VARRAINS (49) : cimetière
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Etonnante lumière de fin de journée d’été dans le petit cimetière de Varrains (photos garanties sans retouche ni filtre).
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la douceur angevine.
Ici repose le général François BONTEMPS (1753-1811), qui hésita entre la carrière ecclésiastique et la carrière militaire : il devint aumonier dans l’armée ! Il continua à charger avec ses hommes et à être de tous les combats révolutionnaires puis impériaux. Il fut mis en congé après avoir été blessé par un boulet de canon en 1800. Il fut fait Baron d’Empire sous le titre de baron d’Abaumont, titre qu’il ne porta jamais. La commune, en souvenir de ses exploits guerriers et de sa générosité pour les pauvres de la commune, fit édifier une pyramide de pierre sur sa tombe.
Il eut de magnifiques funérailles et reçut les honneurs militaires et ecclésiastiques. Il avait demandé qu’on le mit à découvert pour recevoir le feu des salves funèbres, et, lors de la translation du corps dans le nouveau cimetière, la trace des balles et ses os brisés attestaient que son dernier vœu avait été exaucé.
Dans ce même cimetière repose un soldat de l’autre bord, le chef chouan et maréchal de camp des armées royales Henri-René BERNARD de la FRÉGEOLIÈRE (1759-1835). Garde du corps de Louis XVI, il émigra avec l’armée des princes à Coblence. Il combattit la France révolutionnaire dans les armées prussiennes, puis dans celle de Condé. Il participa aux guerres vendéennes et au débarquement de Quiberon, et sa tête fut mise à prix.
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