ORNANS (25) : cimetière
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Une plaque, à l’entrée du cimetière d’Ornans, indique qu’il fut ouvert en 1848 et que le premier inhumé fut le cultivateur Claude Etienne Teste.
L’attachement au catholicisme de la commune est très présent sur de nombreux monuments du cimetière.
- L’unique vitrail du cimetière, dans la chapelle Dessirier.
- Les curés sont enterrés sous une croix centrale abritée par les seuls arbres du cimetière.
Le cimetière d’Ornans est évidemment intimement lié à son plus célèbre occupant, qui le peignit dans une toile qui fit tant scandale qu’elle constitue désormais un manifeste du réalisme pictural : le peintre Gustave COURBET
Il n’est pas la seule personnalité à être inhumé dans ce cimetière : au centre de la nécropole, dans la chapelle la plus opulente du cimetière, repose le distillateur Eugène CUSENIER (1832-1894), fondateur de la maison Cusenier, distillerie installée en 1868 à Ornans. L’entreprise fabriquait des spiritueux et des liqueurs (dont la fameuse absinthe), mais aussi des sirops, des grogs, des punchs, et même de l’eau de Cologne et de l’eau de mélisse. Le succès venant, elle s’installa à Paris, Bd Voltaire, où l’on peut encore voir l’imposante porte en fer forgé, surmontée du nom Cusenier gravé en majuscules dans la pierre.
Y repose enfin Fabrice RAGRIS (1969-2005), qui tenait les claviers dans l’ancien groupe de rock français des Infidèles, qui avait acquis un début de notoriété sur la scène musicale française au tournant des années 1980 et 1990, notamment avec deux albums, Rebelle (1989) et Héritage (1992) (On dirait des larmes / On dirait de l’eau / Les larmes des maux... Ca ne vous dit rien ?). Il fut retrouvé carbonisé dans sa voiture. Sa tombe a pour épitaphe "Avec huit notes on change le monde".
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