HIOLLE famille
par
Encore une fratrie de sculpteurs que l’on s’échinera donc à distinguer :
Ernest HIOLLE (1834-1886) étudia la sculpture à l’École académique de Valenciennes puis entra, en 1853, à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il fut l’élève de François Jouffroy. Il obtint un second prix de Rome en 1856 et le premier prix de Rome en 1862. Il réalisa une œuvre inspirée de la mythologie gréco-romaine, des bustes et des scènes allégoriques. Il travailla en particulier pour l’Opéra et pour l’Hôtel de ville de Paris. On lui doit également le fronton de l’hôtel de ville de Cambrai. Professeur à l’École des beaux-arts de Paris, il fut le maître d’Antonin Carlès. Il fut enterré au cimetière Saint-Roch de Valenciennes (division D), sous un buste de son frère.
Maximilien-Henri HIOLLE (1843-1938), moins connu, qui fut également un élève de Jouffroy. Lui repose avec ses descendants dans un tombeau de famille de la 91ème division du Père Lachaise de Paris. Leur tombe est ornée d’une statue, oeuvre de Maximilien, qui représente son épouse (née Baduel), morte en 1893.
Maximilien est également l’auteur d’un buste en bronze qui ornait une autre tombe de la 91ème division : celui de Louis-Philippe Brandin. Il s’agissait tout simplement de son beau-frère, époux de Marie Hiolle. Désolidarisé de la tombe, ce buste se trouve désormais dans la conservation du cimetière.
Comme nous l’avons dit, Maximilien fut également l’auteur du buste de son frère au cimetière de Valenciennes.
Ernest fut quant à lui l’auteur du buste de Carpeaux, dans ce même cimetière de Valenciennes.
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