Invité par Jacques Canetti à se rendre à Paris en 1953, ses débuts furent plus que modestes ; ses spectacles joués à la guitare et son attitude provinciale ne séduisant guère la capitale. Néanmoins, il persévèra et s’entoura de fidèles compagnons (Pasquier, Rauber, Jouannest) qui l’aidèrent à accoucher de son premier succès en 1956 : Quand on a que l’amour. En 1959, le succès de l’album La valse à mille temps propulsa Jacques Brel sur le devant de la scène. Il ne triompha pas seulement à l’Olympia mais dans le monde entier. Les succès s’enchaînèrent (Ne me quitte pas, Les Bourgeois, Les Vieux). Parvenu au sommet en 1966, il décida de mettre un terme à sa carrière de chanteur et de se consacrer au cinéma. Il fut tour à tour réalisateur (Frantz en 1971, avec Barbara) et acteur (Les Risques du métier, L’ Emmerdeur). En 1975, atteint d’un cancer, il partit vivre aux îles Marquises. En 1977, la sortie de l’album Les Marquises fut un véritable événement, mais il mourut quelques mois plus tard.
Bien que mort à Bobigny, il repose dans ces îles Marquises qu’il aimait tant, dans le même cimetière que le peintre Paul Gauguin.
Post-scriptum
Photos : xjubier.free.fr
Commentaires
Un Grand Homme !
bien que soit d’origine belge comme lui, je trouve cela triste et couteux d’aller aux marquise pour lui rendre hommage ,la Belgique est belle aussi ! domage pour nous ,on ne l’oubliera-jamais.
On se croit mèche, on est que suif. Salut mon Jacques.
Souvenirs de mon passé, de mon enfance et de l’idole de mon papa !
LE RIRE EST DANS LE COEUR . LE MOT DANS LE REGARD . LE COEUR EST VOYAGEUR. L AVENIR EST AU HASARD . JACQUES BREL
Cela fait une éternité que la télé n’a pas passé le film "Les Risques du Métier", je l’ai vu en 2005, et il ne doit guère être repassé depuis. Et je pressens que l’on est pas près de le revoir ! Nous sommes en pleine ferveur justicière "Me Too", et dans ce film, c’est Brel, l’instituteur injustement accusé de "rapprochement" avec une jeune élève, une petite pimbêche frustrée, qui démontre son innocence ! Aujourd’hui, tout a changé, c’est la parole de l’enfant qui seule compte, l’adulte est forcément un pervers, c’est le schéma obligé du moment...