CITROËN André (1878-1935)
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Il fonda à trente cinq ans la Société des Engrenages pour l’exploitation d’un brevet polonais sur la taille des engrenages à denture en chevrons (qui devinrent le symbole de la marque) : ce fut un succès. En 1915, il approvisionna la France en obus et en matières premières industrielles : c’est à cette époque que fut construite l’usine de Javel. Dès 1918, il peut donner libre-cours à son vieux rêve : celui de construire une voiture populaire, véhicule qui n’existe pas encore. En 1919 naît le « modèle A », torpédo d’une puissance de 8 chevaux. Dans les années 20, il se lance dans les grandes opérations publicitaires couronnées de succès (croisières jaune et noire, publicité lumineuse sur la Tour Eiffel...). Ce Henry Ford français sait faire également preuve d’innovations dans d’autres domaines : échange standard des moteurs, mise en service de lignes de bus de banlieues, pose de panneaux de signalisation dans les rues... En 1928, Citroën représente plus du tiers de la production automobile française.
Alors qu’il sort la première traction-avant en 1934, il connaît suite à la crise de graves difficultés financières. La firme doit déposer le bilan, et est reprise par Michelin, son principal actionnaire. Abattu et malade, il meurt un an avant la sortie de la mythique Deux-chevaux.
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