MARIGNAC (31) : cimetière
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Dans un joli site ouvert annonçant les Pyrénées proches, le cimetière de Marignac possède quelques tombeaux dignes d’intérêt.
On remarque à l’entrée l’architecture insolite du tombeau de la famille Cave.
On y trouve les tombes de :
Louis ARNAUD (1883-1962) : ancien maire de la commune, il fut député suppléant de la Haute-Garonne.
François GABAS (1910-1991) : ancien maire de la commune, il fut député de la Haute-Garonne de 1970 à 1973.
La décoratrice Marie LABATUT (1890-1979), antiquaire à Paris, qui fut la créatrice du style « Primavera ». Je n’ai pas retrouvé sa tombe.
Le haut-fonctionnaire Lucien SAINT (1867-1938), qui repose sous un imposant tombeau qui relate ses états de service : préfet à plusieurs reprises (Nièvre, Ille-et-Vilaine, Haute-Garonne, Bouches-du-Rhône, préfet hors classe des régions libérées et préfet de l’Aisne), il fut résident général de France en Tunisie de 1921 à 1929 puis résident général de France au Maroc de 1929 à 1933. Dans le cadre de ces fonctions, il s’attacha à parachever l’œuvre du maréchal Hubert Lyautey en étendant l’autorité du makhzen ainsi que l’occupation française à l’ensemble du territoire. Il devint par la suite maire de Marignac de 1933 à 1938. En effet, pendant la Première Guerre mondiale, lors d’une de ses tournées de préfet, il avait été séduit par le site de la ville et y avait acheté une propriété. Il fut ensuite élu sénateur de la Haute-Garonne en 1933. Sur sa tombe figure le discours qu’Édouard Daladier avait prononcé en 1933 pour lui rendre hommage.
Cloé VIDIANE (Jeanne Claué : 1894-1978), artiste lyrique qui joua dans de nombreuses revues, opérettes, spectacles de cabarets et films dans le Paris des années 1920 et 1930. Ce fut une des vedettes de l’équipe qui lança, sous la direction de Roger Ferréol, le théâtre de Dix heures. Elle fut connue pour avoir créé le rôle de Rose-Marie dans l’adaptation française de l’opérette éponyme de Rudolf Friml et Herbert Stothart en 1927 au théâtre Mogador. Elle repose dans le caveau Salaüe.
L’imprimeur Louis VIVÈS (1815-1900) : éditeur et colporteur de livres, il devint en 1872, à Paris, rue de l’Ambre, le premier imprimeur d’Europe de livres et de brochures catholiques. Je n’ai pas retrouvé sa tombe.
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