RUDE François (1784-1855)
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Sculpteur, il obtint le Prix de Rome en 1812. Bonapartiste après les Cent jours, il dut se réfugier à Bruxelles où il ouvrit une école de sculpture. Il revint en France en 1828 et y demeura presque sans interruption jusqu’à sa mort.
On lui doit plusieurs compositions majestueuses, dont le Napoléon s’éveillant à l’immortalité (un projet de tombeau qui ne vit pas le jour). Son œuvre maîtresse demeure le Départ des volontaires en 1792, surnommé la Marseillaise, haut-relief le plus fameux de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.
- Rude - Napoléon s’éveillant à l’immortalité
- Détail du bas-relief de la tombe.
- Rude - Départ des volontaires en 1792
- Reconstitution de l’acte de décès de François Rude - Paris.
Il repose sous un buste en bronze de Paul Cabet.
Avec lui repose son épouse, Sophie RUDE (1797-1867) : issue d’une famille d’artistes, elle devint peintre et connut du succès avec des compositions essentiellement historiques. Elle servit de modèle à son époux, notamment pour la célèbre statue la Marseillaise sur un des quatre piédroits de l’arc de triomphe de l’étoile.
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