PUYLAURENS (81) : cimetière
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C’est par un double escalier que l’on descend dans le cimetière de Puylaurens, pente continue à laquelle sont adossées les sépultures.
C’est dans sa commune natale que fut inhumé Georges FRÊCHE (1938-2010). Agrégé des Facultés de droit, il était professeur honoraire d’histoire du droit à l’université Montpellier 1. Plusieurs fois député de l’Hérault (en 1973 et 2002) et maire de Montpellier de 1977 à 2004, il y fut connu pour ses réalisations urbaines et son dynamisme politique au niveau local : il ne cessa de transformer la ville. Il lança des travaux pharaoniques, imposa la piétonnisation de la place de la Comédie, construisit le tramway et un vaste espace commercial. Il fit aussi sortir de terre le quartier Antigone, un vaste ensemble néoclassique. Il présida la communauté d’agglomération de Montpellier à partir de 2002 et le conseil régional de Languedoc-Roussillon à partir de 2004. Habitué de la provocation et des outrances verbales, ses relations avec les instances centrales du PS étaient tendues : en 2006, il avait exclu du bureau national après avoir qualifié de "gugusses", quelques mois plus tôt, les parlementaires socialistes ayant proposé l’abrogation de l’article de loi sur les rapatriés et les harkis. Puis ses propos sur l’équipe de France de football, dans laquelle il estimait qu’il y avait trop de Noirs, lui avaient valu une exclusion du Parti socialiste. Malgré sa mise à l’écart par le PS, Georges Frêche a gardé la haute main sur les fédérations locales du PS, dont les dirigeants lui sont restés fidèles, même lorsque leur parti lui a opposé une liste conduite par la maire de Montpellier Hélène Mandroux aux régionales, après sa sortie sur "la tronche pas très catholique" de Laurent Fabius.
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