BAGNEUX (92) : cimetière parisien 4/5 : divisions 61 à 90

samedi 3 mars 2018
par  Philippe Landru

Naguère, le cimetière parisien de Bagneux faisait l’objet d’un article unique, mais l’immensité du lieu et le nombre croissant de personnalités qui s’y font inhumer m’a obligé à le saucissonner en 5 et de créer une rubrique pour lui seul car je ne pouvais plus gérer le script de l’article !

En cas de recherche, il vous faudra désormais couvrir les 5 articles qui se décomposent ainsi :

- 1/5 : présentation générale du cimetière. Si vous avez des compléments d’infos, merci de les poster sur cet article sur lequel j’ai laissé tous les commentaires concernant le cimetière quand il faisait l’objet d’un article unique (sauf si vous connaissez la division, en auquel cas vous pourrez l’indiquer dans la tranche concernée).
- 2/5 : divisions 1 à 30
- 3/5 : division 31 à 60
- 4/5 : division 61 à 90
- 5/5 : division 91 à 115

J’ai fait le choix de présenter le cimetière par divisions. A l’intérieur de chacune sont présentés, à la manière des autres articles, les tombeaux notables, les célébrités les plus connues, puis les célébrités bénéficiant d’une aura moins large. Vous pouvez dès lors arpenter l’article en visiteur patient. Pour les plus pressés, un coup de [ctrl+F] vous permettra de vous rendre au plus vite vers la personnalité visée.


61ème division


- L’ingénieur en aéronautique René COUZINET (1904-1956), constructeur de trimoteurs qui portent son nom. Il se suicida. L’aéroport de la Roche-sur-Yon porte son nom.

- L’écrivain catalan Eudald DURAN I REYNALS (1891-1917) [1]

- Jean PERGOLA (1890-1951) : pianiste et organiste concertiste, titulaire de la tribune de St-Germain l’Auxerrois (1920 à 1951), il fut professeur de piano et l’auteur de pièces instrumentales écrites principalement pour piano, de mélodies et d’un admirable Pater noster pour baryton et orgue.


62ème division


- Alain GORAGUER

Surprenante à cet endroit, la tombe d’une roumaine issue des ateliers du cimetière de Săpînţa.

Dans cette division repose la jeune Lola Ouzounian, âgée de 17 ans lorsqu’elle fut abattue dans la salle du concert du Bataclan lors des attentats terroristes de novembre 2015 [2].

- l’illustrateur Jacques CARELMAN (1929-2012). Il est connu pour avoir publié le Catalogue d’objets introuvables (1969), une parodie du catalogue Manufrance. Il fut également l’auteur de l’une des affiches les plus fameuses de Mai 68. [3]

- Le sculpteur et peintre Maxime FILLON (1920-2003).

-  Le réalisateur Jean KERCHBRON (1924-2003), qui participa au développement de la télévision après la Seconde Guerre mondiale et réalisa 269 films de fiction et plus d’une centaine de documentaires et d’émissions de variétés entre 1949 et 1988.

- Le journaliste américain Sandy KOFFLER, qui fut le fondateur et l’éditeur en chef du Courrier de l’Unesco de 1947 à 1977.

- Le ténor Henri LEGAY (1920-1992), qui interpréta essentiellement des rôles tirés du répertoire français, mais qu’y s’y signala par une carrière internationale.

- Le peintre Roger MARQUEROL (1920-2003).

- L’acteur Jacques RICHARD (1931-2002), qui tourna des années 50 à 1989, et fut également une voix de doublage. [4]


63ème division


- Frida BOCCARA

- Le peintre juif lithuanien Rafaël CHWOLES (1913-2002), installé en France en 1969.

- Jean-Jacques GAUTIER (1908-1986) : romancier et critique dramatique français, il travailla beaucoup pour le Figaro avant et après la guerre. Il fut également secrétaire général de la Comédie française. Couronné en 1946 par le Goncourt pour Histoire d’un faits divers, il entra à l’Académie Française en 1972.

- Le peintre et sculpteur Ernest LEGRAND (1872-1912), qui fit sa formation à l’École des beaux-arts de Paris sous la direction de Paul Dubois et Gabriel-Jules Thomas. Il a sculpté environ 84 œuvres en marbre, bois, cire et bronze et il a peint une vingtaine d’aquarelles et huiles [5].

- Le médecin Alina MARGOLIS-EDELMAN (1922-2008).

