GREUZE Jean-Baptiste (1725-1805)
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En réaction à l’école mythologique de Boucher, Greuze transposa dans son œuvre les théories esthétiques de Diderot. Il excella surtout dans les peintures de jeunes filles, chez lesquelles la carnation du visage n’est pas sans rappeler Rubens. Ses peintures sont souvent des descriptions de scènes anodines de la vie quotidienne, dynamisées par l’emphase des gestes. Il fut également un très habile portraitiste.
Il fut admis à l’Académie de Peinture en 1769. La fin de sa vie fut pénible : ruiné par la Révolution, il vécut difficilement de ses leçons avec une femme qui était une véritable mégère.
- Reconstitution de l’acte de décès de Jean-Baptiste Greuze - Paris.
A son enterrement, il eut pour toute assistance sa fille et l’une de ses amies. La statue reproduisant la Jeune fille à la cruche cassée de Dagonet est nettement postérieure à sa mort : à l’origine, son tombeau était une pierre entouré de quatre cyprès.
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