Les papes de la Renaissance et de la Contre-Réforme : 1447-1623
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Avec la fin du Grand Schisme et le retour définitif de la papauté à Rome, une nouvelle page s’ouvre dans l’histoire des papes. Rome ayant souffert des luttes intestines et de l’absence du pontife, il faut reconstruire. La tâche s’ammorce dans le contexte de la Renaissance, précoce en Italie. Les papes s’entourent d’artistes, font oeuvre de mécène... Malgré leur âge, ce sont parfois néanmoins des papes guerriers, loin de l’image que l’on se fait aujourd’hui de la fonction. Cette floraison artistique ne peut néanmoins faire oublier les abus de l’époque : un népotisme systématique, des vies parfois fort dissolues, un recours scandaleux aux Indulgences pour rebâtir Saint-Pierre. Aussi, à partir du XVIe siècle, les papes durent-ils faire face à la Réforme. C’est pour lutter contre elle qu’ils mettent en place, dans le sillage du concile de Trente, une vaste politique de régénération théologique et pastorale, la Contre-Réforme. La fin de la période voit l’émergence des structures d’une Eglise qui entre alors dans sa période « moderne ». Politiquement néanmoins, le temps de la supprématie temporelle des papes est terminé, et les derniers papes de l’époque sont confrontés à des souverains européens de plus en plus attachés à leurs prérogatives.
Au plan funéraire, durant la longue époque de reconstruction de Saint-Pierre, les mausolées pontificaux voyagent, et nombre d’entre-eux sont accueillis dans des églises de la ville où ils se trouvent encore. Le modèle du tombeau pontifical, tel qu’il sera théorisé peu de temps après par le Bernin, se met en place progressivement. Renaissance oblige, les traits des souverains cessent d’être de simples idéalisations et s’attachent à représenter les papes de manière réalistes. Le gisant disparaît au profit de statue colossale de papes bien vivants.
Nicolas V (Tommaso Parentucelli) : pape de 1447 à 1455. Ce pape tourna la page de l’ère médiévale et fut le premier pape de la Renaissance : il fonda la bibliothèque vaticane, ouvrit la papauté à l’humanisme et aux artistes, tel Fra Angelico. Il parvint à obtenir la démission de l’antipape Felix V et à mettre fin aux derniers soubresauts du Grand Schisme. L’époque ne fut pourtant pas facile : outre la Pragmatique sanction de France qu’il dut affronter, il vit en 1453 la perte de Constantinople prise par les Turcs.
Inhumé à Saint-Pierre, son tombeau avec gisant se trouve aujourd’hui dans les grottes vaticanes.
Calixte III (Alfonso Borgia) : pape de 1455 à 1458. Le règne de ce pape fut marqué par un très grand népotisme (l’acte le plus connu étant la nomination au titre de cardinal de son neveu, Rodrigue, futur pape Alexandre VI). D’origine espagnole, il s’évertua à améliorer les relations entre Rome d’une part, l’Espagne et la France de l’autre, ternies par l’épopée des papes d’Avignon : c’est ainsi qu’il procéda à la révision du procès de Jeanne d’Arc. Son appel à une croisade massive contre les Turcs fut en revanche un échec, malgré quelques succès locaux, comme le reprise de Belgrade.
Inhumé dans l’ancienne église Santa Maria in Febribus qui jouxtait Saint-Pierre, son tombeau fut transféré sous Sixte Quint dans les grottes vaticanes en 1605, où il se trouve encore. Ses restes furent néanmoins une dernière fois déplacés en 1610 dans l’église de la colonie espagnole de Rome, Santa Maria de Monserato où ils furent déposés, en 1889, dans un mausolée contemporain avec ceux de son neveu Alexandre VI.
- Tombeau de Calixte III dans les grottes vaticanes
- Mausolée des papes Calixte III et Alexandre VI
Pie II (Enea Silvio Piccolomini) : pape de 1458 à 1464. Son règne fut marqué par ses appels vains aux souverains pour entamer une nouvelle croisade. Humaniste et auteur, on lui doit une œuvre abondante, dont des œuvres érotiques !
