FRETTE SUR SEINE (LA) (95)
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Elaboré en terrasse, le cimetière de La Frette offre une vue imprenable sur la vallée de la Seine (bon, évidemment, par temps couvert, c’est moins évident). On y visitera quelques personnalités, plus pour leur souvenir que par l’émotion esthétique provoquée par leur tombe !
Curiosités
A l’entrée du cimetière, un panneau indique les personnalités du lieu.
Un imposant monolithe surmonté d’un bas-relief en bronze par Etienne de Meyer sert de sépulture au conseiller d’Etat Gaston Roussel (1884-1962).
La tombe du jeune physicien André Ribaud (1900-1926), "martyr de la science" !
La tombe-cénotaphe de l’une des 80 victimes de la catastrophe aérienne du 2 octobre 1964 où un vol UTA s’était écrasé contre le mont Alcazaba (Espagne) pour des raisons inconnues.
Célébrités : les incontournables...
Si Albert Marquet et Jacques Chardonne ne sont pas oubliés, aucun incontournable stricto censu.
... mais aussi
Jacques CHARDONNE (Jacques Boutelleau : 1884-1968) : issu de la grande bourgeoisie charentaise, il entra, après des études de droit, aux éditions Stock où il assuma la direction littéraire de la maison d’édition. C’est à l’occasion d’une convalescence prolongée qu’il commença une brillante carrière d’écrivain. Il publia en 1921 son premier roman, L’ Épithalame, sous le pseudonyme de Jacques Chardonne, ce qui lui valut une célébrité immédiate. Ses trois volumes des Destinées sentimentales confirmèrent son statut "d’ écrivain du couple". Il publia également plusieurs essais. Son oeuvre, en marge des courants contemporains, connut un nouveau succès auprès des générations suivantes : considéré comme un auteur de droite, il est avec Paul Morand un des pères spirituels de ceux qu’on a appelés « Les Hussards », les écrivains Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon.
Roger IKOR (1912-1986) : écrivain français, il remporta le Goncourt en 1955 pour Les Eaux mêlées. Marqué par la mort de son fils qui se suicida après avoir adhéré au Zen macrobiotique, il mena jusqu’à sa mort une lutte contre le phénomène sectaire, et fonda à cet effet le centre contre les manipulations mentales.
Le peintre Alfred LE PETIT (1876-1953).
Albert MARQUET (1875-1947) : peintre français, il rejoignit entre 1895 à 1899 Matisse à l’école des beaux-arts et fréquenta l’atelier de Gustave Moreau. En 1901, il participa au Salon des indépendants où il présenta dix tableaux d’Arcueil et du Luxembourg. Il commença sa série des vues de quai en 1905. Il a peint Paris et ses environs, les ponts de la Seine, les rues illuminées la nuit, Paris sous la neige ou sous un soleil de plomb. S’il fit partie de la génération du post-impressionnisme, il ne se laissa jamais enfermer dans aucun mouvement.
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