MAGNARD Albéric (1865-1914)
par
Compositeur français, il fut l’élève de Théodore Dubois, de Massenet et de Vincent d’Indy. Il enseigna le contrepoint à la Schola Cantorum.
Son œuvre ne comporte que 21 oeuvres parmi lesquelles quatre symphonies — à l’orchestration riche, digne de César Franck, dont la Symphonie n°3 Op11 (1895/6) demeure la plus fameuse, des sonates (pour violon, pour piano, pour violoncelle...), ainsi que des œuvres lyriques. Il écrivit par ailleurs quelques chroniques musicales pour Le Figaro. On l’a parfois appelé le « Bruckner français. » Sa vie fut marquée par un certain nombre d’engagements : il dédia sa quatrième symphonie à une organisation féministe et démissionna de l’armée en tant que dreyfusard. Son Hymne à la justice était en effet dédié au capitaine Dreyfus.
En 1914, il fut tué après avoir tenté de repousser des Allemands et son manoir de Baron (Oise) fut détruit par un incendie.
Il repose auprès de son père, le journaliste Francis MAGNARD (1837-1894), rédacteur en chef du Figaro et auteur de quelques romans.
Dans ce même caveau repose également sa fille, Ondine MAGNARD-VLACH (1904-1968), qui était peintre, et l’époux de cette dernière, Jan VLACH (1904-1962), qui était un sculpteur figuratif tchèque.
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