AIX-EN-PROVENCE (13) : cimetière Saint-Pierre
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Le cimetière Saint-Pierre d’Aix-en-Provence a été créé en 1824 par l’acquisition de terrains privés jouxtant deux cimetières déjà existants : le cimetière israélite et le cimetière protestant. En 1837 eut lieu la translation des corps et monuments funéraires des cimetières entourant les églises de la ville ancienne, ce qui explique l’ancienneté de certains tombeaux, antérieurs à la création du cimetière. Il prit tout simplement le nom du quartier dans lequel il se trouve.
Si son site est quelconque, il ne manque pas d’élégance et de nombreux tombeaux ont un intérêt, historique ou esthétique. La présence de Cézanne, mais également d’une prolifique école de petits maîtres provençaux, amis, détracteurs ou condisciples de Cézanne, expliquent le très grand nombre d’artistes peintres ou de sculpteurs dans ce cimetière.
Curiosités
Le cimetière Saint-Pierre comporte un grand nombre de monuments commémoratifs :
- On y trouve le tout premier Mémorial National des Français d’Algérie et Rapatriés d’Outre-Mer, puisque celui-ci fut inauguré dès le mois d’octobre 1965. Il comporte deux bas-reliefs en bronze représentant les maréchaux Franchet d’Esperey et Juin. Il sert régulièrement de point de ralliement à des nostalgiques de l’Algérie française.
- Un monument aux morts représentant la France embrassant un soldat mourant.
- Un mémorial de vastes dimensions aux Héros de la Résistance et aux Martyrs de la Libération aixoises.
- Un mémorial aux soldats indochinois morts pour la France en 1914-1918 et 1939-1945, avec inscriptions en français, chinois et vietnamien.
- Un mémorial dédié en 1956 par Ceux de Verdun au souvenir de la bataille de Verdun, mémorial contenant de la terre de Douaumont.
- Un mémorial aux morts de guerre d’Afrique du Nord et des Territoires d’Outre-Mer (AFN-TOE), couvrant notamment les conflits l’Indochine et d’Algérie, et en mémoire des veuves et orphelins de ces guerres.
- Un mémorial aux soldats musulmans d’Afrique du Nord tombés pour la France.
Contiguë mais séparé du reste du cimetière (on y pénètre par une autre entrée dans la rue) se trouve le cimetière juif. C’est ici que repose en particulier le compositeur Darius Milhaud. Il comporte des pierres rapportés de cimetières d’Afrique du Nord.
Deux tombes appelé rocailles, assemblage de coquillages, de pierres et de mortier de chaux.
- Offert par la Ville en l’honneur du gendarme Pierre Pecot tué par un braconnier en 1852 : un lion sculpté, évoquant la majesté, la force et la suprématie trône sur un rocher. L’emploi de cette figure est à associer à la gendarmerie, à qui ce monument est dédié.
- Sépulture Gastaud, surmontée d’une pleureuse de facture classique réalisée par le sculpteur aixois Maurice Baille.
- Sépulture Ponsard et Ricard.
- Médaillon de l’administrateur colonial au Cambodge Paul Collard - réalisé par François Carli
- Médaillon Coupin.
- Médaillon Silvacanne par Raymond Servian.
- Médaillon Firmin Mouttet
les célébrités : les incontournables...
... mais aussi
Les figures de Zola (qui n’est pourtant pas enterré là) et de Cézanne dominent ce cimetière : nous verrons qu’un grand nombre de personnalités inhumées à Saint-Pierre furent leur familiers.
On trouve dans ce cimetière la tombe du grand-père du général de Galiffet.
Le sculpteur abstrait Jean AMADO (1922-1995), dont les œuvres se trouvent sur les places publiques et monuments d’Alger, Lyon, Marseille, Paris, Évry, Valenton ou Aix-en-Provence. Il repose carré 7.
Le peintre provençal Marcel ARNAUD (1877-1956), dont style s’inspira de celui de Cézanne. Il fut conservateur du musée Granet à la suite de Henri Pontier et ce fut lui qui fit entrer des œuvres de Cézanne au Musée. Il donna son nom à un prix de peinture. Il repose dans l’allée 20.
