LE THOLONET (13) : cimetière
par
Pas bien grand, dans un cadre végétal méditerranéen privilégié, à quelques encablures de la montagne Sainte-Victoire, le cimetière du Tholonet avait tout pour attirer artistes et intellectuels recherchant le calme. Ça n’a pas manqué !
Curiosités
Sur une tombe, une énigmatique plaque dont le message est signé Jean Giono, en décembre 1964, dit ceci : A madame Joséphine Botella avec mon amitié et félicitations pour la bonne éducation et la gentillesse de ses enfants !
Une tombe est recouverte par un miroir.
Célébrités : les incontournables...
... mais aussi
Le peintre et céramiste Gérard DROUILLET (1946-2011), qui repose
sous une insolite sculpture en bronze de sa composition.
Le peintre et lithographe Léo MARCHUTZ (1903-1976). Né à Nuremberg, il
fit connaissance avec les œuvres de Cézanne et de Van Gogh à partir de 1919. Intéressé par l’œuvre de Paul Cézanne, dont il devint l’un des plus grands spécialistes, il effectua un premier voyage à Aix en 1928 et s’y installa définitivement deux ans plus tard. Au cours des années 30, il renonça peu à peu à la peinture à l’huile pour se consacrer au dessin et, par la suite, à la lithographie. Il mit son savoir-faire à disposition de différents artistes, dont Tal Coat, André Masson, Pierre Jean Jouve et Fernand Pouillon… Il réalisa plusieurs séries d’albums lithographiques autour des thèmes religieux, des paysages d’Aix et d’Italie notamment. À partir de 1959, il dispensa un enseignement de la peinture dans le cadre de l’Institut Américain Universitaire d’Aix.
Le peintre André MASSON (1896-1987), qui participa au mouvement
surréaliste du début des années 1920 à la fin des années 1950. Notamment célèbre pour ses dessins automatiques et ses tableaux de sable (créés en étalant de la colle puis en projetant du sable sur la toile), il fut l’auteur d’une œuvre multiforme. Son influence est notable sur l’expressionnisme abstrait, en particulier sur Jackson Pollock et Arshile Gorky. Il illustra de nombreux décors de théâtre et peignit le plafond du théâtre de l’Odéon. Une sculpture posée sur sa tombe, oeuvre du peintre, symbolise le couple.
L’ingénieur Joseph RIGAUD (1887-1980), qui édifia en 1951 le barrage Bimont afin de barrer le lit de l’Infernet, issu du ruissellement de la face nord du massif de Sainte-Victoire, et surtout retenir les eaux captées du Verdon (par une conduite souterraine artificielle amenant l’eau par le Canal de Provence).
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