CADOU René Guy (1920-1951)

Cimetière de la Bouteillerie de Nantes (44)
vendredi 27 mars 2020
par  Philippe Landru

Il effectua ses études secondaires à Nantes où il y fréquenta les poètes Max Jacob, Pierre Reverdy et Michel Manoll. L’influence de ces poètes surréalistes est visible dans ses premiers poèmes.

René Guy Cadou fut le chef de file de l’école de Rochefort, un courant poétique qui chercha à succéder aux surréalistes. En 1945, Cadou publia le recueil, Pleine poitrine : le 20 octobre 1941, trois camions bâchés roulaient vers la Sablière de Châteaubriant, transportant les 27 otages qui furent fusillés quelques instants plus tard. Cadou rejoignait alors à vélo l’école du village où il enseignait et croisa le chemin des otages. Les fusillés de Châteaubriant, son poème le plus connu issu de ce recueil, célèbre la mémoire de ses hommes autant qu’il livre son souvenir traumatique et sa soif de liberté.

Il composa un nombre considérable de poèmes jusqu’en 1951, mais mourut prématurément d’un cancer à 31 ans.

Avec lui repose son épouse, Hélène LAURENT-CADOU (1922-2014), également poétesse.


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