CALLIAN (83) : cimetière
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Charmant petit cimetière de Callian qu’il faut chercher, sur les hauteurs, loin du centre du bourg. Un plan, à l’entrée, localise les principales célébrités du lieu.
Curiosités
Une des tombes anciennes est à voir absolument : elle est sans doute celle d’un maréchal ferrant dans la mesure où, enchâssés dans une alcôve de la tombe et heureusement protégés par un grillage, se trouvent un grand nombre d’outils différents et de fer à cheval, le tout grandement rouillé.
Célébrités : les incontournables...
Christian DIOR
Soeur EMMANUELLE
Contrairement à une rumeur tenace (que j’ai moi même contribué à diffuser en son temps), il ne semble pas que le père de Gaston Lagaffe, le fameux dessinateur Franquin, ait été inhumé dans ce cimetière. Aucune tombe ne porte ce nom dans tous les cas, et rien de tangible ne vient étayer cette localisation.
Contrairement à ce que l’on peut lire dans la fiche Wikipedia sur Callian, le peintre expressionniste Édouard Goerg ne repose pas au cimetière mais dans le parc de son Château à Callian. La salonnière Juliette Adam, bien que décédée dans le commune, ne repose pas non plus ici mais dans la 54ème division du Père Lachaise.
... mais aussi
Le peintre Georges BAUQUIER (1910-1997), qui entra à l’atelier de Fernand Léger en 1936 comme élève, puis en devient le massier. Communiste, engagé dans la Résistance, il retrouva Léger après la guerre. En 1958, trois ans après la mort du peintre, Georges Bauquier entreprit avec Nadia Léger (voir plus bas) la construction du musée de Biot dont il fut le directeur. Je n’ai pas retrouvé sa tombe malgré mes recherches répétées : elle ne se trouve en particulier pas là où elle est localisée sur le plan de l’entrée.
Nadia LÉGER (Nadia Khodossievitch : 1904-1982) : peintre biélorusse, elle fut l’élève de Fernand Léger avant de devenir son épouse. Elle supervisa des travaux de groupes à l’Académie de Léger, tels que les panneaux peints pour le rassemblement des femmes pour la paix. Elle fit construire le musée Fernand-Léger à Biot et en 1967, et légua à l’Etat ce monument et une grande quantité d’oeuvres. Elle fut très souvent représentée par son mari et c’est le cas sur la mosaïque qui recouvre sa stèle.
Le vice-amiral Joseph RUE (1896-1975), qui dirigea le bombardement de Royan durant la Seconde Guerre mondiale.
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