LARCHE (19) : cimetière
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Dans le petit cimetière rural de Larche reposent :
Le haut-fonctionnaire Jean COUSSIROU (1930-2006), qui fut préfet chargé de l’administration de Mayotte (1976-1978), du Gers (1978-1980), de l’Allier (1980-1982), de Meurthe-et-Moselle (1982-1984) ; directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Pierre Joxe (1984-1985), commissaire de la République de la région Languedoc-Roussillon et de l’Hérault (1985-1986), de la région Poitou-Charentes et de la Vienne (1986- 1989), puis préfet de la région Midi-Pyrénées et de la Haute-Garonne (1989-1992). Il fit donc partie des administrateurs coloniaux qui choisirent la carrière préfectorale au moment de la décolonisation. Il fut également directeur de l’ENA de janvier 1992 à janvier 19957, où il succéda à René Lenoir, qui avait démissionné pour protester contre le transfert du siège de l’ENA de Paris à Strasbourg, transfert décidé par Édith Cresson qui s’inscrivait dans le cadre du programme de décentralisation mené par le pouvoir socialiste.
Jean-Alexis JAUBERT (1879-1961) : exploitant agricole, maire de la commune, ce radical fut député de Corrèze de 1928 à 1940. Chef de cabinet d’Henri Queuille dans les années 20, il fut sous-secrétaire d’État à trois reprises, mais pendant peu de temps à chaque fois : à l’Agriculture (1932) ; aux Finances (du 4 au 9 février 1934 !), puis aux Travaux publics en 1938. Il fit partie des 80 parlementaires qui refusa de voter les pleins pouvoirs à Pétain, ce qui mit provisoirement un terme à sa carrière politique. Il fut par la suite sénateur de la Corrèze de 1952 à 1959.
Malgré mes recherches, je n’ai en revanche pas trouvé la tombe du journaliste Stéphane de ROSNAY (1962-2015). Issu de la publicité, il fut chroniqueur dans l’émission L’Assiette anglaise de Bernard Rapp, sur Antenne 2, avant de prendre en 1989 la rédaction en chef du mensuel Lui. En 1993, il fonda avec Daniel Filipacchi l’hebdomadaire Infos du Monde, dont il fut directeur de la publication, puis plusieurs journaux parodiques, ancêtres papiers du Gorafi.
Signalons enfin la tombe de Jean Messignac « cavalier du général Margueritte, héros de la guerre de 1870 » qui « voulut être enterré à l’entrée du cimetière afin d’y monter la garde pour l’éternité ».
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