WADDINGTON William Henry (1826-1894)
par
Fils d’un filateur écossais installé en France, William Waddington eut trois vies. De 1852 à 1870, ce fut d’abord un savant, que ses recherches d’archéologue et de numismate (il travailla beaucoup sur la Syrie antique) firent élire à l’Académie des inscriptions et belles-lettres dès 1865. Après la Commune, il devint homme politique : député puis sénateur de l’Aisne, ministre à plusieurs reprises ( de l’Instruction publique, des Affaires étrangères), il fut entre février et décembre 1879 un éphémère président du Conseil. C’est sous son court mandat que La Marseillaise devint l’hymne national officiel.
De 1883 à 1893, il occupa le premier poste diplomatique de l’époque, l’ambassade de Londres, tout en restant sénateur et président du conseil général de l’Aisne jusqu’à la fin.
Il repose dans la sépulture familiale de son épouse protestante, Mathilde Lutteroth, en bordure de division. C’est également la dernière demeure de son beau-père, Ascan Henri LUTTEROTH (1802-1889), journaliste français d’origine allemande qui se consacra à l’évangélisme. Il participa à la fondation de plusieurs sociétés (entre autres la Société évangélique de France), fonda plusieurs journaux, et s’adonna à des travaux d’exégèse et de recherche historique.
A noter que l’un de ses oncles et sa descendance reposent au cimetière de Saint-Remy-sur-Avre (28), tandis que l’un de ses neveux et sa descendance reposent au cimetière de Vert-en-Drouais (28).
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Merci à Ghislain Marry et à R. D.F d’avoir permis la redécouverte de la tombe.
Merci à Quentin Stinat pour les précieux compléments d’info.
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