Le sculpteur Marcel BARNIER (1898-1984), auteur de monuments aux morts dans la région. Il appartenait au mouvement du félibrige.
L’historien et académicien français Henri BREMOND (1865-1933). Ce prêtre érudit fut également un critique littéraire épris de poésie, amateur du romantisme et du symbolisme. Son œuvre maîtresse fut son Histoire littéraire du sentiment religieux en France depuis la fin des guerres de religion jusqu’à nos jours. Ses talents furent assez reconnus puisqu’il fut élu à l’Académie Française en 1923. Il repose dans l’allée 10 du cimetière.
Le juriste André CÉRATI (1937-2011), spécialiste de l’histoire du Droit, qui enseigna à l’université de Marseille.
Jean Antoine CONSTANTIN, dit Constantin d’Aix (1756-1844). Peintre, excellent aquarelliste, il étudia sous la direction de Kapeller père et de David. Il passa ensuite 6 années à Rome, pour compléter son éducation artistique, puis revint en 1787 à Aix-en-Provence ou il devint directeur de l’Ecole de Dessin. Il poursuivit cette activité à Digne sous la révolution Française. En 1791, il fut le professeur de François-Marius Granet (1775-1849), futur membre de l’Institut et Conservateur du Musée du Louvre et du Luxembourg. Constantin eut une influence considérable sur la peinture provençale moderne. Ses oeuvres sont présentes dans différents musées (Aix, Avignon, Marseille...). Il repose sur l’allée 6.
Le peintre Achille EMPERAIRE (1829-1898), né nain et bossu, qui fut une grande figure de la peinture aixoise. Il tenta d’imposer son propre style fait de matières épaisses, rejetant ainsi l’influence de Cézanne dont il fut pourtant l’ami (Cézanne réalisa d’ailleurs un portrait d’Emperaire). Auteur de nombreux dessins au fusain et à la sanguine, il se caractérise par une prédilection pour les formes courbes (on le surnomma le « peintre des croupes ») qui le démarque de la peinture impressionniste. Il connut une vie misérable, tant à Paris qu’à Aix. Il repose dans le carré 5.
Marie d’ESTIENNE de SAINT-JEAN (1848-1941) fut la dernière propriétaire de l’hôtel particulier familial qu’elle légua, avec de nombreux objets d’art, à la ville d’Aix qui en fit le musée de la ville. Elle repose sur l’allée 3.
Le sociologue Bruno ETIENNE (1937-2009), spécialiste des religions et particulièrement de l’islam et de ses pratiques en France (il fut d’ailleurs l’inventeur de l’expression « Islam de France »). Il repose dans le caveau de famille Deluy.
Les sculpteurs Jean-Joseph Hippolyte Romain FERRAT (1822-1882), qui fut l’élève de Pradier, et Charles FERRAT (1830-1882). Dans ce même tombeau repose le peintre et musicien Joseph RAVAISOU (1865-1925), qui fut chef d’orchestre de l’Alhambra de Marseille, puis qui se lança dans la peinture. Venu à Paris pour l’Exposition Universelle de 1900, il fut fortement marqué par les impressionnistes et les pointillistes. Fervent admirateur de Cézanne, il le fréquenta et travailla avec lui de 1899 à 1902. Jusqu’à la fin de sa vie, il travailla à Aix-en-Provence, partageant son atelier avec la peintre animalière Louise Germain. L’œuvre de Ravaisou est un mélange d’impressionnisme et de pointillisme. La campagne aixoise fut son sujet de prédilection. Ils reposent sur l’allée 3.
Le peintre Louis Nicolas Philippe Auguste, comte de FORBIN (1777-1841) fut un élève de David qui visita ensuite l’Italie qui constitua l’essentiel de son inspiration. Nommé, à la Restauration, directeur général des musées, il agrandit celui du Louvre (établissant en particulier les collections d’égyptologie et d’art étrusque) et en établit un spécial au Luxembourg pour les œuvres des peintres vivants. On lui doit également quelques tableaux orientalisants exposés au Louvre (dont la vue de Jérusalem qui suit). Il repose sur l’allée 6.