Inhumé à Saint-Pierre, on le déposa en 1608 dans l’église Sant’Andrea in Valle où son tombeau fait face à celui de Pie III.
Paul II (Pietro Barbo) : pape de 1464 à 1471. Neveu d’Eugène IV, il fut un homme de spectacle et de luxe et son règne fut marqué par un fort népotisme et un relâchement des mœurs. Il excommunia le roi de Bohème, favorable aux Hussites, et donna la couronne à Mathias Corvin. Il lutta également contre le paganisme sournois se mêlant à l’humanisme et fit construire le palais Venezia dans lequel il vécut, devenu depuis le centre de Rome.
Inhumé à Saint-Pierre dans un splendide monument érigé par Mino Da Fiesole et Giovanni Dalmata. Celui-ci fut déplacé et brisé en 1544. Ce qui en subsiste se trouve dans les grottes vaticanes.
Sixte IV (Francesco della Rovere) : pape de 1471 à 1484. Prince de la Renaissance plus que pape, il aima le faste, ce qui épuisa les finances du Vatican et développa le commerce des indulgences. Grand bâtisseur et restaurateur, il créa les musées du capitole, la chapelle Sixtine (qui porte son nom), enrichit la bibliothèque vaticane, fit travailler Boticelli ou Le Pérugin. Le népotisme fut triomphant sous son règne : il fut l’oncle du futur pape Jules II. En autorisant la création de l’Inquisition espagnole, il prit une mesure qui eut de lourdes conséquences par la suite.
Inhumé à Saint-Pierre dans un magnifique tombeau en bronze, œuvre de Antonio del Pollaiolo, où le gisant du pape est entouré des vertus théologales et cardinales. Il se trouve aujourd’hui dans la salle du Trésor de Saint-Pierre.
- Dalle funéraire des papes Sixte IV et Jules II
- Tombeau de Sixte IV
Innocent VIII (Gianbatista Cybo) : pape de 1484 à 1492. Son pontificat fut marqué par la guerre contre Naples, durant laquelle il fit appel au roi de France Charles VIII, ce qui entraîna le début des guerres d’Italie. Face à l’abandon progressif de l’idée de croisade, il préféra instituer des relations diplomatiques avec le sultan Bajazet. Sous son règne, l’Espagne, appuyée par l’Inquisition, obligea les juifs à quitter la péninsule. Son action dans le domaine artistique fut limitée, mais il est vrai que son prédécesseur lui avait légué des caisses vides.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, il est le seul pontife médiéval dont on ait gardé le tombeau, œuvre d’Antonio Polaiolo, dans la nouvelle basilique. On pense que le maintien de ce tombeau, de dimension inadapté pour le nouvel édifice, fut lié au fait que le pape tenait en main la sainte lance qu’il avait reçue de Bajazet II et qui constituait une des reliques les plus précieuses conservées à Saint-Pierre.
Alexandre VI (Rodrigue Borgia) : pape de 1492 à 1503. Ce neveu de Calixte III bénéficia du népotisme de son oncle. Lui-même en fit autant vis-à-vis de ses propres enfants. Pour l’histoire, il incarne, parfois à tort, le modèle du prince de la Renaissance débauché. En réalité, bien que son image concorde peu avec celle que l’on se fait d’un pape, il fut profondément croyant. C’est sous son pontificat que fut découvert l’Amérique, qu’il ouvrit à « l’évangélisation » avec les excès que l’on connaît. Il louvoya dans sa politique à l’égard du roi de France, en fonction de ses propres intérêts. Il trouve aujourd’hui peu de défenseurs.
Inhumé dans la rotonde Saint-André qui jouxtait la basilique Saint-Pierre, il fut transféré en 1610 dans l’église de la colonie espagnole de Rome, Santa Maria de Monserato, où il partage depuis 1889 un mausolée contemporain avec son oncle Calixte III.