- Maurice NAJMAN (1948-1999) : journaliste ayant travaillé notamment au journal Libération et au mensuel Le Monde diplomatique. Militant d’extrême gauche, trotskiste libertaire passionné par l’underground (il passait ses nuits au Palace avec Alain Pacadis et Fabrice Emaer), il fut une des figures du mouvement contestataire de Mai 68, ayant notamment cofondé les comités d’action lycéens ou CAL en 1967. Dans la même tombe repose son frère, le réalisateur Charles NAJMAN (1956-2016), qui marcha sur ses traces en devenant dans les années 1970-1975 tour à tour représentant lycéen puis représentant étudiant au sein de l’Alliance marxiste révolutionnaire (AMR), parti trotskiste de tendance pabliste autogestionnaire. Après des études de philosophie à l’université, il se tourna vers le cinéma. Son œuvre cinématographique reste marquée par les deux grands thèmes qui ont passionné sa vie : le génocide des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale et la culture haïtienne. Rescapée d’Auschwitz, sa mère, Solange, fille d’une cousine de Rosa Luxemburg, fut , en 1996, le personnage central de La mémoire est-elle soluble dans l’eau ?, film mémoriel sur la tragédie des camps de la mort.

- La poétesse et peintre Lou STARA (Lucy Staraselski : 1905-1999).


64ème division


-  Le critique littéraire Renaud MATIGNON (1935-1998) qui officia au Figaro, et dont les chroniques, souvent mordantes, furent rassemblées en un ouvrage (La liberté de blâmer).


65ème division


- Maurice DUGOWSON (1938-1999) : réalisateur et scénariste français, il fut l’auteur de quelques films dont F…comme Fairbanks, avec Patrick Dewaere. Il fut également le réalisateur de direct pour l’émission Droit de réponse, animée par Michel Polac, et pour laquelle il obtint un sept d’or.

- La comédienne Evelyne KER (Evelyne Rozenkiern : 1936-2005) : si elle triompha au théâtre dans le rôle de Gigi, la pièce de Colette, le reste de sa carrière, tant au théâtre qu’au cinéma fut plus confidentiel (A nos amours). Elle repose dans une tombe collective israélite.

- Charles LEDERMAN (1913-1998) : avocat et résistant, il fut cofondateur de l’Union des juifs pour la résistance et l’entraide et du Mouvement national contre le racisme et un homme politique français. Il fut un élu du Parti communiste français, d’abord comme conseiller de Paris puis comme sénateur du Val-de-Marne de 1977 à 1995.

- Le poète Armand OLIVENNES (Armand Olievensztein : 1931-2006), arrivé en France dans les années 30 car né juif dans une Allemagne nazie. Sa production est considérable, mêlant poèmes, théâtre, contes, fables enfantines… Il était le père de Denis Olivennes, l’actuel directeur d’Europe1 (avril 2011). Avec lui repose son frère, le psychiatre Claude OLIEVENSZTEIN (1933-2008), qui s’intéressa parmi les premiers en France aux traitements de toxicomanes à l’hôpital Marmottan. Grâce à lui, Marmottan devint une référence internationale où nombre de spécialistes se formèrent dans le domaine de la psychiatrie des toxicomanies.

- Le peintre et sculpteur Zisman SILBERTAIN (1924-1998).


66ème division


- Eugène ARAUNEANU (1914-1960) : Roumain réfugié en France, il entra dans la clandestinité en 1940. Chargé de recueillir des témoignages sur les crimes nazis pour le Tribunal militaire international de Nuremberg (en 1946), il consacra sa carrière à l’étude juridique des crimes contre l’humanité et fut l’un des théoriciens du concept.

-  Anna LANGFUS (Anna-Regina Szternfinkiel : 1920-1966) : écrivaine d’origine juive polonaise, elle connut les ghettos de Lublin et de Varsovie, dont elle parvint à s’évader. Elle connut l’arrestation par la Gestapo, l’exécution de son mari et la torture mais survécut. Réfugiée en France après la guerre, elle produisit plusieurs romans et pièces de théâtres dont la difficulté de survivre à la Shoah fut une obsession. Elle obtint plusieurs prix, dont le Goncourt pour Les bagages de sable en 1962.

- Abram NEIMAN (1893-1967) : inventeur et industriel d’origine juive bessarabe, il s’installa en France après l’avènement du nazisme. Il est principalement connu pour l’invention qui porte son nom, le neiman, de protection antivol par blocage de la colonne de direction dans les véhicule automobiles.

- Famille ZEMOUR : dans le caveau reposent quatre frères issus de l’immigration pied-noir : Roland (1925-1947), William (1930-1975), Gilbert (1935-1983) et Edgard (1937-1983) ZEMOUR. Surnommés les Z, ils furent tous rois de la pègre parisienne et tous assassinés.


67ème division


- Pierre APPELL (1887-1957) : officier de marine, ami de Paul Painlevé, il devint secrétaire général de l’Assemblée nationale puis son directeur de cabinet lorsque celui-ci devint président du Conseil. Député de la Manche de 1928 à 1936, Républicain-socialiste, il fut sous-secrétaire d’État auprès du ministre des Travaux publics en 1933.

