SCOTTO Vincent (1874-1952)
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Il débuta comme chanteur à Marseille en 1906 en s’accompagnant à la guitare. L’une de ses toutes premières compositions fut adaptée par Christiné pour devenir un succès de Polin : La Petite Tonkinoise. Fort de cette réputation, il monta à Paris. Ce fut le début d’une production abondante et de qualité, comme : J’ai deux amours, Prosper, La Trompette en bois, Marinella, Le Plus Beau Tango du monde, Sous les ponts de Paris.
Tino Rossi lui doit un grand nombre de ses succès.
Vincent Scotto n’est pas seulement l’auteur de 4 000 chansons. On lui doit aussi 60 opérettes, interprétées par Alibert, Paulette Merval, Marcel Merkès... La série des « opérettes marseillaises », sur des livrets de Sarvil (notamment Un de la Canebière), a beaucoup fait pour répandre à Paris, sinon dans le monde entier, une certaine image de Marseille et des méridionaux, parfois caricaturale.
Sa popularité actuelle est aussi due aux nombreuses musiques qu’il composa pour le cinéma. On ne dénombre pas moins de 200 films à son actif, dont ceux de son ami Marcel Pagnol. Ce dernier lui confia même le rôle-titre dans Jofroi en 1934.
Depuis 1948, un Prix Vincent Scotto est décerné annuellement par la SACEM pour récompenser la meilleure chanson populaire qui s’est révélée dans l’année.
Il est inhumé avec son gendre Alibert : leurs bustes sont séparés par une guitare minérale.
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