SAINT-QUAY-PORTRIEUX (22) : cimetière
par
Une petit annonce donnerait : « Joli cimetière breton dominant la ville, avec vue sur la mer. Ses tombes de granit / ses tombes de marins morts en mer ». Une certaine idée de la Bretagne, indéniablement, et un cimetière en hauteur qui vaut la petite visite.
Curiosités
Rien de spécial, mais il faut flâner entre les tombes pour débusquer là une anecdote, là des prénoms bien bretons, là une ancre de marine sculptée...
Le menhir qui sert de tombe au « druide » Matilin (Gaston Gautier : 1907-1962). Avec lui repose son épouse, la poète Andrée Gautier (1921-2005) Il a pour épitaphe « Marv eo. Maintenant il refond ses vies au creuset des humanités ».
Célébrités : les incontournables...
Aucune
...mais aussi
Le peintre paysagiste Iwill CLAVEL (Marie-Joseph Clavel : 1850-1923) [Iwill, surnom qu’il se donna en début de carrière, provient de l’anglais I will/Je veux]. Emprisonné en Suisse alors qu’il était soldat en 1870, il y découvrit les paysages qui précipitèrent sa carrière : il devint peintre et exposa au salon de la société des Artistes Français puis un peu plus tard au salon de la société des Beaux-Arts dont il fut l’un des fondateurs. Il participa à de très nombreuses expositions orientalistes, aquarellistes et pastellistes tant en France qu’à l’étranger. Il se vit décerner plusieurs récompenses. Iwill fut un grand voyageur, il planta son chevalet aussi bien aux abords de Paris qu’en Bretagne, Normandie, Hollande, Italie (Rome et Venise notamment) ou la Nouvelle-Zélande. les paysages représentés par Iwill baignent dans une grande douceur et sérénité bien que les ciels qui les surplombent expriment le plus souvent l’instabilité des phénomènes atmosphériques.
Francis de MIOMANDRE (François Félicien Durand : 1880-1959) : romancier, poète, essayiste, chroniqueur, il fut l’auteur d’une œuvre très abondante. On lui doit aussi de nombreuses traductions de l’espagnol. Sa carrière débuta lorsqu’il obtint le prix Goncourt 1908 pour Ecrit sur de l’eau. Il collabora par la suite à de nombreux journaux et revues comme Nouvelles littéraires et Cahiers du Sud.
Le Compagnon de la Libération Louis REBOUR (1907-1941) : capitaine
au Long-Cours, il s’engagea dans les FFL dès 1940. Il se vit confier un cargo, le Fort Medine. En février 1941, chargé de minerais de fer venant du Canada, ce dernier sauta sur une mine. Il fut la seule victime de l’explosion et mourut peu après.
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