- Le journaliste et écrivain Roger ASCOT (Roger Askolovitch : 1928-2011), dont l’œuvre est centrée sur le destin des Juifs de France, partagés, entre l’amour de leur pays d’adoption, le traumatisme d’une trahison pétainiste et la forte nostalgie d’Israël. Il fut le père du journaliste Claude Askolovitch, dont l’épouse, Valérie Atlan repose également dans la division.

- La pianiste Hélène CALEF (1949-2008), qui fut la fondatrice du trio Jean Françaix qui contribua à faire connaître la musique de chambre.

- Le journaliste Jean-Pierre CHAPEL (1935-2010), notamment connu pour avoir coprésenté en 1969, les images en direct à la télévision française du premier pas de l’homme sur la lune. En 1975, Il fut également cofondateur et coproducteur avec son ami Jacques Bonnecarrère de l’émission Auto-Moto sur TF1.

- La sculptrice Clara HALTER (1942-2017), célèbre pour ses monuments à la paix, dont celui qui se trouve à Paris : inauguré en mars 2000, il compte douze panneaux de verre sur lesquels est inscrit le mot paix en 32 langues. Parmi ses œuvres figurent également la Tour de la Paix à Saint-Pétersbourg (2003), les Portes de la Paix à Hiroshima (2005) et les Tentes de la Paix à Jérusalem en 2006. Clara Halter était également la cofondatrice, avec son époux, l’écrivain Marek Halter, de la revue Éléments en 1968, première publication internationale pour la paix au Proche-Orient qu’elle a animée jusqu’en 1975. Il est probable qu’à sa mort, Marek Halter repose ici (ses parents reposent dans la 115ème division de ce même cimetière).

- Le médecin Emile PAPIERNIK (1936-2009), qui fut à l’origine du premier plan Périnatalité de 1971, promu par Robert Boulin, ministre de la Santé, qui permit de réduire la mortalité infantile. Il fut ainsi à l’origine du congé maternité supplémentaire pour les femmes malades ou fatiguées. Il devint en 1972, à 36 ans, chef de service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart. Il ouvrit un des tout premiers services d’interruption volontaire de grossesse après le vote de la loi Veil de 1975, et décida symboliquement de pratiquer lui-même la première IVG du service. C’est dans son service à Clamart que naquit le premier bébé-éprouvette français, Amandine, en 1982. Un petit bronze orne sa tombe.


68ème division


Bas relief sur la tombe de la peintre et sculptrice Germaine Chaloub (1910-1996)

- Michel EMER
- Jacqueline MAILLAN

- L’architecte Bernard LAFAILLE (1900-1955), qui fut l’inventeur du « V » Laffaille (poteau en béton armé en forme de V) afin de répondre aux nécessités économiques par une mise en œuvre plus rapide, grâce à la préfabrication. Cette technique fut très utilisée par la SNCF pour ses rotondes de chemin de fer.

- Le Compagnon de la Libération Lucien LIMANTON (1919-1954), qui participa à la bataille de Bir Hakeim et à la libération de l’Italie.


69ème division


- La comédienne Solange CERTAIN (Zlata Knoplioch : 1928-2014). [6]


70ème division


- Stéphane SIRKIS

- Le sculpteur suédois Adam SJÖHOLM (1923-1999).

- Le couturier italien Francesco SMALTO (1927-2015), qui fonda sa maison en février 1962 et s’installa rue La Boétie à Paris. Rapidement, il imposa son style. La marque Smalto gagna en notoriété et séduisit une clientèle internationale de chefs d’État et des plus grands acteurs d’Hollywood.

- L’écrivain et journaliste Alain SPIRAUX (Maurice Szpiro : 1926-2008). Son œuvre se situe entre deux pôles. D’une part, le judaïsme et de l’autre, le fantastique. Au cours de dix romans, six pièces de théâtre radiophoniques, deux recueils de nouvelles et autant de poèmes, il a prouvé que l’on pouvait concilier les deux genres. Alain Spiraux a également travaillé pendant plus de trente ans dans le journalisme du spectacle et a animé, durant cinq ans, l’émission “Donnez-nous de vos nouvelles” sur “Radio Communauté juive”.


71ème division


- Bernard LENTERIC

- La comédienne de théâtre Marianne GRENT (Suzanne Leiri : 1920-2005).

- Laure KILLING (voir Bernard Lenteric).

- Le Compagnon de la Libération Michel LEGRAND (1918-1955), qui s’engagea dans la Résistance alors qu’il servait auprès des Tirailleurs sénégalais, dont il prit part au ralliement aux FFL. Il servit ensuite, avec les parachutistes, en Syrie et en Libye. Parachuté en Bretagne en 1944, il prit une part importante à l’organisation des maquis dans cette région. Engagé en Indochine en 1947, il mourut prématurément d’épuisement dans un hôpital à Saïgon. Sur sa tombe fut placée en 1988 une plaque déposée par la promotion de l’Ecole Militaire Interarmes qui avait pris son nom.

