AKERMAN Chantal (1950-2015)
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Malgré ses troubles maniaco-dépressifs, Chantal Akerman était parvenue à mener une belle carrière dans le septième art. Réalisatrice de plus de quarante courts et longs métrages, son parcours fut celui d’une écorchée vive. La metteuse en scène s’essaye à tout : documentaire, comédie musicale, drame…Je, tu, il, elle (1974) Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (1975), Golden Eighties (1986), D’Est (1993) ou encore la Captive (2000), elle fut l’une des figures les plus influentes et cruciales du cinéma moderniste des années 70, essaimant son aura de l’art contemporain et l’essai filmé au coeur des cinémas américain (Gus Van Sant, notamment, lui doit beaucoup) et français. Issue d’une famille juive, Chantal Akerman était fille de déportée. Son dernier projet abordait justement la vie de sa mère.
Elle se suicida.
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