BRA Théophile (1797-1863)
par
Issu d’une famille d’artistes sculpteurs sur bois depuis quatre générations, il reçut en 1818 le second prix de Rome de sculpture et reçut d’importantes commandes officielles sous la Restauration et la Monarchie de Juillet pour l’église de la Madeleine, le palais du Louvre, l’Arc de triomphe de l’Étoile, le château de Versailles, et pour des statues religieuses. Il fut également dessinateur et l’auteur de L’évangile rouge, journal intime qui relate ses expériences mystiques, sur un mode ésotérique, de 1826 à 1829.
Il participa fortement de l’époque romantique par sa personnalité intransigeante et illuminée et sa spiritualité complexe : il fut à la fois bonapartiste et anglophile, chrétien fougueux, disciple de Swedenborg, franc-maçon, admirateur du judaïsme et des religions orientales (hindouisme et bouddhisme). Son inspiration fantastique évoque les univers habités de Goya, William Blake ou Victor Hugo.
Il repose au sein du Panthéon douaisien du cimetière principal de Douai. Sa tombe est ornée d’un bronze par René Fache.
Si Bra privilégia le monumental, il travailla également occasionnellement pour le funéraire et on connaît quelques oeuvres de lui.
SES ŒUVRES FUNÉRAIRES
au Père Lachaise
Le buste de Pierre-Augustin Béclard [celui de gauche : celui de droite est celui de son fils, Jules Auguste, par Gustave Crauk] (8ème division).
Le buste de Mme Hautin (36ème division - buste volé).
Le buste Ballesteros (28ème division).
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