Histoire d’une vie cabossée, dans tous les sens du terme !

Elevé sous le signe de la toxicomanie de sa mère, dont il partageait les seringues, la chanteuse du Velvet Underground, mannequin et actrice allemande Christa Päffgen dite « Nico » ; et de l’absence du père. Nico a toujours affirmé que son fils était le fruit d’une liaison passagère avec Alain Delon, rencontré sur un tournage dans les années 1960, qui a de son côté toujours contesté être son père biologique. Ari a toutefois été en grande partie élevé par Édith Boulogne, la mère d’Alain Delon. Celle-ci a fini par l’adopter avec son deuxième mari, Paul Boulogne, qui lui a donné son nom.
Sa vie fut une successions d’épreuves et de cures de désintoxication.

Fin de vie : hémiplégique, il se déplaçait en fauteuil roulant, suite à deux AVC. Il fut retrouvé à son domicile du XVème arrondissement de Paris dans un état de décomposition avancée. Sa compagne fut mise en examen pour non-assistance à personne en danger. Les analyses pour connaître les circonstances de sa mort firent qu’il ne fut inhumé, en toute discrétion, que deux mois plus tard.

Etre un "fils de" n’est pas toujours une sinécure !

Il repose dans la même tombe que Bernard SOUBRIER-ROSSI (1953-2005), ancien journaliste au Parisien marié avec Paule-Edith Boulogne, la demi-sœur de Delon.