GRIGNAN (26) : cimetière
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Peu de chose à signaler au cimetière de Grignan : les tombeaux sont sévères, beaucoup sont en mauvais état, mais saluons la municipalité de ne pas y avoir fait un trop grand ménage qui aurait fait disparaître l’unité architecturale et esthétique du lieu.
Au loin domine évidemment, en hauteur, le château.
Dans ce cimetière existait autrefois deux églises, dépendantes dès 1105 de l’abbaye de Tournus : Notre-Dame, détruite, appartenait au diocèse de Saint-Paul-trois-châteaux et Saint Vincent au diocèse de Die. Cette église Saint-Vincent, entourée par le cimetière, est à la fois le monument le plus ancien de Grignan et le plus intéressant de la nécropole. De style roman primitif, la chapelle date du XI ème siècle. Saint-Vincent fut église paroissiale du XIIIe au XVe siècle.
Au titre des célébrités, il faudra aller ailleurs (la marquise de Sévigné repose dans la chapelle du château). Malgré mes recherches, je n’ai pu trouver que le baron Joseph Etienne SALAMON (1773-1842), qui fut maire de Grignan et baron d’Empire, à l’obélisque fort corrodé.
Y repose l’écrivain suisse Philippe JACCOTTET (1925-2021). Poète, critique littéraire et traducteur, il collabora activement à La Nouvelle Revue française. Établi en France depuis 1946, il fréquenta de nombreux poètes et auteurs dont certains devinrent des amis (Francis Ponge, Jean Paulhan, Yves Bonnefoy, Pierre Leyris, André Dhôtel).
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