LÉZIGNAN-CORBIÈRES (11) : Les tombes célèbres, oubliées ou mystérieuses du cimetière
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Des personnages célèbres ou oubliés qui ont façonné le destin de Lézignan-Corbières : le cimetière de la ville en accueille de nombreux. A commencer par les 1er magistrats, dont Pierre Tournier, maire de 1989 à 2009. Du cimetière vieux au cimetière Nord, on découvre ainsi plusieurs sépultures dont les noms évoquent l’histoire de la cité. Jean-Pierre Pigassou, adjoint au maire, ainsi que les gardiens Gérard Clamens et Germain Martinez, nous guident dans cette balade au fil du souvenir. Et ne manquent pas de soulever aussi quelques énigmes ! Il suffit dès lors de pénétrer dans le cimetière central, pour découvrir, face au caveau de Pierre Tournier, la tombe de Joseph-Anglade : félibre spécialiste des troubadours, "cet ancien conseiller municipal a laissé son nom au collège actuel ; il est décédé à Toulouse mais est enterré Lézignan, sa ville natale", précise-t-on.
- Le cimetière abrite les tombes des anciens premiers magistrats comme celle de Pierre Tournier, maire bâtisseur disparu brutalement en 2009.
Plus loin, se succèdent les tombes des anciens maires Léon Castel (à l’entrée du cimetière vieux), "qui fut aussi député et qui dirigea la ville durant 40 ans à partir de 1900", mais aussi de Messieurs Richou (maire de 1950 à 1956), Ouradou (de 1956 à 1983), Oswald (de 1945 à 1947). Sans oublier le très beau caveau de "Bouzinac de La Bastide (le premier tombeau en entrant dans le cimetière vieux), un des premiers maires de Lézignan au XIXe siècle : il fit don d’un terrain pour enterrer les victimes d’une épidémie de peste ou de choléra ; il est décédé en 1859", reprennent Jean-Pierre Pigassou et Gérard Clamens.
Puis, toujours dans le cimetière vieux, il y a cette sépulture mystérieuse : une vierge à l’enfant orne un tombeau dédié à la famille Bazerque. Et surtout, une foule d’ex-voto et de plaques de remerciements ornent ses parois. "C’est la seule tombe comportant une vierge à l’enfant dans notre cimetière. Nous n’en connaissons pas l’origine mais certains habitants lui attribueraient des miracles. Cela expliquerait les nombreux remerciements", précise René Mazet, conseiller municipal.
Autre énigme : Jean-Pierre Pigassou s’interroge sur "la sépulture de Lapeyrouse, dont un cours du centre-ville porte le nom". Selon lui, "il ne s’agit pas du navigateur La Pérouse qui partit en expédition au XVIIIe. Alors qui était ce Lapeyrouse ? Était-il un ancien maire de Lézignan ? Et ou est-il enterré ? Car je cherche encore mais je n’ai jamais trouvé sa tombe dans le cimetière de Lézignan", nous dit-il.
Alors, l’appel est lancé : si au cours d’une visite solennelle dans un cimetière du territoire vous découvrez une sépulture au nom de Lapeyrouse, merci de le faire savoir !
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