Tombes ouvragées ou bien modestes, le cimetière de Rambervillers raconte l’histoire d’une ville industrieuse : ses anciens maires, ses entrepreneurs (Velin...). L’ensemble est sobre et l’ornementation funéraire rare.
– Une enclave israélite existe dans le cimetière.
– L’unique buste du cimetière, signé Emile-François Chatrousse, est celui du général Emile Richard (1836-1887), qui fut directeur du Génie au Ministère de la Guerre.
Y reposent :
– Pierre-Dié MALLET (1895-1976) : peintre et sculpteur, il se forma auprès de de Victor Prouvé
et d’Émile Friant. Il se tourna ensuite vers la peinture religieuse et notamment la représentation des saints de Lorraine. Il réalisa également de nombreux portraits de commande, lui permettant ainsi des rentrées d’argent plus ou moins régulières. De nombreuses églises lorraines abritent ses œuvres.
– Jean FÈVRE (1920-1945) : fils de général, il s’engagea en 1940 dans les FFL
et s’illustra au cours de la campagne d’Italie. Après avoir débarqué en Provence, il participa à la libération de Toulon. Envoyé dans les Alpes du sud, puis en Italie en avril 1945, il tomba, à la tête de sa section, le 21 avril 1945, à la gare de Piena dans la Vallée de la Roya. Il fut fait Compagnon de la libération. Il fut en un premier temps inhumé au cimetière de la 1ère DFL, à l’Escarène dans les Alpes-Maritimes, avant son transfert dans le caveau de famille.
– Le facteur d’orgues Nicolas-Théodore JAQUOT (1835-1918), qui épousa une des filles du facteur d’orgues Jean-Nicolas Jeanpierre et devint l’associé de son beau-père en 1863. La maison Jaquot-Jeanpierre (puis Jacquot-Lavergne) fut la plus grande entreprise vosgienne de facture d’orgue au XIXe siècle et eut des prolongements jusqu’à nos jours avec la manufacture vosgienne de grandes-orgues de Rambervillers.