GRÉVIN Alfred (1827-1892)
par
Sculpteur et caricaturiste, il fait paraître ses dessins burlesques dans les journaux de l’époque : Le Charivari, et surtout Le Gaulois, quotidien conservateur dirigé par Arthur Meyer. Travaillant également comme costumier de théâtre, Meyer fit appel à lui pour réaliser son projet de musée de cire et que le directeur nomma d’après l’auteur des figures de cire : ainsi naquit en 1882 le très fameux Musée Grévin, qui enchante depuis cette époque toutes les générations de touristes arpentant ses galeries.
Résidant à Saint-Mandé, c’est là qu’il mourut et qu’a priori il fut inhumé.
- Acte de décès d’Alfred Grévin - Saint-Mandé
A priori, car un doute subsiste : si l’ensemble des guides l’indique dans
ce cimetière, il est étonnant qu’il ne figure pas sur la plaque d’entrée du cimetière. Celle-ci localise effectivement la présence de sa veuve (Léontine Meugniot) mais pas formellement celle d’Alfred. La tombe indique à droite la présence de Léontine, tandis qu’est sculpté à gauche « A Grévin » : est-ce pour rappeler sa mémoire (indiquant par ce fait qu’il n’est pas là), ou sont-ce tout simplement les initiales A(lfred) Grévin ? Si on étudie plus précisément les gravures, on remarque que l’année de mort de Grévin (1892) apparaît, bien que très faiblement lisible. Tout laisse à penser qu’Alfred Grévin repose bien là, mais j’ignore pourquoi la plaque de présentation du cimetière ne l’y situe pas.
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