VALS-LES-BAINS (07) : cimetières
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Il n’y a pas moins de trois cimetières à Vals-les-Bains, tous à proximité. Le cimetière ancien est charmant, divisé en compartiments arborés au gré des arrondissements mais aussi des confessions religieuses. On y trouve certaines belles chapelles imposantes. Les deux nouveaux sont sans intérêt esthétique, alignements de tombes dans un site sans végétation entourés de murs austères.
ancien cimetière
Dans le tombeau Galimard repose Firmin (1815-1865), qui découvrit la source intermittente qui se trouve désormais au cœur du parc de ville, et à qui il légua son nom Le « Puits Firmin » lance toutes les 6 heures des jets d’eau, qui atteignent parfois la hauteur impressionnante de 16 mètres. Il s’agit d’un phénomène naturel, certes régulé, mais dont on ne peut prévoir avec exactitude à quel moment précis il apparaîtra. Phénomène étrange, témoin d’une forte activité dans le sous-sol valsois.
Paul CHAMPETIER (1871-1927) : maire de Vals-les-Bains de 1912 à 1919, il fut député radical socialiste de l’Ardèche de 1914 à 1919.
Paul RIBEYRE (1906-1988) : maire de Vals durant 40 ans (de 1943 à 1983),
député (1945-1958) puis sénateur (1959-1980) de l’Ardèche, il fut un ministre récurent de la IVe République : Sous-secrétaire d’État à la Santé et à la Population (1951-1952),
Ministre de la Santé publique et de la Population entre 1952 et 1953, éphémère Ministre du Commerce en 1953, à nouveau Ministre de la Santé et de la Population durant trois mois en 1953 (!), Ministre de la Justice entre 1953 et 1954, puis Ministre de l’Industrie et du Commerce (1957-1958). Il se signala par son antigaullisme.
nouveau cimetière
Y reposent :
Le Compagnon de la Libération Jean DESMAISONS (1915-1974) : engagé volontaire, il prit part à l’expédition de Norvège en mai 1940. Il rallia les Forces françaises libres à Londres et participa aux opérations d’Erythrée puis à la campagne de Syrie. En 1942 en Libye, il réalisa les champs de mines autour et en dehors de la position de Bir-Hakeim. Après El Alamein, il servit en Tunisie puis à Madagascar. En 1952, volontaire pour l’Extrême-Orient, il fut affecté au commandement des Forces terrestres du Nord Vietnam.
Joséphine « José » DUPUIS (1908-1965) : institutrice à Paris, elle entra dans la Résistance ce qui lui valut après-guerre de nombreuses décorations (médaille de la résistance, croix de guerre, médaille de la France libre, légion d’honneur). Le Royaume-Uni lui décerne aussi l’Ordre de l’empire britannique. Elle poursuivit alors son engagement en adhérant au Mouvement républicain populaire et fut députée de la Seine de 1946 à 1951.
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