FARGUES-SAINT-HILAIRE (33) : cimetière
par
C’est dans ce cimetière que repose le journaliste et écrivain Henri AMOUROUX (1920-2007). Il devint très jeune rédacteur au journal vichyssois La Petite Gironde, interdite de reparution à la Libération. A la Libération, il appartint à l’équipe de Sud Ouest, qui lui succéda. Il grimpa progressivement les échelons jusqu’à devenir rédacteur en chef (1966), puis directeur général entre 1968 et 1974. Il quitta alors le journal pour prendre la direction du quotidien national France-Soir jusqu’en 1975. De 1977 à 1982, il fut co-directeur et éditorialiste du quotidien régional Rhône-Alpes. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques depuis 1978, il réalisa de grands reportages de politique étrangère, sur le Viêtnam, l’Union soviétique et Israël et réalisa des émissions de radio et de télévision. Parallèlement à son métier de journaliste, Henri Amouroux a mené une carrière littéraire qui, d’abord discrète, lui a conféré une notoriété certaine, et a provoqué une polémique avec certains historiens lorsqu’il a entrepris de raconter la Grande histoire des Français sous l’Occupation. Les premiers volumes de cette fresque, Le Peuple du désastre (1976) et Quarante millions de pétainistes (1977), furent des succès de librairie, même si au regard de la recherche, il s’y soit montré très complaisant vis-à-vis de Vichy.
Commentaires