- Mausolée des papes Calixte III et Alexandre VI
Pie III (Francesco tedeschini-Piccolomini) : pape éphémère en 1503, il était le neveu de Pie II. Il ne régna que 25 jours.
Inhumé à Saint-Pierre, on le déposa en 1608 dans l’église Sant’Andrea in Valle où son tombeau fait face à celui de Pie II.
- Tombeau de Pie III dans les grottes vaticanes
- Mausolée de Pie III
Jules II (Giulano della Rovere) : pape de 1503 à 1513. Neveu de Sixte IV, il demeure le pape le plus connu de la Renaissance à bien des égards. Homme de guerre et chef d’Etat plus que pape, il fut également un homme d’art. Il fit travailler tous les grands artistes de son temps, en particulier Bramante à qui il confia la reconstruction de Saint-Pierre, Michel-Ange, à qui il commanda son tombeau, Raphael, ou encore Titien qui fit de lui un portrait célèbre. Au point de vue politique, après avoir été son allié, il s’opposa avec véhémence au roi de France Louis XII contre lequel il constitua une ligue. Il créa également la célèbre garde suisse et convoqua le concile de Latran V, qui fut un échec.
On croit souvent que Jules II est inhumé dans l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Rome où se trouve son magnifique tombeau inachevé, œuvre de Michel-Ange, et pour lequel furent réalisés les célèbres esclaves et le monumental Moïse. Il n’en est rien : il fut inhumé dans la basilique Saint-Pierre (où une dalle rappelle sa présence). Son tombeau devait y être placé, mais dans le désordre provoqué par la rénovation de la basilique, il fut finalement placé dans l’église Saint-Pierre-aux-Liens où on peut l’admirer.
- Dalle funéraire des papes Sixte IV et Jules II
- Tombeau de Jules II
Léon X (Giovanni de Medici) : pape de 1513 à 1521. Fils de Laurent le Magnifique, il fut comme ses prédécesseurs un homme des fastes et des arts (Raphaël fit de lui un portrait célèbre) mais un piètre homme d’Eglise, qui abusa des indulgences. Il fut surtout le pape qui vit le déchirement causé par la rupture de Luther, qu’il condamna par la bulle Exsurge Domine, puis qu’il excommunia.
Inhumé dans l’église Santa-Maria-Sopra-Minerva de Rome, à gauche du maître-autel, face au tombeau de son cousin Clément VII.
Adrien VI (Adrian Florensz) : pape de 1522 à 1523, il fut le dernier pontife non italien avant Jean-Paul II (il était flamand, ce qui en fait l’unique pape originaire des actuels Pays-Bas, appartenant à cette époque à l’Empire). Son court règne ne lui laissa pas le temps d’établir un véritable programme de gouvernement.
Inhumé en la basilique Saint-Pierre, il fut transféré rapidement en l’église Santa-Maria-dell’Anima : on accède à la pièce où se trouve son tombeau par le cloître.
Clément VII (Giulio de Medici) : pape de 1523 à 1534, ce second pape Médicis était le cousin de Léon X. Il dut affronter deux événements dramatiques : le sac de Rome de 1527, commis par les troupes impériales contre lesquelles il avait ligué les princes italiens, la France et l’Angleterre, puis la rupture anglicane de Henry VIII, arrimant un peu plus l’Europe du nord au protestantisme. Après s’être réconcilié avec l’empereur, il restaura son fils illégitime Alexandre sur le trône ducal de Florence.
Inhumé dans l’église Santa-Maria-Sopra-Minerva de Rome, face au tombeau de Léon X.
