BÉTHUNE (62) : cimetière nord
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Rien de très spectaculaire à Béthune : quelques vieilles belles chapelles (parfois en mauvais état) subsistent des quelques familles d’industriels qui bâtirent la ville, très peu d’oeuvres d’art... Pour le reste, monotonie d’un site peu arboré.
- Les vivants, les morts civils, les soldats...
Curiosités
Une borne, à l’entrée, localise les tombeaux recherchés : j’ai toujours à coeur de valoriser cette présence qui sera sans doute dans l’avenir systématique, mais qui est particulièrement développée dans le Pas-de-Calais.
Il existe à Béthune depuis le XIIe siècle une confrérie des charitables dont la tâche consiste à accompagner et à enterrer les morts sans distinction. Les charitables poursuivent encore aujourd’hui leur action d’accompagnement et viennent en aide auprès des personnes en grandes difficultés. Bien que placée sous le patronage de Saint-Eloi, la Confrérie des Charitables est laïque depuis 1853. Elle est divisée en quatre catégories (Doyens, Prévôts, Chéris et membres). De nombreuses tombes du cimetière mentionnent l’existence de cette confrérie (d’anciens prévôts par exemple...). La référence à Saint-Eloi y est fréquente.
C’est quelques jours avant le débarquement en Normandie, le 27 avril 1944, que le premier grand dépôt de locomotives à l’ouest du bassin minier fut bombardé par les Alliés. Un dépôt béthunois stratégique, qui pouvait accueillir jusqu’à quatre-vingts trains de charbon par jour. Un monument commémore les cheminots victimes.
Le monument le plus visible du cimetière : celui dressé par ses parents à leur fils aviateur César Viez, mort sur le Front en 1919.
- La partie militaire du cimetière.
- Un cv long comme le bras et un médaillon...artisanal réalisé par son gendre.
- Bien qu’un peu fatiguées, les très belles mosaïques sur la tombe Bar.
Célébrités : les incontournables...
Aucune.
On n’y trouvera même pas le fameux « bourreau de Béthune », le catcheur Jacques Ducrez, qui bien que décédé en 2009 semble avoir trouver ultime domicile ailleurs.
... mais aussi
L’ancien maire de la commune, Eugène HAUNAUT (1844-1891), qui fut député de 1888 à sa mort. Sa tombe était ornée d’un buste qui fut volé en décembre 2014. Il fut heureusement retrouvé après enquête, mais n’a pour l’instant pas récupéré sa place.
La famille d’architectes Sarrut .
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