BIRKIN Jane (1946-2023)
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A l’occasion de sa mort, tout a été dit et redit sur « l’Anglaise préférée des Français » qui conserva jusqu’au bout son accent so british. On ne peut évidemment pas l’évoquer sans aborder son pygmalion, Serge Gainsbourg, qui donna une nouvelle orientation à sa carrière. Leur couple fut un duo mythique dans le Paris des seventies, mêlant passion, glamour et scandales. Si elle finit par le quitter, des suites de ses excès, elle continua toujours à chanter l’œuvre qu’il avait écrit pour elle. Ces dernières années, elle fit appel à d’autres collaborations musicales, en particulier avec Etienne Daho.
Au cinéma, elle tourna beaucoup, notamment dans Blow Up d’Antonioni, palme d’or en 1967, La Piscine avec Romy Schneider et Alain Delon en 1969, et avec des réalisateurs comme Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Jacques Rivette ou Agnès Varda. On l’a vit également au théâtre.
Elle connut des drames également : la mort de son père le jour des funérailles de Serge Gainsbourg en 1991, la mort de sa fille Kate (qu’elle eut avec le compositeur John Barry) dont elle ne se remit jamais vraiment, puis la maladie. Avec Jacques Doillon, elle eut une fille, l’artiste Lou Doillon, et bien sur Charlotte, qu’elle eut avec Gainsbourg.
Elle fut également une femme engagée, et mena bien des combats caritatifs ou civiques.
A sa mort, elle fut crématisée au Père Lachaise et ses cendres vinrent rejoindre la tombe de sa fille Kate au cimetière Montparnasse, où elle repose à quelques mètres de Serge Gainsbourg.
On lira aussi : Autour d’une tombe par Charlotte Gainsbourg.
- Gerbe d’Alain Delon.
Merci à Olivier Camus pour le complément photo.
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