !
Force est de constater que cette forme d’humour un peu lourd plait toujours (il suffit de voir le succès des très médiocres perles de bac qui fleurissent tous les ans en juillet), même si celles de Jean-Charles sont tellement datées qu’elles prennent une valeur de conservatoire nostalgique, celle de l’époque où l’on téléphonait grâce à des opératrices, où l’on apprenait les affluents du Rhône et l’ensemble des os du pied, à l’image du « Je me souviens » de Pérec. Reste son épitaphe, qui invite au rire.
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