THIERS Adolphe (1797-1877)
par
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Précédé par Louis Napoléon BONAPARTE
Suivi par Patrice de MAC MAHON
Il fut l’une des figures principales de la vie politique française au XIXe siècle.
Historien, il publie une Histoire de la Révolution en 10 volumes qui lui vaut de nombreux éloges et son élection à l’Académie française en 1833. Avec Auguste Mignet et Armand Carrel, il fonde le journal le National dans lequel il expose ses idées.
En 1830, il soutient la Monarchie de Juillet et occupe successivement diverses fonctions (ministre des Finances, de l’Intérieur, des Affaires étrangères ainsi que la présidence du Conseil à trois reprises, en 1836, 1840 et 1848). Evincé par Guizot, il entre dans l’opposition. Ayant soutenu Bonaparte en 1848, il fuit après le coup d’Etat. Il revient sur la scène politique à l’occasion du désastre de Sedan : il signe la paix avec la Prusse, réprime férocement la Commune et devient le premier président de la IIIème République en 1871. Néanmoins, en 1873, un vote de défiance de l’Assemblée, résolument monarchique, le contraint à démissionner.
- Acte de décès d’Adolphe Thiers - Saint-Germain-en-Laye.
Il fut inhumé au Père-Lachaise, dans la 30ème division [1], puis transféré dans le même cimetière à son emplacement actuel, en bordure de la 55ème division, dans une colossale chapelle mitoyenne de celle du cimetière, dont les sculptures sont signées Chapu et Mercié.
Symbole de la victoire de la République bourgeoise sur la République sociale, son tombeau fut plastiqué lors du centenaire de la Commune. Ce n’est que depuis très récemment que les travaux de réfection ont pris fin.
[1] c’est là que le place Edward Falip dans son guide du cimetière qui date de 1878, soit un an après la mort de Thiers
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