Le cimetière communal d’Ivry, que l’on ne doit pas confondre avec le cimetière parisien de la même ville, se trouve proche de l’église. D’origine ancienne, il est attesté dès 1813 même si les tombes les plus anciennes ont été remplacées par des caveaux modernes. Restent néanmoins plusieurs sépultures de la seconde moitié du XIXe siècle, dont des chapelles parfois ornées de beaux vitraux.
Curiosités
– On pénètre dans le cimetière par un escalier encadré par deux monuments aux morts : celui de 1914-1918 à gauche, celui de 1870 à droite. De nombreux chats semblent avoir élus domicile dans le coin !
– La statuaire n’est pas absente de ce cimetière :
La tombe de J.B. Robin est ornée d’un haut-relief représentant une femme et son enfant par M. Malan.
Célébrités : les incontournables…
Aucune
… Mais aussi
– Joseph Médard BURGART (1810-1892) : maire de Wihr-au-Val (Haut-Rhin) en 1848, républicain déclaré, il fut élu représentant du peuple à l’Assemblée législative de 1849. Il vota avec la gauche avancée, et combattit la politique de l’Elysée, ce qui lui valut d’être proscrit après le coup d’Etat. Revenu en France sept ans plus tard, il devint inspecteur au contrôle des chemins de fer, et, ayant opté après la guerre pour la nationalité française, il se fixa à Ivry dont il fut maire durant sept mois en 1892.
– Nicolas Léonard Sadi CARNOT (1796-1832) : physicien, fils de
Lazare
Carnot
et oncle de Sadi Carnot, qui devint président de la République en 1887. Il fonda, en 1824, la thermodynamique, en publiant les deux premiers principes de cette nouvelle science dans son unique publication, les Réflexions sur la puissance motrice du feu et sur les machines propres à développer cette puissance. Ces travaux, peu compris des contemporains, furent repris par Rudolf Clausius qui les fit connaître, sous le nom de principe de Carnot-Clausius. Il mourut du choléra à l’âge de trente-six ans, sans postérité.
– Les architectes Louis (1869-1951) et son fils Robert (1899-1989) CHEVALLIER, qui réalisèrent à Ivry un très grand nombre de bâtiments publics, en particulier des immeubles à vocation sociale.
– Le coureur cycliste Henri CISSAC (1877-1908), devenu pilote de vitesse moto puis pilote automobile. Il fut le premier pilote à trouver la mort lors d’un Grand Prix automobile.
– Jules COUTANT (1854-1913) : Ouvrier mécanicien à Ivry, il fut député
socialiste de la Seine de 1893 à sa mort et maire d’Ivry à partir de 1909. Défenseur ardent des revendications prolétariennes, il tint à la Chambre une place considérable, et présenta une foule de propositions de loi à vocation sociale. Le buste en bronze qui orne sa tombe est signé par le sculpteur Charles Perron et par le fondeur Andro.
– Le sculpteur Léon GUSSE (+1886), dont la tombe est ornée de son médaillon en bronze par lui-même.
– Pierre Philibert POMPÉE (1809-1872) : il fut le premier directeur de
l’école municipale Turgot et le fondateur de l’école professionnelle d’Ivry. Il fut en 1870 élu « premier maire républicain » de la commune.
Commentaires
Jb robin était un marbrier très connu dans notre
Ville.
Il y a aussi BARBARY Michel ne au caire
En 1785 et membre de la garde impérial de
Bonaparte on les appelaient " les mamelucks"
Voila, desolé pour le doublon.
CISSAC Henri coureur automobile début 1900
Est mort pendant une course le 07/07/1908
Au grand prix de de l’ACF avec son mecano.
je crois qu’il y a dans ce cimetiere la sepulture d’Yves Gallot, celebre marcheur du debut du siecle dernier.
" Yves Gallot né le 30 avril 1863 rue Pigalle à Paris, décédé le 9 juillet 1936, est enterré au cimetière d’Ivry, six personnes dont son fils marchaient derrière le convoi funéraire."
Quelqu’un à t il plus d’information ?
Je doute qu’on puisse retrouver la sépulture d’Yves GALLOT. Il serait mort dans la misère à l’Hospice des Incurables d’Ivry sur Seine. Dans ces conditions, il avait + de chances de finir en fosse commune qu’en concession à perpétuité. Mais bien-sûr, cela est à vérifier.
Bjr, où pourrais je trouver la liste des indigents inhumés en novembre 1929 ?
Après avoir découvert l’existence ( en 2017) de Charlotte Bronier, gd mère de mon conjoint dont le père et son frère ont été placés en 1927 par le père à l’AP (sans l’accord de la mère) qui décèdera en 11/1929.
Nous recherchons depuis deux ans où nous recueillir.
Merci de votre aide. Bien cordialement.