VAUGRIGNEUSE (91) : église et cimetière
par
L’église
C’est dans la chapelle de la Vierge qu’il avait fait édifier que repose Jean HEROARD (1551-1628). Médecin et anatomiste français, il fut attaché à Charles IX puis à Henri III dont il réalisa l’autopsie. Henri IV lui ayant gardé sa confiance, il devint le premier médecin de Louis XIII et le resta jusqu’à sa mort en 1628. C’est le Journal qu’il tint durant vingt-sept années qui l’a rendu célèbre : il y consigna très précisément tous les faits relatifs à la santé du dauphin, devenu roi sous le nom de Louis XIII. Ce document est un formidable témoignage et un fascinant recueil d’anecdotes révélant l’éducation, l’entourage et les traits de caractères du futur Louis XIII. Il était seigneur de Vaugrigneuse, ce qui explique sa présence ici.
Lors de ma visite à Vaugrigneuse, je n’ai malheureusement pas pu entrer dans l’église.
Le cimetière
le petit cimetière est en réalité un cimetière intercommunal : il regroupe les défunts de Vaugrigneuse et de Courson-Monteloup. De nombreuses tombes anciennes subsistent.
Curiosités
Parmi les tombes anciennes, certaines présentent un réel intérêt, comme celle d’un abbé (représentant une croix ceinte d’une étole) ou encore une curieuse tombe sur laquelle apparaissent en relief divers animaux (chiens, chevaux, coq...).
Célébrités : les incontournables...
Aucune
... mais aussi
Gabriel Marie Joseph d’HEDOUVILLE (1755-1823) : général des armées révolutionnaires, il fut suspendu et incarcéré comme noble et donc suspect. Réintégré dans les armées du Directoire, il devint chef d’état-major de Lazare Hoche en janvier 1795 à l’armée des côtes, et mena sous les ordres de celui-ci une politique de pacification et d’apaisement dans l’Ouest insurgé. Après un bref séjour à Saint-Domingue en 1798, où il se heurta à Toussaint Louverture, il fut de 1801 à 1804 ministre plénipotentiaire en Russie. Il fut fait sénateur et comte d’empire par Napoléon, mais se rallia avec enthousiasme à Louis XVIII en 1814.
Le peintre Amédée de LA PATELLIÈRE (1890-1932). Son travail, à mi- chemin de l’expressionnisme et de l’art sacré, est une lutte permanente de la lumière et de l’ombre, de l’esprit contre la matière. Son univers est peuplé de soleils noirs, d’orages, d’éclipses, de comètes et de portraits tourmentés.
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