VIRE (14) : cimetière Saint-Benoît
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Vire possède plusieurs cimetières : celui de Saint-Benoît est le cimetière patrimonial de la ville. Visite entre chiens et loups, avec un très beau coucher de soleil.
Son portail est celui de l’ancien couvent des Ursulines (XVIIe siècle), situé jadis place de la Butte-aux-vaches (actuelle place de l’Hôtel de ville).
A l’entrée, on peut voir remisé l’ancien corbillard.
- Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale se trouve au fond du cimetière. C’est une œuvre de Georges Roty.
- L’unique buste en bronze du cimetière est celui du jeune Daniel Bérard, mort de noyage à l’âge de 17 ans en 1884 alors qu’il tentait de secourir un groupe d’homme en train de se noyer sur la plage de Saint-Pair (50)
- Le ramoneur Gaston François (+1921) en soldat.
- Bas-relief sur la tombe de famille Broquin, manufacturiers en parapluies.
Y reposent (en dehors de personnalités uniquement locales) :
Emile CHÉNEL (1847-1905) : maire de Vire de 1885 à 1905, il fut député républicain du Calvados entre 1898 et 1902. Il repose sous une pleureuse d’Emmanuel Dolivet [1].
Armand DESLONGRAIS (1796-1849) : maire de Vire, il fut député du Calvados de 1834 à sa mort.
Le peintre Charles GUERNIER (1820-1881).
Marc JACQUET (1913-1983) : député RPF de Seine-et-Marne de 1951 à 1955, puis UNR de 1958 à 1973 ; sénateur RPR de 1977 à sa mort, il fut maire de Barbizon et de Melun, il fut Secrétaire d’État chargé des Relations avec les États associés entre 1953 et 1954 et ministre des Travaux publics et des Transports entre 1962 et 1966. Si toute sa carrière politique se fit en Seine-et-Marne, il repose à Vire d’où son épouse était originaire.
Le peintre Louis-Henri LEMIRRE (1929-2000), qui fut également tireur à l’arc et en tant que tel participa aux Jeux Olympiques de Munich en 1972.
Georges-Joseph de MOMIGNY (1812-1882) : admis en 1830, comme élève pensionnaire au Conservatoire de Paris, où il eut pour professeurs Zimmermann et Reicha, il se livra au professorat, obtint le poste d’organiste à la Chapelle-Saint-Denis, et se fit connaître en outre par un assez grand nombre de compositions musicales, consistant surtout en romances, nocturnes, mélodies religieuses...
Signalons enfin l’un des tombeaux de la famille Gallet.
[1] Similaire à celle qui orne la tombe de l’artiste au cimetière de Montrouge.
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