Le marquis Marie-Joseph de FORESTA (1783-1858), administrateur de la Restauration, qui fut préfet à de nombreuses reprises (Pyrénées-Orientales de 1822 à 1823, du Finistère de 1823 à 1824, de la Vendée en 1824 puis de 1828 à 1830, de la Meurthe de 1824 à 1828 et du Loiret en 1830.
Le félibre Jean-Baptiste GAUT (1819-1891). Journaliste engagé, homme de lettres, bibliothécaire, initiateur et maître d’œuvre des premiers Congrès des Poètes provençaux, Jean-Baptiste Gaut a été, des premiers regroupements jusqu’à l’épanouissement du Félibrige, un des artisans principaux de la renaissance de la littérature provençale. Il repose avec son frère, le peintre provençal Justinien GAUT (1817-1880) dans l’allée 5 du cimetière.
Le peintre Louis GAUTIER (1855-1947), qui fut un élève de Cabanel et exposa avec Cézanne, dont il fut un détracteur, mais qui l’écrasa de sa notoriété. Il fut essentiellement un peintre de paysages et de natures mortes. On a parlé de lui comme d’un « Corot provençal ». Il repose dans le carré 8.
Le poète polonais Constantin GASZINSKY (1809-1866), qui se réfugia en France après les événements révolutionnaires de 1830-1831. Il repose sur l’allée 3.
Le comédien René GÉNIN (1890-1967), qui de 1932 à 1965 interpréta un très grand nombre de petits rôles, en particulier des rôles d’ecclésiastiques auxquels il fut abonné. Il tourna plusieurs films de Guitry, on le vit également souvent avec Fernandel. Ses participations principales furent pour Goupi mains-rouges et l’Assassin habite au 21. Les registres du cimetière ne semblent pas avoir mention de sa présence ici.
La peintre Louise GERMAIN (1874-1939), qui se spécialisa dans une peinture essentiellement animalière. Elle cotoya Cézanne et fut la grande amie du peintre Joseph Ravaisou, dont elle partagea l’atelier. Elle repose sur l’allée 21.
Gustave HEIRIEIS (1816-1872) : maire d’Aix-en-Provence, il fut élu député des Bouches-du-Rhône aux élections de 1871 sur la liste républicaine mais mourut un an plus tard.
Le peintre Gabriel LAURIN (1901-1973), qui fut un véritable baroudeur à l’image de son ami Blaise Cendrars. Il avait perdu la main droite lors d’une explosion dans un atelier de construction navale en 1917, ce qui ne l’empêcha ni d’entrer dans la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, ni de peindre, passion d’une vie. Il fut ami avec l’élite intellectuelle de son temps, en particulier avec Darius Milhaud, Giono, Picabia et Alexander Calder. Bien qu’ayant beaucoup voyagé, son port d’attache resta toute sa vie la ville d’Aix. Artistiquement, il fut influencé par la nouvelle école de Paris, Fernand Léger, Robert Delaunay, Chagall ou encore les cubistes. C’est évidemment à Cézanne que l’on pense immanquablement devant ses toiles, qui, à travers paysages, détails architecturaux ou visions nocturnes fantasmagoriques, démultiplient à l’infini une Aix-en-Provence omniprésente, peuplée de femmes démesurées et parée d’un feu d’artifice de tons purs et éclatants. Il repose sur l’allée 39.
Le jeune poète Léo LATIL (Léopold Latil : 1890-1915), tué au combat au cours de la Première Guerre mondiale. Les lettres qu’il avait écrites entre le 2 novembre 1914 et le 27 septembre 1915 furent publiées en 1916 puis, accompagnées de lettres de camarades de combat, sous forme d’un recueil intitulé Lettres d’un soldat. Son ami le compositeur Darius Milhaud a mis en musique plusieurs de ses poèmes. Dans le même caveau repose le peintre Edouard DUCROS (1856-1936), ami de Cézanne. Ils reposent allée 3.