- Le réalisateur et scénariste Edouard LUNTZ (1931-2009) : d’abord assistant de Jean Grémillon, Nicholas Ray ou Pierre Prévert, il se montra particulièrement sensible aux questions de l’enfance et de l’adolescence, qui structurèrent une œuvre consacrée à ceux que la société exclut ou regarde avec suspicion. Le travail de ce cinéaste singulier, développant une identité esthétique forte, entre cinéma-vérité et poésie, apparaît aujourd’hui fondateur dans la construction d’un regard purement cinématographique sur les banlieues françaises. Il fut lauréat du Prix Jean-Vigo en 1960 pour son court métrage Enfants des courants d’air.

- Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI (1930-2017) : historien franco-polonais du droit de l’Antiquité classique ; papyrologue et spécialiste de l’époque hellénistique, il fut professeur émérite d’histoire ancienne de l’université Panthéon-Sorbonne et directeur d’études à l’École pratique des hautes études.


73ème division


- Jean et Frédéric PAULHAN

- Jean-Claude CARLIER (1938-1964) : capitaine de l’équipe de France de volley-ball.

- L’aviateur Antoine PAILLARD (1897-1931).

- Le journaliste Léon ROLLIN (1882-1962).


74ème division


- Emmanuel FOUGERAT (1868-1959) : peintre de scènes typiques, de portraits et de nus, dans un style figuratif, cet ancien élève de Magnan et de Jean-Paul Laurens fut nommé directeur de l’école des Beaux Arts de Nantes, et fut fondateur et conservateur du musée. Avec lui repose son épouse, la musicienne Judith FOUGERAT (1873-1958).


75ème division


- Michel HANUS (1936-2010) : psychiatre, psychologue et psychanalyste français, il dirigea la Société de thanatologie et fut le fondateur de la Fédération européenne « Vivre son deuil ». Il fut l’auteur de nombreux ouvrages sur la mort et le deuil, du point de vue génétique, psychanalytique et psychothérapeutique.


76ème division


- Félix BRUN : amputé des deux jambes durant la Première Guerre mondiale, il fut député communiste du Rhône de 1936 à 1940. Il fut également le président de l’A.R.A.C. (Associations républicaine des Anciens combattants et victimes de guerre). Une rue de Lyon, dont il fut également conseiller municipal, porte son nom.

-  Jacques MONOD (1918-1985) : acteur de théâtre (il fut engagé par Louis Jouvet au théâtre de l’Athénée et y resta jusqu’à la mort de ce dernier, avant de devenir l’assistant de Jean Mercure), il tourna également au cinéma à partir des années 50 : sa stature et sa voix imposante l’amenèrent à jouer des personnages de commissaires, de juge ou de procureur. Il joua également pour la télévision, et fut la voix du vétérinaire dans la série d’animation La Noiraude.


77ème division


- Jean GIRAULT


78ème division


- Le violoniste virtuose Jules BOUCHERIT (1877-1962), ancien élève de Jules Garcin, qui obtint en 1902 le deuxième prix du conservatoire et joua aux côtés de Jacques Thibaud aux Concerts Colonne. Durant l’occupation, il cacha chez lui de jeunes musiciens juifs poursuivis par les nazis, ce qui lui valut à titre posthume la médaille des Justes. Parmi ces jeunes figuraient la violoniste Denise Soriano (1916-2006), qu’il épousa en 1956, mais qui ne repose pas dans ce tombeau. Jules Boucherit eut de nombreux élèves qui sont devenus célèbres, parmi lesquels Ginette Neveu, Manuel Rosenthal, ou encore Ivry Gitlis.

- La journaliste Françoise GAUJOUR (1950-2019), qui fut la première femme présentatrice d’une revue de presse à la radio, à France Inter, dans les années 1980. Elle présenta plusieurs émissions à la télévision, et mourut des suites de la maladie de Charcot.

- Le peintre et aquafortiste belge Arthur GREUELL (1891-1966), qui subit l’influence de Van Dongen et de son ami Edouard Goerg. Après une période active à Paris, il revint en Belgique, où il concentra son activité sur l’art graphique, illustrant dans un style art-déco plusieurs ouvrages (Les Fleurs du Mal, Les Chansons de Bilitis…). Greuell retourna à Paris, se consacrant alors entièrement à la peinture et y resta jusqu’à sa mort. Il exposa au Salon d’Automne dès 1936, fut membre du Salon des Indépendants et exposa dans le monde entier. Il a peint de nombreux portraits de vedettes du music-hall, du théâtre, de la danse et du cinéma, d’une manière décorative. Il fut également chargé de plusieurs commandes dont un Saint Antoine de Padoue pour l’église de Saint-Julien-le-Pauvre.


