CORBIÈRE Tristan (Edouard Joachim Corbière : 1845-1875)
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Tristan Corbière mena une vie triste faite d’amours malheureux, de cures (des rhumatismes le suivirent tout au long de sa vie, l’empêchant de poursuivre bien des rêves, notamment celui d’être marin) et de séjours réguliers en Italie.
Délaissant son prénom d’état-civil pour prendre celui, plus évocateur, de Tristan (pour « Triste en corps bière »), il fit paraître à compte d’auteur en 1873 son unique recueil de poèmes, Les Amours jaunes, qui passa inaperçu. En 1875, il s’installa à Paris et décéda la même année.
Verlaine fit découvrir ce précurseur de la poésie moderne dans ses Poètes maudits. Plusieurs de ses poèmes furent mis en musique.
Il repose dans la tombe familiale auprès de son père, Edouard CORBIÈRE (1793-1875), marin, armateur, journaliste et écrivain français, considéré comme le père du roman maritime en France. Il rédigea plus de dix romans à succès dont le plus connu, Le Négrier (1832), lui conféra une célébrité nationale.
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