REMIREMONT (88) : cimetière
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Deux cimetières existaient à l’origine autour de l’église paroissiale, avant l’ouverture de l’actuel en 1844. On trouve peu de choses sur lui, ce qui est bien dommage dans la mesure où il est l’un des plus intéressants du département.
Curiosités
A l’entrée du cimetière, un monument aux morts de la guerre datant de 1895.
- Allée de chapelles... La troisième est celle des de Guerre, où reposent le père et les ancêtres de la chanteuse Chantal Goya.
Plusieurs chapelles contiennent de beaux vitraux, pour l’essentiel provenant des ateliers Janin à Nancy.
Le cimetière possède deux enclaves destinées aux sépultures israélites.
Il dispose d’un carré militaire.
Sur un terre-plein central se trouve un imposant monument aux morts de la guerre (14-18). Une plaque signale qu’édifié en 1923, il fut la première officielle de l’architecte Jean Prouvé.
Célébrités : les incontournables...
Jules MÉLINE
Christian PONCELET
... mais aussi
La famille de filateurs ANTUSZIEWICZ.
L’avocat Charles de BRUYÈRES (1823-1905), qui légua à sa ville natale son hôtel
particulier, en même temps que sa collection de peintures et de souvenirs historiques liés à l’abbaye de Remiremont. C’est désormais un musée qui porte son nom.
L’athlète Michel CHABRIER (1958-2010), spécialiste du lancer du disque. Il
remporta deux titres de champion de France du lancer du disque, en 1972 et 1975.
Le haut-fonctionnaire Maurice CUTTOLI (1904-1986) qui fut préfet de l’Aube
(1942-44), de la Somme (1945-47), d’Oran (1947-49), de l’Oise (1949-51), puis du Bas-Rhin (1957-67).
Le juriste Charles FRIRY (1802-1881), nommé substitut du procureur du roi près
le tribunal de première instance de Remiremont, qui consacra ses loisirs au dessin ainsi qu’à des études historiques et archéologiques, rédigeant plusieurs opuscules sur ses domaines de prédilection. Il fut surtout un Collectionneur d’objets liés à l’histoire locale mais également d’anciennes œuvres d’art : il a notamment acquis à Nancy
deux toiles caravagesques qui furent plus tard attribuées à Georges de La Tour. Un musée, dans son ancienne demeure, lui est consacré à Remiremont.
Dans la tombe repose également son petit-fils, le peintre paysagiste et sculpteur Pierre WAIDMANN (1860-1937), qui peignit de nombreux paysages des Vosges.
Le général Paul LABAT (1900-1944), qui fut à la fois un théoricien de la
propagation des ondes électromagnétiques et le principal artisan de la mise en place des premiers radars au sein de l’armée française. Après l’armistice de juin 1940, il a joué un rôle de premier plan dans le camouflage des services de transmissions de l’armée au sein des PTT via le Groupement des contrôles radioélectriques (GCR). Il se mit ensuite au service de la Résistance française : il organisa l’interception des messages allemands concernant la bataille d’Angleterre et les préparatifs d’invasion. Arrêté par la Gestapo, il fut déporté au camp de Schirmeck, en Alsace, et finalement, exécuté au camp du Struthof.
Le peintre Jean MONTÉMONT (1913-1959), qui mit fin à ses jours.
Une stèle familiale célèbre la mémoire de Jean-Baptiste NOËL (1727-1793), avocat en
la Cour souveraine de Lorraine qui fut élu en 1792 député à la Convention nationale. Siégeant sur les bancs du Marais, il fut nommé au Comité de législation, où il exerça les fonctions de président pendant deux mois, avant de laisser la place à Cambacérès. Lors du procès du roi, il se récusa. Il fut finalement décapité et ses restes furent déposés à l’ancien cimetière de la Madeleine de Paris.
L’avocat Emile PERREAU (1798-1850), maire de Remiremont de 1841 à 1848, qui fut député des Vosges de 1849 à 1850, siégeant à droite, avec les monarchistes.
La famille de magistrats PUTON.
Photo Chabrier : Geneanet
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