L’industriel Victor LEYDET (1845-1908), qui fut député des Bouches-du-Rhône de 1881 à 1897, puis sénateur de ce même département de 1897 à 1908. Il siégea sur les bancs des Républicains radicaux. Il repose sur l’allée 8.
L’historien et biographe écossais James McCEARNEY (1945-2019), auteur de biographies de plusieurs grandes figures britanniques (Disraeli, Lloyd George...) mais également de travaux sur Charles Maurras.
Le sculpteur Marius MALAN (1872-1940).
L’historien et académicien français Auguste MIGNET (1796-1884) fut archiviste, journaliste (il collabora à de nombreuses revues savantes et contribua à la création du National). En tant qu’historien, on lui doit une Histoire de la Révolution française qui n’est guère lue aujourd’hui. Ami de Thiers, il siégea avec lui à l’Académie Française. Il repose dans l’allée 3 du cimetière.
Le peintre provençal Joseph MILLON (1868-1947), qui repose sur l’allée 4 dans la chapelle Bonnet.
Sextius Alexandre DE MIOLLIS (1759-1828) : engagé à 13 ans, il participa à la guerre d’indépendance américaine. Républicain convaincu, il devint général de division en 1794. Il se montra remarquable au siège de Mantoue et devint gouverneur de la ville en 1797. En 1802, il perdit l’appui de Napoléon pour avoir refusé de voter le consulat à vie, mais retrouva son poste de gouverneur en 1807. Chargé d’occuper Rome en 1808, il s’acquitta parfaitement de sa tâche et devint gouverneur de la ville éternelle jusqu’à la fin de l’Empire. Acceptant la nomination au poste de gouverneur de Metz pendant les Cents-Jours, il fut mis à la retraite lors de la seconde Restauration. Son tombeau se trouve dans l’allée 10 du cimetière.
- Acte de décès de Sextius de Miollis - Aix-en-Provence.
Le peintre Lucas de MONTIGNY (1840-1908), petit-fils de Jean Marie Nicolas Lucas de Montigny qui avait été adopté par Mirabeau, qui repose sur l’allée 8 dans la tombe familiale de son épouse (Tressemanes de Simiane).
Le jacobin Agricol MOUREAU (1766-1842), qui fut un ardent défenseur de l’annexion d’Avignon et du comtat, contribuant ainsi fortement à la création du département du Vaucluse. Il était l’oncle du jeune Agricol Viala, devenu martyr de la Révolution. Il repose sur l’allée 3.
L’acteur Jean MURAT (1888-1968), qui tourna un très grand nombre de films de 1920 à 1964. Il commença sa carrière dans des rôles de jeunes premiers souvent antipathiques. Il parvint à franchir sans encombre le passage du muet au parlant (parmi ses plus grands rôles, on citera la Kermesse héroïque de Feyder en 1935, ou les Grandes familles de Denys de la Patellière en 1958). Il fut l’époux de la comédienne Annabella. Il repose dans le carré 5.
Le peintre Barthélémy NIOLLON (1849-1927), qui fut un ami de Cézanne et qui fit partie du groupe des Petits Maîtres aixois de la belle époque. Le musée d’Orsay possède certaines de ses œuvres, ainsi que le musée d’Aix. Il repose dans le carré 5.
Le sculpteur aixois Henri PONTIER (1842-1926), qui est connu pour avoir été le conservateur du musée Granet d’Aix de 1892 à 1925, qui s’était juré -et il tint parole !- de ne jamais faire entrer une œuvre de Cézanne dans ses collections... Oublié, comme le sont souvent ceux qui vont à contresens des tendances... Il repose sur l’allée 3.
Marcel PROVENCE (Marcel Joannon : 1892-1951). Ce passionné de culture provençale explora quasiment toutes les facettes du patrimoine multipliant actions et créations : création de théâtres de plein air dans différentes villes de Provence (Sisteron, Riez, Aix-en-Provence, Embrun), achat de l’atelier de Cézanne (1921), fondation de la première société Paul Cézanne (1923) ; relance de l’industrie faïencière à Moustiers Sainte-Marie (1926). Il contribua considérablement à la création du Musée du Vieil Aix. Il repose au croisement des allées 4 et 8.
