RAYNOUARD François Just Marie (1761-1836)
par
Avocat, il fut élu en 1791 député suppléant à l’Assemblée législative. Emprisonné sous la Terreur à la prison de l’Abbaye pour ses sympathies girondines, il tira de cette expérience sa tragédie Caton d’Utique (1794). Il fut libéré après le 9 thermidor et retourna dans sa ville natale où il reprit son métier.
En 1803, il remporta le prix de poésie de l’Institut de France et vint à Paris. En 1805, sa tragédie Les Templiers plut à Napoléon Ier et remporta un vif succès à la Comédie-Française ainsi qu’en librairie. Il devint Membre du Corps législatif en 1806 et y siègea jusqu’en 1814. Il fut élu à l’Académie française en 1807 (dont il fut secrétaire perpétuel de 1817 à 1826), et à l’Académie des inscriptions et belles-lettres en 1817.
Après la chute de Napoléon, Raynouard se consacra essentiellement à des études historiques et philologiques. C’est dans ce domaine qu’il acquit la renommée la plus durable par ses recherches sur les troubadours et les cours d’amour. On le présente comme un des deux grands précurseurs du Félibrige.
Dans ce tombeau repose également le Compagnon de la Libération François DELIMAL (1922-1944). Jeune résistant, il effectua de nombreuses missions de renseignement, de transport et de parachutages en Champagne. Arrêté, il se suicida pour ne pas parler. Son corps fut incinéré au cimetière du Père Lachaise, le 24 mars 1944 en même temps que celui de Pierre Brossolette. Après la guerre, ses cendres furent transférées au cimetière de Passy, dans cet actuel tombeau.
Retour vers le cimetière de Passy
Commentaires