ROZOY-LE-VIEIL (45) : cimetière
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Dans le minuscule cimetière de Rozoy (qui plus est n’est occupé que dans un à peine un quart de sa superficie !), pas de difficulté pour retrouver, dans l’unique chapelle du lieu, la présence de Gustave FRÉGIS (1841-1934). D’origine modeste, il parvint à faire des études. Devenu vétérinaire, il servit durant 14 ans dans le Loiret, s’occupant presque exclusivement de bovins et de chevaux, mais, grand amateur de chiens, il s’intéressa à leurs maladies et à leur élevage et développa ses connaissances dans un domaine encore très peu développé au XIXe siècle : la médecine vétérinaire canine. En 1882, il vint s’installer à Paris où il reprit l’infirmerie canine de Camille Leblanc, aux pieds de la butte Montmartre. Il fit effectuer de grands travaux et l’établissement gagna très vite en importance et en renommée. Il travailla alors en collaboration avec Pasteur qui menait alors ses expériences sur la rage. On fit appel à lui dans toute l’Europe. Avant sa retraite, il fit l’acquisition du château des « Noues » à Rozoy-le-Vieil. Après 43 ans d’exercice, il se retira dans sa propriété et fut maire de Rozoy-le-Vieil de 1908 à 1924.
Il laissa son nom à l’établissement dont il fit le renom : le Centre Hospitalier Vétérinaire Frégis existe toujours. Il est maintenant situé sur la commune d’Arcueil (94). C’est aujourd’hui la plus ancienne et la plus grande structure vétérinaire privée dédiée aux animaux de compagnie en région parisienne, et sans doute en France.
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