Paul III (Alessandro Farnese) : pape de 1534 à 1549. Réformateur énergique, il redonna du prestige à la fonction qu’il occupa en rénovant fondamentalement les institutions de la papauté, en confirmant la création des Jésuites, et en convoquant le célèbre concile de Trente, qui ne put s’ouvrir qu’en 1545. Il se fit l’arbitre des conflits incessants entre François Ier de France et Charles Quint. Il fut également un pape mécène, confiant à Michel-Ange les fresques de la Sixtine. Titien fit de lui un portrait célèbre. Avec Paul III commence les papes de la Contre-Réforme.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre sous un tombeau de Guglielmo della Porta dirigé par Michel-Ange. Le pape, qui est représenté monumentalement, est encadré par les figures de la Justice (sous les traits de sa sœur) et de la Prudence. Originellement nue, la Justice fut par la suite recouverte. Ce tombeau, dessiné par Michel-Ange, constitue le modèle de tous les tombeaux monumentaux qui seront placés à Saint-Pierre par la suite et dont le Bernin apporta la touche baroque.
Jules III (Giovan Maria de Ciocchi del Monte) : pape de 1550 à 1555. Son pontificat fut essentiellement marqué par la continuation du concile de Trente et le retour éphémère de l’Angleterre dans le giron catholique avec Mary Tudor.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, son tombeau se trouve dans les grottes vaticanes.
Marcel II (Marcelle Cervini) : pape très éphémère en 1555 : son règne ne dura que 22 jours.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, son tombeau se trouve dans les grottes vaticanes.
Paul IV (Gian Pietro Carafa) : pape de 1555 à 1559. Il accrut les pouvoirs de l’Inquisition et publia le premier Index, liste des livres interdits. Il confia à ses neveux qu’il avait élevés au rang de cardinal (l’expression « cardinal-neveu » date de son règne : cette habitude néfaste pour la papauté perdura jusqu’en 1691).
Inhumé en l’église Santa-Maria sopra Minerva de Rome.
Pie IV (Gian Angelo dei Medici) : pape de 1559 à 1565. Il clôt le concile de Trente et fut assisté dans son pontificat par Saint Charles Borromée. Il aurait trouvé la mort dans les bras d’une courtisane.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, il fut transféré en 1583 dans le presbytère de l’église Sainte-Marie-des-Anges qu’il avait commandé à Michel-Ange sur une partie des thermes de Dioclétien.
Saint Pie V (Michele Ghislieri) : pape de 1566 à 1572. Austère et très religieux, il s’emploie à réduire le luxe et la dissipation de la cour pontificale. Le Cathéchisme romain qu’il publie en 1566 fit autorité jusqu’à celui de Jean-Paul II en 1992. Il fut à l’origine d’une prière très populaire jusqu’à nos jours, celle du rosaire. Sa politique extérieure fut moins heureuse : l’excommunication d’Elizabeth Ière d’Angleterre n’eut aucun effet, et l’incitation à la lutte contre les Huguenots plongea la France dans les guerres de religion.
Inhumé en la basilique Saint-Pierre, il fut transféré en 1588 en la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome. Il fut canonisé par Clément XI en 1712.
- Tombeau de Pie V
- Châsse de Pie V
Grégoire XIII (Ugo Boncompagni) : pape de 1572 à 1585. Son pontificat fut marqué par l’intensification de l’essor des Jésuites, auxquels il confie plus particulièrement la formation intellectuelle et les missions. Il est entré dans l’histoire pour avoir, par la bulle Inter Gravissimas en 1582, instauré le 01 janvier comme étant le début de l’année : le calendrier grégorien porte son nom. Sa politique étrangère fut une suite d’échec : il célébra la Saint-Barthélemy française comme une grande victoire !
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, il y fut changé de chapelle. Son monument d’origine fut remplacé par celui que l’on voit aujourd’hui, réalisé par le Milanais Camillo Rusconi entre 1715 et 1723. Le bas-relief figure la promulgation du calendrier grégorien.
Sixte V (Felice Peretti) : pape de 1585 à 1590, il
fut l’un des derniers princes de la Renaissance. Il remit de l’ordre dans la ville de Rome et réforma les institutions pontificales. En matière embtrinale, il poursuivit l’œuvre de ses prédécesseurs dans la continuité de l’application des canons tridentins.