79ème division


- Le sculpteur Lucien BRASSEUR (1873-1960), second prix de Rome en 1902 et premier Grand Prix en 1905, fut inhumé dans une tombe de cette division jusqu’à son transfert dans le caveau familial du cimetière Saint-Roch de Valenciennes (59). Sa tombe à Bagneux est donc appelé à disparaître.

- Le peintre EDY-LEGRAND (Édouard Warschawsky : 1892-1970), qui réalisa des illustrations publicitaires et littéraires avant de s’installer au Maroc où il s’imposa comme un peintre orientaliste. Il repose sous une tombe totalement anonyme.

- Le peintre et graveur Charles FORGET (1886-1960) qui, de 1910 à 1960, peignit, dessina et grava sur des eaux fortes des milliers de lieux de Paris et de France. .

- Le comédien Jean LESCOT (Jean Wajbrot : 1938-2015), de théâtre mais aussi de cinéma où il joua principalement les seconds rôles. Il a doublé en français de nombreux acteurs et personnages dont Yoda depuis Star Wars, épisode I : La Menace fantôme. [7]

- le peintre Michel TYSZBLAT (1936-2013), qui construisit une œuvre singulière qui échappe à tous les classements artistiques. Il a côtoyé les mouvements qui ont ponctué son époque, et plus particulièrement la Figuration Narrative. Son œuvre est un dialogue constant entre figuration et abstraction. [8]

-  L’astrophysicien Hector José de VEGA (1949-2015).

- La réalisatrice Danielle ZETLAOUI (1940-2016).


80ème division


- Le peintre et lithographe néerlandais Théo VAN ELSEN (Conrad Theodor Van Elsen : 1896-1961).


81ème division


- La comédienne Annick ALANE (1925-2019) : membre de la troupe de Jacques Fabbri dans les années 1960, cette comédienne de théâtre fut au cours de sa carrière à l’affiche de plus de 50 pièces, et se vit décerner à deux reprises le Molière de la comédienne dans un second rôle. On la vit également au cinéma et à la télévision.

- Jean-Paul ANDREANI (1929-2020) : danseur de style classique et néoclassique, il fut danseur étoile au Ballet de l’Opéra national de Paris de 1954 à 1968. Il repose avec son épouse, Viviane DELINI (Viviane Andrani : 1929-2019), également danseuse.

- L’altiste Christophe DESJARDINS (1962-2020), qui fut alto solo au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles puis membre de l’Ensemble intercontemporain à Paris en 1990.

- Le journaliste Daniel HAMICHE (1947-2020) : adhérent dans les années 1970 du mouvement maoïste français, il évolua vers le royalisme légitimiste. Il fut rédacteur en chef du site internet d’extrême-droite Riposte-catholique, et intervint régulièrement à Radio Courtoisie.

- Claude LE PEN (1948-2020) : docteur en économie, ile enseigna à l’université Paris-Dauphine (1981-1984) avant de devenir professeur à l’université de Rennes I (1984-1988). Au titre de professeur de sciences économiques à l’Université Paris IX-Dauphine, il fut consultant pour des projets de lois concernant la santé.

- Le publicitaire Claude MARCUS (1924-2019), neveu de Marcel Bleustein-Blanchet, qui fit partie de l’équipe fondatrice de Publicis qu’il dirigea de longues années.

- Le philosophe François MATHERON (1955-2021), qui fut le spécialiste de Louis Althusser. Victime d’un accident vasculaire cérébral qui le laissa gravement handicapé en 2005, il publia en 2018 L’Homme qui ne savait plus écrire dans lequel il témoigna de sa reconquête du langage et de l’écriture. Il mourut des suites du COVID.

- Lionel ROCHEMAN (1928-2020), artiste français, à la fois musicien, chanteur, conteur, acteur, écrivain, producteur et animateur de spectacles. Il fut le créateur et animateur en France et pendant près de 12 ans d’une expérience singulière dans le domaine de la chanson, le Hootenanny qui avait pour principe de permettre une fois par semaine à tous les artistes amateurs de se produire le soir même sans sélection ni audition préalable à l’American Center. Plus tard, il créa le personnage de Grand-Père Schlomo. Il tourna également pour le cinéma.

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Tombe en 2022 - cp

82ème division


- Le romancier corse Pierre BONARDI (1887-1964), qui proche des milieux autonomistes corses dès l’avant-guerre, se rapprocha du PPF de Jacques Doriot pendant la guerre. Il fonda en 1955 Parlemu Corsu, une Académie régionaliste et littéraire pour la défense du dialecte et des traditions corses. Ses ouvrages et ses romans accordent systématiquement à la Corse une place centrale. Il a également écrit des romans coloniaux et des œuvres érotiques.


