BOURGES (18) : cimetière des Capucins
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Plus de 2 hectares de tombes, de larges allées et de beaux arbres à 500m à vol de chouette de la cathédrale St-Etienne. Un carré pour les religieuses, un autre pour les grandes familles, la noblesse berruyère, les maires d’avant la IIIe République. Certains ont une simple pierre tombale, en souvenir des autres on a érigé une chapelle. Souvent, le temps s’est chjargé d’effacer la date de naissance de l’occupant et jusqu’au nom de sa famille, comme sur la stèle de Michel de Bourges, l’avocat et ami de George Sand.
Le cimetière des Capucins est le plus ancien des cimetières de Bourges. Fondé en 1792, sur les ruines du couvent des Capucins (effacé de la carte par la Révolution), il est plus vieux que le mythique Père-Lachaise parisien (1804) (...) Avant, Bourges comptait dix-sept cimetières, un par paroisse. Plus celui des pauvres (l’Hôtel-Dieu) et celui de l’hôpital général. Aujourd’hui, on les a transformé en places. Les vitraux sont très souvent signés Charles Jurie, qui habitait Geoffroy-Thory, à la fin du XIXe siècle. Les culptures sont des oeuvres de Jean-Baptiste Villatte, qui a réalisé la fontaine George Sand (...)
Sur la tombe d’un député de l’Indre, une très belle femme de l’Apocalypse est précédé d’un ange. Plus loin, c’est Sainte Solange et son mouton qui ornent un tombeau.
La plus vieille tombe de l’endroit ? Elle date de 1746 mais on ne sait pas qui habite là, à perpétuité. Il y a la mystérieuse colonne que tout le monde appelle « franc-maçonne », mais qui ne l’est pas. Plus bas, une statue de Rodin orne la stèle de son ami, Georges Hecq.
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