CAMONDO Moïse de (1860-1935) et Nissim de (1892-1917)

Montmartre - 3ème division
mercredi 6 février 2008
par  Philippe Landru

Descendant d’une famille juive sépharade anoblie par le roi d’Italie, Moïse de Camondo fait partie de l’aristocratie parisienne. Amoureux du XVIIIème siècle, il fait réaménager l’hôtel particulier familial de Monceau pour accueillir ses collections. La guerre fauche en 1917 son fils Nissim, engagé dans l’aviation : Moïse vécut ensuite dans son souvenir. Lorsqu’il lègue son hôtel et ses collections à l’Etat pour en faire un musée, il demande que ce legs porte le nom de son fils. Le musée Nissim de Camondo offre encore aujourd’hui la plus parfaite restitution d’une demeure artistique du XVIIIème siècle.

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Commentaires

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CAMONDO Moïse de (1860-1935) et Nissim de (1892-1917)
mardi 21 juin 2016 à 10h45 - par  Mathilde-Pia GROULT

On lui doit le leg de son hôtel particulier magnifique et de son contenu,mais aussi de nombreuses oeuvres d’art de premier ordre à nos grands Musées, de toutes les époques y compris l’impressionnisme, car c’était un amateur d’art éclairé.
Pourtant la famille de sa fille a été exterminée pendant la seconde guerre mondiale , parce que juive,avec la complicité de la France.
Une grave erreur et bien peu de gratitude, souvenons-nous d’eux.

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CAMONDO Moïse de (1860-1935) et Nissim de (1892-1917)
dimanche 1er avril 2012 à 20h43 - par  pierre

Moise de CAMONDO, un grand homme dont toute la famille s’est éteinte pour se terminer dans la tragédie et l’horreur des camps. La France lui doit un grand merci pour ce qu’il a laissé. Au delà des religions et des nationalités, l’humanisme et surtout l’humanité.