83ème division


-  Etienne LALOU (1918-2015), qui après avoir publié plusieurs romans et essais devint journaliste et producteur de télévision.

- Les pionniers de l’aviation Julien (1893-1932)et Gilbert (1914-1937) RISSER, mort de leur passion.


84ème division


- Jean-Christophe AVERTY
- Claude PIÉPLU

- L’historien Emmanuel CHADEAU (1956-2000), qui fut un expert en histoire de l’aviation à laquelle il consacra de nombreux ouvrages.

- L’avocat royaliste Jean EBSTEIN-LANGEVIN (1921-1998).

- Le peintre polonais Stanislaw ELESZKIEWICZ (1900-1963).

- Antoine GOLEA (Siegfried Goldman : 1906-1980) : musicologue français d’origine roumaine, ancien élève de Enesco, il s’installa à Paris définitivement en 1929. Chroniqueur à plusieurs revues (Télérama, à Diapason, à Témoignage chrétien…), il fut l’auteur d’une Histoire du ballet, et l’un des plus grands défenseurs de la musique sérielle. Il fut en outre l’un des membres fondateurs de l’Académie Charles-Cros. Avec lui repose son épouse, la soprano Colette HERZOG (1923-1986).

-  Le journaliste TRENO (Ernest Raynaud : 1902-1969), qui dirigea le Canard enchaîné de 1953 à sa mort.


87ème division


- L’ingénieur Augustin MOUCHOT (1825-1912) (tombe relevée)


88ème division


-  La peintre cubiste Maria GUTTIEREZ GUETO y BLANCHARD (1881-1932), qui appartint à l’Ecole de Paris. Elève de Van Dongen, amie de Juan Gris et de André Lhote, elle eut une vie difficile (elle était handicapée par une très lourde difformité physique, provoquée par une chute de sa mère enceinte, et connut toute sa vie des problèmes d’argent). Elle mourut de la tuberculose.


90ème division


- L’évêque catholique arménien Grégoire BAHABAN (1901-1966).

- Le comédien Bernard MUSSON (1925-2010), qui fut l’un des «  troisièmes couteaux » les plus importants du cinéma français avec plus de 250 films à son actif, tout en menant une longue carrière au théâtre. Il fut notamment l’un des acteurs fétiches de Luis Buñuel et de Jean Rollin.


Pour revenir :
- 1/4 : présentation générale du cimetière
- 2/5 : divisions 1 à 30
- 3/5 : division 31 à 60

à suivre :
- 5/5 : division 91 à 115


Merci à cp pour les photos Halter, Chapel, Carelman, Lescot, Richard, Tyszblat et Papiernik, Hamiche, Le Pen, Marcus, Andreani, Rocheman, Matheron, Kerchbron et Alane.
Merci à Herbert pour la photo Edy-Legrand.
Merci à Jean-Yves Le Rouzic pour les photos Forget et Lalou
Merci à Jean-Michel Albert pour les photos Margolis Edelman, Certain, Luntz, Hanus, Chadeau, Aroneanu, Zetlaoui, Vega.
Merci à Eric Meunier pour les photos Lederman, Najman, Appell, Gaujour, Desjardins, Rocheman et Melèze-Modrzejewski.


[1La tombe semble reprise selon Eric Meunier.

[2Ligne 9, tombe 23.

[34° ligne Nord / 4° tombe Est

[412° ligne et 11° tombe en partant de la gauche.

[563, 16, 42

[62° ligne Nord / 2° tombe Est.

[78è ligne et tombe 22

[89° ligne et 17° tombe en partant de la gauche


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BAGNEUX (92) : cimetière parisien 4/5 : divisions 61 à 90
mercredi 4 octobre 2023 à 17h32 - par  cp

