ZAO Wou-Ki (1920-2013)
par
Né chinois, mais installé en France dès 1948, il passa à Paris l’essentiel de sa vie. Depuis ses premiers pas en calligraphie aux côtés de son grand-père jusqu’à sa grande notoriété sur le marché de l’art international, en passant par sa lancée dans l’abstraction lyrique à partir de 1954, le peintre et graveur Zao Wou-ki connut une carrière qui a fini parmi les plus grandes ventes d’art contemporain chez Sotheby’s et Christie’s. À partir de 1983, l’artiste fut invité dans son pays natal, la Chine, où il ne s’était pas rendu depuis plus de trente ans, et y donna une série de cours sur l’art occidental, autrefois prohibé.
Ami avec Pierre Soulages et Hans Hartung, membre de l’école de Paris puis rattaché à l’abstraction lyrique aux côtés de Georges Mathieu, académicien des beaux-arts depuis 2002, Zao Wou-ki avait obtenu la nationalité française en 1964.
Sa tombe est connue des amateurs de cimetière depuis bien longtemps, puisque pendant des années, elle abrita la dépouille de se seconde épouse, avec laquelle il est inhumé, la sculptrice CHAN May-Kam (1930-1972), auteure de la sculpture qui orne la tombe et qui arrête les passants : deux blocs de marbre aux formes arrondies , posés l’un sur l’autre, et se reflétant dans le miroir d’une dalle noire polie.
Retour vers le cimetière Montparnasse
Commentaires