Inhumé dans la chapelle Sixtine de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome qu’il avait fait aménager pour recevoir le tombeau de Pie V et le sien. Son cœur et ses viscères se trouvent dans une urne de l’église Saint-Vincent-Saint-Anastase de Rome : ce fut lui qui créa cette coutume qui fut reprise par la suite par une vingtaine de ses successeurs.
Urbain VII (Gianbattista Castagna) : pape éphémère durant 12 jours en 1590.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, il fut ensuite transféré en 1606 dans la basilique Santa-Maria-Sopra-Minerva de Rome où se trouve son tombeau.
Grégoire XIV (Niccolo Sfrondrati) : pape de 1590 à
1591, il gouverna trop peu de temps pour marquer son pontificat.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, il possède le tombeau le plus simple de l’église. Cet impopulaire pape - il avait nommé son neveu cardinal, et celui-ci fut incompétent et malhonnête - dut en réalité se contenter d’une ébauche de tombeau, prévu initialement pour Grégoire XIII, puis abandonné. Il consiste en une alcove et un sarcophage portant l’inscription funéraire (XIV y apparaît sous la forme XIIII). Les sculptures qui équilibrent l’édifice furent ultérieurement réalisées par Prospero Bresciano.
Innocent IX (Gian Antonio Facchinetti) : pape durant deux mois en 1591.
Inhumé dans les grottes vaticanes.
Clément VIII (Ippolito Aldobrandini) : pape de 1592 à 1605. Il travailla à amoindrir les difficultés entre la France et l’Espagne, en levant l’excommunication de Henri IV et en participant à l’élaboration de la Paix de Vervins. A l’intérieur cependant, son pontificat fut marqué par un durcissement et des condamnations à mort pour hérésie, comme celle de Giordano Bruno.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, ses restes furent transférés en 1646 dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome où se trouve son tombeau.
Léon XI (Alessandro de Medici) : pape en 1605 durant 27 jours.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre. La majesté de son tombeau est la preuve de l’absence totale de rapport entre l’éclat des papes et celui de leur sépulture : œuvre de Alessandro Algardi sur le modèle du tombeau d’Urbain VIII (pape qui lui fut postérieur), son bas-relief fait figurer l’abjuration de Henri IV de France et la signature de la paix de Vervins auxquelles il travailla alors qu’il n’était que nonce. Son cœur et ses viscères se trouvent dans une urne de l’église Saint-Vincent-Saint-Anastase de Rome.
Paul V (Camillo Borghese) : pape de 1605 à 1621. Encore un pape qui fut fortement marqué par la pratique du népotisme, encourageant l’ascension sociale de sa famille. Dernier grand prince de la Renaissance, son pontificat fut également marqué par un fort mécénat (finition de Saint-Pierre, construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome...). Il n’en laissa pas moins condamner Copernic. Au point de vue politique, il vit commencer la guerre de Trente ans et mena la lutte contre Venise.
Inhumé dans la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome. Son cœur et ses viscères se trouvent dans une urne de l’église Saint-Vincent-Saint-Anastase de Rome.
Grégoire XV (Alessandro Ludovisi) : pape de 1621 à 1623. Durant son court pontificat, il créa la Congrégation de la propagande, chargée de la propagation de la foi. Il canonisa les premiers saints de l’ère moderne (Ignace de Loyola, Thérèse d’Avila, Philippe Neri ou François Xavier). C’est enfin lui qui fit de Paris un archevêché, délivrant ainsi la ville de la juridiction de Sens.
Inhumé dans la basilique Saint-Pierre, il fut ensuite transféré en 1634 au Collège romain, puis enterré dans l’église Saint-Ignace de Rome. Son cœur et ses viscères se trouvent dans une urne de l’église Saint-Vincent-Saint-Anastase de Rome.
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