Angelo Tasca (1892-1960) repose dans la division 78. Il aura fallu que François Mitterrand nomme sa fille Catherine ministre en 1988 pour que l’on se souvienne de ce personnage bien oublié, coupable de s’être retrouvé à Vichy dans le cabinet de Paul Marion, ministre de l’Information. Du temps de sa gloire naissante, je crois avoir entendu Jacques Chancel, dans une de ses « Radioscopie » demander à Catherine Tasca, fille d’Alice Naturel, quel souvenir elle avait conservé de son père. Elle ne pouvait que dire qu’elle ne l’avait pas connu, ses parents non mariés n’ayant pas vécu ensemble, elle avait 18 ans à sa mort. Tasca, italien, aux côtés de Gramsci et Togliatti est l’un des créateurs du parti communiste italien. Mais la prise de pouvoir de Mussolini, et l’emprise de Staline sur le parti, le poussent à se réfugier avec sa première femme italienne, et ses premiers enfants, en France. Il aura une destinée rappelant celle de Boris Souvarine. Opposants à Staline, ils se retrouvent tous deux du côté de la droite qui collaborera. A la limite du lisible la tombe mentionne sa deuxième femme Liliane, épousée en 1946. Qui n’était pas n’importe qui ! Liliane Chomette (1901-1985), normalienne agrégée d’italien fera (Platoniquement) tourner la tête du vénérable Paul Desjardins, instigateur des « Décades de Pontigny », et surtout épousera Ramon Fernandez, écrivain ayant aussi mal tourné durant la guerre. Avant de divorcer, ils auront deux enfants, Dominique et Irène Fernandez, tous deux normaliens, et futur académicien pour le garçon. Tasca avait eu une dernière file avec sa première femme, laquelle retourna en Italie. Laissant leur dernier enfant avec son père. Valéria Tasca (1926-2016) repose à Mirabeau, dans le Vaucluse. Et comme Tasca aimante les femmes savantes, Valéria était aussi normalienne et agrégée d’Italien, traductrice de Goldoni pour le théâtre. Pas plus que de Catherine, Angelo ne s’occupa de Valéria, recueillie comme leur propre fille par l’historien socialiste Charles-André Julien (1891-1991) et sa femme.

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BAGNEUX (92) : cimetière parisien 4/5 : divisions 61 à 90
dimanche 26 mars 2023 à 17h50 - par  cp

Charles Schulman (1931-2004). Grande surprise pour moi quand ayant un jour par hasard découvert la sépulture des frères Najman, que de trouver dans la même ligne la tombe de ce monsieur qui était jadis le directeur technique de la société IER, où j’ai pour la première fois travaillé. Elle était le leader mondial des imprimantes de billets d’avions. Elle couvrait les trois quarts du marché planétaire. Le TGV a repris le modèle. Venu simple ingénieur de Matra, il termina PDG. On ignorait son passé tragique, mais aussi chanceux. Avoir 13 ans en Pologne en 1944, et de Sobibor à Buchenwald... Il s’est confié longuement en vidéo un peu avant de mourir, pour la postérité, dans cadre du vaste projet mémoriel impulsé notamment par Steven Spielberg.

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samedi 4 février 2023 à 23h21 - par  cp

Patrick Kéchichian (1951-2022). Chroniqueur littéraire au Monde et ailleurs, et écrivain. Mort en octobre et inhumé à Bagneux. Marié avec l’éditrice Claire Paulhan, petite-fille de Jean dont elle perpétue la mémoire. Paulhan repose à Bagneux, dans une tombe récemment rénovée de la division 73. Kéchichian repose lui dans la division 87. Juste à côté repose Odette Lumbroso,(1925-2022) sœur de Fernand, dirigeants de divers théâtres, dont le théâtre Mogador.

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BAGNEUX (92) : cimetière parisien 4/5 : divisions 61 à 90
vendredi 16 décembre 2022 à 23h36 - par  Nicolas BADIN

Famille SOUCHON Alain :
- son géniteur Pierre (o 26/09/1906 Colombes (92) - + 09/01/1959 Bonneville (74)) - inhumé le 13/01/1959 au Cimetière Parisien de BAGNEUX (92) - 62ème D° - L14 - n°12 (concession 34TR1959).
- sa mère POURCHOT Marie Madeleine (o 11/08/1914 Valentigney (25) - + 09/08/2007 Paris 16) certainement même sépulture que supra.
- son grand-père paternel SOUCHON Georges (o 10/10/1878 Colombes (92) - + 01/06/1961 Blois (41)) - inhumé le 05/01/1961 au Cimetière Parisien de BAGNEUX (92) - 62ème D° - L13 - n°12 (concession 1278 TR 1959).
- sa grand-mère paternelle DESFONTAINES Lucie (o 27/06/1880 Neuilly/Seine (92) - + 30/09/1959 Cheverny (41)) - inhumée le 02/10/1959 au Cimetière Parisien de BAGNEUX (92) - 62ème D° - L13 - n°12 (concession 1278 TR 1959).
- son grand-père maternel POURCHOT Edouard (o 01/03/1883 Vieux-Chaumont (25) - + 20/01/1956 Paris 15) - inhumé le 24/01/1956 au Cimetière Parisien de BAGNEUX (92) - 62ème D° - L14 - n°11 (concession 94TR1956)
- sa grand-mère maternelle SCHMITT Augustine (o 19/07/1889 Pont-de-Roide (25) - + 27/02/1972 Paris 14) - certainement même sépulture que supra.
- son père géniteur SOUCHON Pierre (o 26/09/1906 Colombes (92) - + 09/01/1959 Bonneville (74) - inhumé le 13/01/1959 au Cimetière Parisien de BAGNEUX (92) - 62ème D° - L14 - n°12 (concession 34TR1956).
- sa mère POURCHOT Marie (o 11/08/1914 Valentigney (25) - + 09/07/2007 Paris 16) - certainement même sépulture que supra.
Les parents et l’ensemble des grands parents ensembles dans la 62ème D° !!

