BERTRAND Joseph (1822-1900)
par
Mathématicien, économiste et historien des sciences français, il délaissa son poste d’ingénieur des Mines pour la recherche et l’enseignement en Mathématiques. Notamment professeur au collège de France, on lui doit de nombreux travaux : en théorie des nombres, il conjectura en 1845 qu’il existait au moins un nombre premier entre n et 2n, pour tout entier naturel n. Ce postulat, prouvé par Tchebychev en 1854, porte son nom. En géométrie différentielle et en calcul des probabilités, on lui doit notamment la traduction française du travail de Gauss sur la méthode des moindres carrés.
Reçu en 1856 à l’Académie des Sciences (dont il devint le secrétaire perpétuel à compter de 1874), il fut reçut à l’Académie Française en 1884.
Dans son caveau de famille repose également l’époux de sa petite-fille, le peintre d’origine autrichienne Willy EISENSCHITZ (1889-1974), qui représenta les paysages de Provence, et de la Drôme en particulier, dans une oeuvre marquée par l’influence de Cézanne, de l’impressionnisme, du cubisme.
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