ALENÇON (61) : cimetière Saint-Léonard
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À l’origine, le cimetière Saint-Léonard se trouvait autour de l’église du même nom. Mais comme celui de Notre-Dame, les nuisances pour les riverains étaient telles que le Conseil de ville décida en 1755 de le désaffecter. On le transféra d’abord dans les Promenades, puis à l’endroit actuel.
Le cimetière a conservé certaines de ses sépultures anciennes. Néanmoins, il offre peu d’intérêt.
Curiosités
Le cimetière possède plusieurs monuments rattachés au souvenir des combats de 1870-1871 contre l’envahisseur Prussien. Il est vrai que l’avancée prussienne en France s’arrêta dans cette zone, et que les combats qui précédèrent l’arrêt des combats furent très violents. Trois monuments sont là pour le rappeler :
- à l’entrée du cimetière, un monument honore les combattants morts à Alençon le 15 janvier 1871,
- la tombe du capitaine Duchamp, mort le 15 janvier 1871,
- Un monument (avec statue en bronze) devant le carré militaire. Cette statue inaugurée le 15 janvier 1911, pour le quarantième anniversaire des combats de la ville, célèbre tous les combattants de la nation et est la reproduction du monument érigé dans la ville d’Hyères.
Une mosaïque (tombe Aulard).
Célébrités : les incontournables...
Aucun
... mais aussi
Jeanne MESSAGER (1887-1971) : musicienne installée à Paris, elle donna des cours de piano et accompagna les chanteurs en vogue (Yvette Guilbert, Maurice Chevalier...). En 1927, elle rejoignit l’association des Normands de Paris fondée en 1906. En 1933, toujours à Paris, Jeanne Messager participa à la création du groupe de folklore normand Blaudes et Coëffes. En 1940, elle revint s’installer en Normandie. Elle rédigea, et fit éditer en 1950, l’ouvrage 25 Danses Normandes, qui devint le livre culte et le titre de référence des associations folkloriques normandes.
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