MEURSAC (17) : cimetière
par
Cimetière non traité de manière exhaustive.
Un patrimoine funéraire ancien qui tend malheureusement à disparaître : des plaques de reprises quasi systématiques alors que de la place reste.
Ici reposent :
LE BEURCHUT [1] (Paul Yvon : 1906-1996), figure locale et pittoresque. Auteur et conteur saintongeais qui habitait « Ma feurmijouère » (Ma fourmilière, en saintongeais) à Épeaux de Meursac. Parlant couramment le saintongeais, il a écrit plusieurs œuvres et a enregistré un disque de fables dans cette langue. Une photo le représentant au milieu des vignes dans son costume traditionnel charentais, avec sa canne et ses moustaches très travaillées à la Napoléon (Il était passionné par Napoléon III), a servi à illustrer une étiquette d’une marque de pineau des Charentes portant son nom : « Le Beurchut ».
Benoist Auguste FORESTIER (1811-1873) : ingénieur en chef des Ponts et chaussées, il fit de grands travaux dans les ports et dirigea d’utiles améliorations. Il est connu comme inventeur de nouveaux moyens de conservation des bois à la mer. Il travailla essentiellement en Charente, en Vendée et en Ardèche. Avec lui reposent ses deux fils : Jean-Pierre (1844-1902), inspecteur de l’exploitation des chemins de fer des Charentes, et Georges (1838-1905), ingénieur en chef puis inspecteur général des Ponts et chaussées, expert en matière de locomotion terrestre. Il fut ainsi le premier spécialiste scientifique internationalement reconnu dans le domaine de l’automobile. Professeur du cours des routes à l’École des ponts et chaussées, il fut le cofondateur de l’Automobile Club de France. Auteur des premiers règlements de circulation routière, il fut l’organisateur technique des premières compétitions automobiles et présida des jurys nationaux et internationaux.
Merci à Nicolas Badin pour les photos.
[1] Beurchut signifie en charentais « édenté ».
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