Le juriste Paul REUTER (1911-1990), qui servit de conseiller à plusieurs gouvernements et qui fut arbitre dans un certain nombre de conflits internationaux majeurs. Il joua un rôle actif dans le développement de loi européenne, et plus globalement dans la mise en place des codes de lois et de procédures internationaux.
John REWALD (Gustav Rewald : 1912-1994) fut un historien de l’art d’origine allemande qui se spécialisa dans la peinture impressionniste et post-impressionniste. Passionné par Cézanne, il fut l’auteur de l’une des meilleures biographies du peintre, et il publia la correspondance qu’eut ce dernier avec Emile Zola. Installé durant la guerre aux Etats-Unis, il devint un enseignant respecté dans son domaine dans les grandes universités américaines. Mort à New York, ses restes furent transférés dans ce cimetière : ses cendres reposent dans une urne face à la tombe de Cézanne.
Le ténor aixois Louis-Ferdinand RICHELME (1804-1845), qui fit une carrière internationale. Il repose dans l’allée 6.
Le pilote motocycliste Jules ROLLAND (1900-1996), qui fut champion de France et d’Europe à plusieurs reprises entre 1925 et 1927.
Le peintre orientaliste Henri-Emilien ROUSSEAU (1875-1933), qui ne doit pas être confondu avec le fameux Douanier Rousseau, son homonyme. Né au Caire, cet élève de Gérome exposa dès 1899 au Salon des Artistes Français. Il se spécialisa dans la représentation de scènes de genre ou de paysages orientalisants, en particulier des vues du Maghreb. Il repose carré 5.
Ambroise ROUX-ALPHERAN (1776-1858), qui fut greffier à la Cour Royale, et qui publia au milieu du XIXe siècle un ouvrage qui fit date sur l’histoire d’Aix-en-Provence, (les Rues d’Aix). Il repose dans l’allée 11 du cimetière.
Le sculpteur Philippe SOLARI (1840-1906), italien naturalisé français, qui fut un ami de Cézanne et un proche de Zola (Solari avait été témoin au mariage de Zola, et ce dernier était le parrain du fils Solari). On pense que Philippe Solari fut le modèle de Sylvère dans la Fortune des Rougon. A l’instar de nombreux artistes à cette époque, Philippe Solari eut une vie difficile. Il réalisa essentiellement des bustes et des médaillons. Tous les amateurs de cimetières connaissent au moins une œuvre de lui : le buste qu’il réalisa justement pour Emile Zola au cimetière Montmartre de Paris. Il est inhumé sur l’allée 9.
Le musicien Emile TAVAN (1848-1929), qui laissa de nombreuses compositions. Il repose sur la 1ère allée du cimetière.
Le félibre François VIDAL (1832-1911), qui fut l’ami de Mistral, et l’initiateur du renouveau du tambourin, instrument provençal par excellence. Il repose dans le carré 8 du cimetière.
Le peintre Joseph VILLEVIEILLE (1829-1916), qui fut élève du peintre Granet à l’école de dessin d’Aix, puis entra à l’Ecole des beaux-arts de Paris en 1851. Il figura au Salon de 1864 avec Le Martyre de saint Léger (musée d’Aix ), puis devint professeur de dessin à Aix. C’est un peintre d’histoire et de portraits. Il a beaucoup travaillé pour les Sulpiciens, qui lui commandaient des tableaux pour leurs maisons des colonies. Dans le même tombeau repose le peintre Emile GIRAUD (1850-1918). Ils reposent allée 1.
François ZOLA (1795-1847) : cet ingénieur italien né à Venise s’installa en France, participa à la conquête de l’Algérie, puis construisit le barrage du Tholonet (dit également barrage Zola) et le canal qui permit d’alimenter Aix en eau potable. Il fut le père du célèbre écrivain Emile Zola. Il repose dans l’allée 11 du cimetière.
Merci à Anne L. et à Michel Schreiber pour les compléments de photos.
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