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lundi 7 mars 2022 à 17h34 - par  cp

Le tombeau des Zemour a un goût d’inachevé si l’on s’avise que Théodore, le seul qui soit mort dans son lit, en 2019 à la Courneuve, n’apparaît pas sur la stèle, il avait pris du champ avec ses frères impulsifs, limonadier sous les cocotiers étant moins risqué, il est mort à près de 91 ans !
La journaliste de France Télévision, Frédérique Harrus, morte accidentellement à 58 ans en février, repose dans la division 81.

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dimanche 6 mars 2022 à 18h44 - par  cp

Maurice Najman, à cause de Maurice Thorez, et Charles Najman à cause de Charles de Gaulle ! Ce qui donnait une idée des fortes contingences politiques pesant sur la famille. Par ailleurs, Maurice Najman s’est perdu dans la drogue, une hépatite à fini par le tuer. Il avait trouvé dans cette passion une compagne qui laissa tomber enfant et mari pour partager cet amour létal commun. L’enfant abandonné se prénomme Romane, et son père, Richard Bohringer. Elle est morte à 33 ans. Jean-François Kahn appréciait Maurice Najman dont l’itinéraire professionnel, des Nouvelles Littéraires à l’Evènement du Jeudi a suivi celui des journaux dirigés par Kahn.

Site web : Christian Palud
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lundi 15 mars 2021 à 23h43 - par  cp

Un livre récemment publié évoque la destinée tragique du producteur Bernard Natan (1886-1943), il devînt le patron de la vieille maison Pathé, et dans une folle et audacieuse cavalcade financière la remit en selle, mais au prix d’une cavalerie qui le conduisit au tribunal. Le malheur voulut que ça se passe en 1939, et qu’en tant que juif d’origine roumaine, il était attendu au tournant par la propagande antisémite, quand Vichy s’installe, il est surreprésenté dans les actualités d’époque, il est le « mal » personnifié. Condamné à cinq ans de prison, Vichy le livrera aux nazis, et de Fresnes à Auschwitz, en passant par Drancy, son sort sera funeste..
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Il avait un frère, Emile Nathan (1900-1962), son associé, qui aura plus de chance. Produisant plusieurs films après guerre. A part que le 8 décembre 1962, il est terrassé par une crise cardiaque, au volant de sa voiture. Il repose dans la division 66, avec sa veuve qui l’a suivi en 1971.
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Toujours dans la division 66, on note la présence de la tombe de l’agitateur et créateur de revues (Vouées à la faillite...), Michel Butel (1940-2018).

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samedi 17 octobre 2020 à 16h20 - par  cp

En plus de la comédienne Annick Alane, la division 81 compte aussi l’altiste Christophe Desjardins, décédé d’un cancer le 13 février 2020 à 57 ans. Et le publicitaire Claude Marcus (1924-2019), ancien dirigeant de Publicis.

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lundi 4 janvier 2021 à 11h57 - par  cp

Toujours dans la division 81, s’y sont rajoutés le comédien et humoriste Lionel Rocheman (1928-2020), ainsi que le journaliste Daniel Hamiche (1947-2020), journaliste militant qui commença sa vie politique dans les rangs du maoïsme, et se convertissant au catholicisme, devint traditionaliste, et royaliste exalté. Il fut le fervent défenseur de Mel Gibson et de son film « La Passion du Christ ».

Brèves

Mise à jour et conseils aux contributeurs

samedi 29 octobre 2022

Je suis en train de remettre à jour toutes les rubriques qui listent le plus exhaustivement possible le patrimoine funéraire de tous les départements. Tous les cimetières visités par moi (ou par mes contributeurs) y sont portés, mise-à-jour des couleurs qui n’étaient pas très claires dans les versions précédentes (le noir apparaissait vert), rajout de tombes depuis les visites, photos de tombes manquantes... N’hésitez pas à les consulter pour y trouver la version la plus globale du patrimoine. Ces rubriques représentent les listes les plus complètes que l’on puisse trouver sur le net du patrimoine funéraire français.

Contrairement aux articles, vous ne pouvez pas interagir sur les rubriques : aussi, si vous avez une information nouvelle à apporter sur un département, merci de laisser votre message en indiquant clairement le département et la commune concernée sur un article dédié uniquement à cela : Le patrimoine funéraire en France : classement par départements

Merci et bonne lecture.

Qui est derrière ce site ?

vendredi 14 février 2014

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