SOYONS (07) : cimetière
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Cimetière non traité de manière exhaustive
C’est à Soyons que repose Marcel-François ASTIER (1885-1947). Fils de député, ce médecin se lança également en politique. Il fut élu maire de Soyons, puis, en 1924, député (radical) de l’Ardèche sur une liste du Cartel des gauches. En 1938, il devint sénateur de ce même département. Le 10 juillet 1940, il fit partie des quatre-vingt parlementaires qui votèrent contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Il aurait alors prononcé « Vive la République quand même ! » [1]. Il s’engagea ensuite dans la Résistance et reconstitua, dans la clandestinité, le Parti radical ardéchois. En 1943, il entra à l’Assemblée consultative provisoire puis fut l’un des artisans de la création du Rassemblement des gauches républicaines, dont il devint brièvement le premier président en 1946.
Merci à Laurence Valette pour la photo.
[1] Robert Aron affirme qu’il s’agissait de lui, mais la paternité de cette exclamation est également prêtée à un autre parlementaire.
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